LES BLESSES DE L’INSURRECTION POPULAIRE : Le bilan total des dons à l’hôpital yalgado est de 63 904 000 F CFA

Le Comité de gestion en charge de la réception des dons pour les blessés de l’insurrection du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a organisé une conférence de presse le 25 novembre 2014 au sein de l’hôpital à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de faire le point complet de la prise en charge et des dons reçus par les blessés des 30 et 31 octobre 2014.

« Le total des donations reçues par l’hôpital yalgado au profit des blessés de l’insurrection en numéraire et en chèque s’élève à un montant de 63 904 000F CFA. Lesdits dons sont non seulement destinés à la prise en charge sanitaire des malades de l’insurrection, mais aussi à l’amélioration du fonctionnement normal du CHU- YO. » C’est ce qu’a déclaré le directeur général du CHU-YO, B. Robert Sangaré, lors de la conférence de presse tenue le 25 novembre dernier à Ouagadougou. Pour lui, cette somme d’argent est l’œuvre des bonnes volontés qui ont laissé parler leur cœur afin de venir en aide aux blessés de la révolution. Parmi les 190 blessés enregistrés à notre CHU-YO, a-t-il indiqué, il en reste 2 dont l’état de santé est tel qu’on est obligé de les garder pour une éventuelle intervention chirurgicale, mais tous les malades qui ont été libérés peuvent toujours revenir pour des soins si toutefois nécessaire. Le DG a ainsi signifié que contrairement aux rumeurs qui couraient sur le dédommagement des décédés, rien n’a été décidé pour le moment par l’Etat burkinabè quant à cet aspect, mais il peut y avoir certains accompagnements au niveau des levées des corps. Pour l’agent comptable, Réléouindé Kassoga, administrateur des services financiers au CHU-YO, les 63 904 000F CFA sont composés de 21 004 000 de F CFA en numéraire et 42 900 000F CFA en chèque. « Nous avons aussi enregistré des dons en médicaments et consommables médicaux qui sont évalués à 17 001 745,75 F CFA qui se composent entre autres de Solute sale isotonique, de Ringer lactate, des perfuseurs, des sparadraps, du Polyvidone iodée, des Séringues et bien d’autres médicaments», a-t-il ajouté. Il faut noter que ces dons sont l’œuvre des structures publiques, des entreprises privées, des partis politiques, des organisations et associations de la société civile et des personnes de bonne volonté, tant basés au Burkina que de la diaspora.

Valérie TIANHOUN