LA CITE SANS VERTU
La gestion du bien commun est loin d’être une préoccupation pour certains. C’est, du reste, le cadet de leur souci. Le plus souvent, ces gens-là ne pensent qu’à eux seuls ; les autres peuvent aller se faire voir ailleurs. C’est, par exemple, le cas de ceux-là qui, en cette saison des pluies, en profitent pour ramasser du sable dans les « six-mètres », en contribuant ainsi à les raviner davantage. Certes, en le faisant, les auteurs prétendent être à la recherche de leur pitance quotidienne, mais ils ne s’imaginent pas le tort qu’ils font aux autres en dégradant les voies d’accès à certains quartiers de la ville. Voyez-vous ? Il faut que les uns et les autres sachent faire parfois montre d’empathie en vue de faciliter un vivre-ensemble harmonieux où seront préservés les intérêts de chacun. Il faut surtout éviter de voir midi à sa porte.
Cicéron
A lundi prochain !
