FEDERATION BURKINABE DE TENNIS : Des acteurs dénoncent la gestion du président

Un groupe d’individus se qualifiant d’acteurs de la famille du tennis burkinabè a animé une conférence de presse, le lundi 7 mars 2016 à Ouagadougou. Il était question, pour eux, de dénoncer la mauvaise gestion du président de la Fédération burkinabè de tennis et d’exiger son départ.

La fermeture de nombreuses écoles de tennis, le délaissement de nombreux terrains de tennis, le manque de projets visant à développer le tennis, le non-respect des acteurs, joueurs et entraineurs, le dénigrement des efforts fournis par les joueurs et surtout les entraineurs, la mauvaise répartition des matériels. Ce sont, entre autres, les récriminations faites au président de la Fédération burkinabè de tennis (FBT), Christian Yves Zongo, par Eric Hyacinthe Bouda et ses camarades regroupés au sein de ce qu’ils appellent « le Groupe des acteurs, joueurs et entraineurs ». Ils ont rencontré la presse le 7 mars dernier, à Ouagadougou. Au vu de tous ces problèmes évoqués, le groupe présidé par Eric Hyacinthe Bouda demande au président de la FBT de rendre sa démission afin que, affirme-t-il, « le tennis puisse reprendre de nouveau souffle parce que la jeunesse consciente ne peut plus accepter que des individus viennent à la tête d’une discipline pour se faire des relations à titre personnel et non par amour de la discipline qu’est le tennis ».

Le ministère de tutelle interpellé

Le Groupe des acteurs, joueurs et entraineurs, par la voix de son président, déclare ne plus reconnaitre Christian Yves Zongo comme président de la FBT. Pour Eric Hyacinthe Bouda, cela fait plus d’une décennie que vivote le tennis burkinabè. Mais, à la question de savoir pourquoi ses camarades et lui ont-ils attendu pratiquement la fin de son troisième mandat pour faire de telles déclarations ou encore, pourquoi ne pas attendre la prochaine élection prévue en principe au dernier trimestre de cette année 2016 pour l’affronter, les membres du groupe ont répondu que si Christian Yves Zongo se faisait réélire, c’est parce qu’il avait des stratégies pour gagner. Et Albert Congo, entraîneur de tennis, de préciser que les élections étaient truquées. Eric Hyacinthe Bouda et ses camarades interpellent donc le ministère des Sports et loisirs à se saisir de la situation pour régler le problème du tennis burkinabè.

Antoine BATTIONO