HomeEchos des provincesKOSSI : Sur les lieux de l’attaque terroriste de Doumbala

KOSSI : Sur les lieux de l’attaque terroriste de Doumbala


Le 12 juillet 2017, des individus armés non encore identifiés, au nombre de 7 et un pisteur à moto, tous habillés en noir et lourdement armés, se sont infiltrés dans la commune rurale de Doumbala, une localité située à 47 km à l’Ouest de Nouna. Ces malfrats ont échangé des tirs nourris contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè avant de se volatiliser dans la nature. En dépit du ratissage mené par les FDS dans la localité et un renfort de l’armée, les assaillants auraient réussi à franchir la frontière.
Ils ont été aperçus à Mafoulé, une commune malienne frontalière à celle de Doumbala dans la Kossi.

Des traces de pieds et de pneus au sol, des douilles de balles (22mm) ont été découvertes le matin du 13 juillet 2017 à Dakuy, un village situé à l’Ouest de Doumbala et 39 km à l’Est de Nouna. Ces indices permettent de connaître les types d’armes de guerre utilisées et le matériel conçu et adapté sur le terrain par ces malfrats.
Les FDS venues de Djibasso ont tenté de les poursuivre jusqu’au village de Dakuy où des échanges de tirs ont été entendus. Cette bande armée a eu le temps de sillonner les villages de Samorokuy, et de Kounkuikoro grâce à l’intermédiaire d’un pisteur à moto. Ces présumés terroristes ont réussi donc à échapper au contrôle des FDS et de l’armée burkinabè, malgré un ratissage conséquent. Aux dernières nouvelles, selon une source proche des autorités militaires du Burkina, ces assaillants auraient été aperçus à Mafoulé, une commune malienne, frontalière avec celle de Doumbala au Burkina Faso.
Après cette menace terroriste, la première du genre dans la localité, le mystère reste entier dans la mesure où la psychose hante toujours les esprits des populations qui se sont terrées chez elles.
Il faut tout de même déplorer le fait que ces deux communes de la Kossi, à savoir Dokuy et Doumbala n’ont pas de poste opérationnel de police ni de gendarmerie.
Joint au téléphone, le haut-commissaire de la Kossi, Alfred Ouaré, a invité les populations à vaquer à leurs occupations, mais surtout à observer la prudence ainsi qu’une vigilance accrue à signaler des mouvements suspects aux autorités locales.

Madi KEBRE (Correspondant)

 


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