HomeA la uneCONCERTATION EN NUTRITION:Le Conseil national fait le point des avancées

CONCERTATION EN NUTRITION:Le Conseil national fait le point des avancées


La première session de l’année 2014 et 6e réunion du Conseil national de concertation en nutrition (CNCN) s’est tenue le jeudi 17 juillet 2014 à Ouagadougou. Il était question, pour les membres de ce conseil, de faire le point des avancées depuis la dernière session et d’aborder bien d’autres sujets.

 

Faire le point de leurs avancées depuis leur dernière session et passer en revue les différentes initiatives visant la réduction de la malnutrition chronique pour aligner leurs visions et perspectives dans la réponse nationale en matière de nutrition, tel était le menu de la première session 2014 et 6e réunion du Conseil national de concertation en nutrition (CNCN), qui a eu lieu le 17 juillet dernier à Ouagadougou. Selon des statistiques relevées par le représentant résident de l’UNICEF au Burkina, Marc Rubin, Chef de file des partenaires techniques et financiers, environ un tiers des enfants du Burkina sont chroniquement mal nourris et c’est un défi pour leurs droits en tant qu’enfant, mais aussi pour l’avenir économique du pays, souligne-t-il. Pour lutter contre ce type de malnutrition, il faut se pencher, de façon systématique, sur les problèmes d’eau, d’hygiène, d’assainissement, de sécurité alimentaire, d’éducation. Mais il y a également des défis qui restent à relever contre la malnutrition chronique qu’on appelle aussi retard de croissance. Cette rencontre a permis aux membres du CNCN d’échanger sur les acquis, de constater les faiblesses, d’apprécier les nouvelles initiatives pour les partager afin que tous soient au même niveau d’information pour que la contribution de chacun puisse être efficace.

Par rapport aux acquis, le ministre de la Santé, Lené Sebgo, indique qu’une enquête nutritionnelle a été menée en 2013 et les résultats montrent qu’il y a des avancées assez importantes telles que la baisse du niveau de la malnutrition aiguë, des prévalences de la malnutrition chronique, de l’insuffisance pondérale. Le premier responsable de département de la Santé a relevé le fait que le retard de croissance est un phénomène assez difficile pour les enfants, qui les prépare à être des personnes invalides demain et cela fait partie des défis à relever. C’est dans ce sens que le ministre Lené Sebgo fait savoir qu’il faut se battre avec tous les secteurs concernés pour faire en sorte que l’alimentation devienne encore meilleure pour les enfants et que la prise en charge soit au rendez-vous dans les formations sanitaires. Lutter efficacement contre le retard de croissance signifie, selon Marc Rubin, représentant résident de l’UNICEF, l’engagement au plus haut niveau de plusieurs secteurs autour d’un objectif commun de planification qu’est la nutrition ; le choix consensuel d’une porte d’entrée qui fédère toutes les synergies d’actions des secteurs spécifiques à la nutrition et des secteurs sensibles à la nutrition ; la définition d’un paquet d’interventions reconnues efficaces et contribuant fortement à réduire la morbidité, la mortalité et les impacts négatifs sur le long terme du retard de croissance ; le renforcement des mécanismes de coordination multisectorielle. Il n’a pas manqué de féliciter le gouvernement pour les bons résultats et avancées engrangés en sept mois, soit après la dernière session.

Antoine BATTIONO

 


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