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CONFIDENCES DU WEEK-END


* Infrastructures routières : Eric Bougouma met en garde les entrepreneurs indélicats

Le premier CASEM de l’année 2019 du ministère des Infrastructures, s’est tenu à Manga, le jeudi 7 février dernier, sous le thème: « Infrastructures routières, trois (3) ans de réalisation : bilan et perspectives ». 

Selon nos informations, ce qui aura retenu l’attention des participants, selon plusieurs sources, c’est le discours du ministre Eric Bougouma. En effet, il est sorti de sa réserve habituelle pour stigmatiser les mauvaises pratiques des entreprises en matière de réalisation d’infrastructures routières. Il a notamment pointé du doigt les retards constatés actuellement dans plusieurs chantiers de routes et instruit les services techniques de ne pas relâcher la rigueur  dans le suivi, pour garantir la qualité des ouvrages. Il faut souligner que le ministre Eric Bougouma avait exigé que les entrepreneurs dont les chantiers piétinent, viennent à Manga s’expliquer. En tous les cas, ce CASEM aura été l’occasion de leur imposer des délais fermes à respecter.

* Justice : les GSP reprennent, sous réserve, le boulot

Il se susurrait que la décision du Conseil d’Etat était attendue par les GSP qui observaient depuis plusieurs semaines, un mot d’ordre de grève. En effet, après la démission de l’ancien DG, les GSP attendaient que leurs camarades révoqués, soient réintégrés avant d’envisager la suite à donner. Eh bien, le Conseil d’Etat a suspendu, ce vendredi 8 février 2019, le décret ayant révoqué en novembre 2018, dix gardes de sécurité pénitentiaire, en attendant de se prononcer sur le fond du dossier. Cela a suffit pour que la grève soit suspendue. La décision a été précisée le 9 février dernier. C’est le SG du SYNAGSP, Abdou Dramane Thiomiano, qui a signé la déclaration qui suit :

« Faisant suite à la résolution prise par l’ensemble des participants à l’occasion du congrès extraordinaire du 13 octobre 2018, il est observé, depuis le 22 octobre 2018, une prise d’acte d’impossibilité d’exécution de certaines missions. L’attention du gouvernement a été attirée sur cette impossibilité que pourrait corriger l’application effective des décrets et arrêtés de nomination ainsi que le traitement des avancements du personnel et la dotation en matériel spécifique. Depuis lors, plutôt que de se résoudre à trouver une solution sérieuse et pertinente à cette crise, le gouvernement s’est enfermé dans une regrettable logique répressive tant sur le plan administratif que financier. 

Réuni ce jour ; 

Vu le contexte, la situation des détenus gardés à vue et les contraintes propres aux acteurs judiciaires de la chaine pénale ; 

Oui les personnalités respectables ; 

Entendu les points de vue de la base et les derniers développements qui laissent penser à une prise en compte de la résolution des revendications ; 

Vu les différents cadres de dialogue entamés ;

L’ensemble du personnel du corps de la GSP décide de la suspension, pour un mois, allant du dimanche 10 février au samedi 09 mars 2019. Le personnel GSP, à travers cette suspension, tient à prendre l’opinion publique nationale et internationale à témoin afin que le gouvernement se penche sérieusement sur ses préoccupations. En cas de persistance du mépris qui caractérise le traitement de ses préoccupations, le gouvernement sera tenu pour responsable des éventuels désagréments qui pourraient être issus d’une reprise ultérieure du mouvement de prise d’acte d’impossibilité d’exécution des missions de la GSP.

Le SYNAGSP appelle l’ensemble du personnel à rester mobilisé et déterminé pour une meilleure considération du corps. Il remercie tous les partenaires sociaux et professionnels qui ont apporté leurs soutiens aux personnels et aux agents révoqués par un décret dont le caractère douteux a été établi par la juridiction du président du Conseil d’Etat ».

* CSC : le journaliste Damiss auditionné, ce matin, sur les opérations militaires à Kain, Bomboro et Banh

« Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a constaté la diffusion, sur les réseaux sociaux,  d’un document sonore portant sur la riposte des Forces de défense et de sécurité (FDS) contre les terroristes dans la commune de Kain, de Bomboro et de Banh. Dans ledit document présenté sous forme d’entretien que vous avez réalisé, votre interlocuteur parle d’assassinats ciblés par l’armée burkinabè. Pour en savoir davantage sur les circonstances et la diffusion de cette production, je vous convoque à une audition le lundi 11 février à 10h au CSC ». C’est ainsi que Adama Ouédraogo dit Damiss, est convoqué par le Conseil supérieur de la communication (CSC) pour être entendu sur les opérations anti-terroristes menées dans les localités de Kain, Bomboro et Banh. En rappel, ces opérations ont permis de neutraliser officiellement 146 terroristes, selon la version officielle.

* UPC : Zéphirin Diabré reçoit ses vœux demain

 

Les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) feront la présentation de vœux à leur président, Zéphirin Diabré. La cérémonie aura lieu demain, 12 février, dans l’après-midi, au siège national du parti à Ouagadougou.


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