NOUVEL AN : Le président du Faso reçoit la bénédiction des évêques
Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger se rencontrent actuellement au Burkina Faso. Profitant de cette occasion, les évêques ont rendu visite au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le 12 janvier 2017, à son palais à Kosyam. Il s’agit d’une visite de courtoisie, selon le président de la conférence épiscopale, Mgr Paul Yembaodo Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, mais aussi celle de présentation des vœux au président du Faso. Nous vous proposons la déclaration du président de la conférence épiscopale à la sortie d’audience des évêques. Lisez !
« C’est la conférence épiscopale Burkina-Niger avec 15 diocèses au Burkina et 2 au Niger. Nous avons trois rencontres régulières dans l’année. En janvier, nous nous retrouvons autour des problèmes de nos grands séminaires, les maisons de formation pour nos futurs collaborateurs, c’est-à-dire les futurs prêtres. En février, nous nous rencontrons pour les problèmes pastoraux. Mais à la rencontre de février, nous changeons de diocèse. Donc, c’est une réunion tournante. En janvier, cela aussi est tournant en fonction du grand séminaire que nous mettons en priorité. Donc, nous résolvons les problèmes suivant les priorités. Cette année, nous nous retrouvons autour du grand séminaire St Pierre-St Paul à Kossodo, à Ouagadougou. Nous avons juste demandé à rencontrer le chef de l’Etat pour lui présenter nos vœux. Des vœux de santé pour lui, sa famille et ses collaborateurs. Des vœux de paix pour l’ensemble du Burkina. Nous savons que notre pays a été très éprouvé au cours de l’année 2016. Nous souhaitons réellement que l’année 2017 soit une année meilleure à tous égards et que la paix et la sécurité soient assurées pour tous, afin que nous puissions réellement travailler à la prospérité de notre pays, avec l’espoir également que cette année va nous permettre de progresser ensemble sur le chemin de la réconciliation tant désirée. Nous souhaitons que les Burkinabè se donnent la main, apaisent leurs cœurs et que nous nous mettions au travail pour la prospérité dans notre pays. Voilà la raison essentielle qui nous a amenés à Kosyam ».
Propos recueillis par Adama SIGUE
