HomeOmbre et lumièreETATS GENERAUX DE LA JEUNESSE BURKINABE : En avait-on vraiment besoin ?

ETATS GENERAUX DE LA JEUNESSE BURKINABE : En avait-on vraiment besoin ?


 

 

C’est en principe demain 15 novembre que s’ouvre dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 à Ouagadougou, les Etats généraux de la jeunesse burkinabè. Du 15 au 18 novembre des jeunes venus des 45 provinces, de la diaspora, ainsi que ceux des communautés étrangères vivant au Burkina, des membres du gouvernement, mais aussi des députés, des acteurs des collectivités territoriales, d’associations et ONG de jeunes, des partenaires techniques et financiers, des invités spéciaux et des personnes ressources cogiterons sur le thème suivant : « Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso » pendant 4 jours, plus de 1000 jeunes, sans compter les autres catégories de participants seront blanchis et nourris aux frais des contribuable burkinabè. Tout cela dit-on pour apporter des éléments de réponse à une problématique qui en principe est censée avoir déjà été traitée dans le projet de société de Roch  Marc Christian Kaboré. Mieux, les cadres du ministère de l’emploi ont supposés l’avoir déjà tournée dans tous els sens à l’effet de la  solutionner. Si tel n’est pas le cas,, l’on peut même se poser des questions sur la pertinence et l’utilité de l’existence de ce ministère. En tous les cas, l’on peut être étonné que pour une telle thématique, ; on ait besoin de convoquer plus de 1000 jeunes à Ouagadougou à l’effet de s’y pencher. L’on pourrait objecter en brandissant l’argument selon lequel l’on a voulu donner à l’évènement un discussion participative. A priori, cela n’est pas une mauvaise chose. Mais à l’analyse l’on peut se rendre  compte ça peut s’apparenter à une véritable mascarade. Car, ces genres d’Etat généraux s’apparentent plus à des foires qu’à des cadres de réflexions éclairée. Au finish l’on rétribuera des perdions, l’on lira des recommandations et autres motions de remerciement suscitées et rédigées en français soutenu par les organisateurs et les participants retourneront à leur base en congratulant le gouvernement d’avoir rendu leur séjour dans la capitale en les gratifiant d’espèces sonnantes et trébuchantes. L’on peut parier que bien de participants à cette kermesse, c’est le mot qui sied, regagneront leurs provinces sans retenir un seul mot de la problématique à laquelle ils sont pourtant censés apporter des éléments de réponse pour une absurdité, c’en est une. Bien sûr, quand on est un jeune rongé par l’oisiveté et donc sans le sous, l’on ne peut pas s’offrir le luxe de cracher sur les subsides qui seront servis à ces Etats généraux mais le risque est grand que ce rendez-vous ne soit pas  d’aucune utilité pour la cause des jeunes pour dire ;les choses sans détour et un risque  de faire rougir les yeux des concepteurs et des porteurs du dossier des Etats généraux de la jeunesse, l’on peut leur poser la question suivante. Avait-on vraiment besoin de tant de monde, de débauche  d’énergie et de moyens financiers pour  répondre à la question posée par le thème des Etats généraux de la jeunesse. En rappel le thème est ainsi libellé. Quelle gouvernance pour  une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ? Si le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré n’a pas la réponse à cette question au point de re…. Plus de 1000 jeunes auxquels il faut ajouter des invités spéciaux et autres personnes ressources, il y a de quoi s’inquiéter. Des ce point de vue l’on peut, à titre gracieux, lui suggérer quelques éléments de réponse. Il faut simplement pour que la jeunesse contribue de façon optimale un renouveau politique , économique et social du Burkina Faso, une gouvernance qui repose sur la vertu et la vision. De toute évidence, c’est le gouvernement d’abord qui doit impulser ces deux valeurs cardinales. Car sans elles, rien de beau, de vrai et de grand ne peut être proposé aux jeunes. Tout le reste n’est qu’une manière d’amuser la galerie et de se chatouiller pour rire.

Mais qui voulez-vous ? Le Burkina Faso a toujours souffert de la  maladie infantile des ateliers et autres Etats généraux. C’est le pire des manières d’aller vers le développement. Car d’abord, c’est le lieu par excellence de noyer le poisson dans l’eau, de parler de tout et de rien. En outre, ces genres de Kermesses servent très souvent à des fonctionnaires véreux d’opportunistes pour piller et détourner les ressources de l’Etat. In fine, les personnes pour lesquelles on les  organiser n’en tirent aucun intérêt. Justement, le renouveau politique, économique et social qui est évoqué dans le thème passe d’abord par la fin de ces genres de foires que le Burkina traine à ses pieds comme un boulet. Il passe également par une volonté politique franche de s’attaquer aux racines des problèmes afin de leur trouver des solutions dignes d’un pays qui aspire à l’émergence et du développement. Tout le reste  n’est que défoulement collectif, faite de responsabilité et folklore.

Sidzabda


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