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MATD : le PITJ de Soumane Touré suspendu

 Dans la matinée du jeudi 5 avril, les premiers responsables du ministère de l’Administration territoriale avaient tenu un langage de fermeté à Soumane Touré, Secrétaire général du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ), et son staff. Le MATD avait indiqué que la sortie du SG du PITJ sortait du cadre de ses missions et qu’il allait prendre ses responsabilités. Effectivement, la sanction n’a pas tardé, puisque le PITJ a été suspendu pour trois. C’est l’arrêté n°2018/MATD/SG/DGLPAP/DAPOE portant suspension du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) qui le stipule en son article 1 : « En application de l’article 30 de la loi n°032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant Charte des partis et formations au Burkina Faso, les activités du parti politique dénommé Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) sont suspendues, au motif que sa déclaration du 30 mars 2018 porte atteinte aux dispositions des articles 3,4, 20 et 21 de la loi ci-dessus mentionnées. La durée de la suspension est de trois mois à compter de la date de signature du présent arrêté ». Cet arrêté daté du 5 avril 2018, est signé du ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo.

 

CSC : l’identité du titulaire du poste de Directeur de la communication divise

 Qui est le Directeur de la Communication et des relations publiques du Conseil supérieur de la communication (CSC) ? Zongo Christian ou Evariste Bationo (intérimaire) ? Difficile de répondre à ces questions à partir des notes publiées, de part et d’autre, par le vice-président assurant l’intérim de la Présidence du CSC, Désiré Comboïgo, et par le Secrétaire général du CSC, Louis Modeste Ouédraogo. La note du vice-président date du 23 mars 2018 : «Le vice-président assurant l’intérim de la Présidence du Conseil supérieur de la communication, porte à la connaissance des usagers et de toute personne physique ou morale, que M. Christian P. Zongo, précédemment Directeur de la Communication et des Relations publiques du CSC, a été mis à la disposition de son ministère d’origine pour emploi, depuis le 22 février 2018. Par conséquent, le CSC se démarque de tout acte que l’intéressé viendrait à poser en son nom. Par ailleurs, il vous informe que l’intérim de la fonction de Directeur de la Communication et des relations publiques, est désormais assuré par M. Evariste Bationo, journaliste. Le CSC sait compter sur votre bonne compréhension et votre engagement à œuvrer avec lui pour relever les défis de la régulation. Veuillez agréer Mesdames, messieurs, l’expression de mes distinguées salutations ». Quant à la note du SG, elle date du 4 avril 2018 : « Un communiqué signé de monsieur le vice-président du CSC, diffusé sur les réseaux sociaux et affiché à l’intention du personnel, fait état de ce que M. Christian Zongo, Directeur de la Communication et des relations publiques,  ne fait plus partie du personnel du CSC au motif qu’il aurait été remis à  la disposition de son ministère d’origine. Par la présente, je tiens, en ma qualité de chef de l’administration du CSC, à informer l’opinion et les usagers qu’aucun acte valable n’a été pris à cet effet. Par conséquent, toute information, d’où qu’elle vienne, tendant à persuader du contraire, est à rejeter. M. Zongo Christian est en poste et occupe de plein droit ses fonctions de Directeur de la communication suivant l’arrêté N°2015-0003/CSC/CAB portant nomination de Directeurs en date du 23/03/2015 et reçoit de nous, toute la confiance et la considération qui seyent dans l’administration publique ».

  Putsch manqué du 16 septembre : le grand déballage commence aujourd’hui

 Les interrogatoires des 84 accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, débutent ce 6 avril 2018. Le procès a été suspendu le 31 mars dernier, audience au cours de laquelle les avocats de la défense ont décidé de se «retirer» après le rejet, par le tribunal, de plusieurs listes de témoins, dont celles présentées par les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Ces interrogatoires avec de grands déballages en perspective, pourraient permettre de situer l’opinion sur les responsabilités des uns et des autres dans le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015.

 Tribunal militaire : qui est le président Seidou Ouédraogo, récusé par la défense

 C’est l’un des acteurs-clé du procès du putsch manqué du 16 septembre en cours devant le tribunal militaire dont il est le président. Lui, c’est Seidou Ouédraogo. Les avocats de la défense avaient formulé une demande de récusation à son encontre. Nous sommes allés à la recherche d’informations complémentaires sur ce président du Tribunal militaire chargé de conduire l’un des procès les plus emblématiques de l’histoire du Burkina Faso. D’après nos informations, Seidou Ouédraogo ne transige pas avec le respect des principes et des règles. Il a dû, nous dit-on, en payer le prix, quelquefois, sous l’ancien régime dont certains étaient enclins à marchander certaines affaires. Seidou Ouédraogo est né le 20 janvier 1973 à Soubré en République de Côte d’Ivoire. Sur le plan professionnel, il est, depuis juillet 2013, le Président de Chambre à la Cour d’Appel de Ouagadougou. De son parcours professionnel, l’on retient également qu’il a été Conseiller à la Cour d’Appel de Ouagadougou (2012-2013), Président du Tribunal de Grande instance de Ouagadougou (2009-2012), Conseiller à la Cour d’Appel de Ouagadougou  (2008-2009), Président du Tribunal de Grande instance de Tenkodogo (2001-2008), Juge au siège au Tribunal de Travail de Ouagadougou (1999-2001), et Juge au siège au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou (1997-1999). Avant d’occuper ces postes, il a subi une formation professionnelle à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature de Ouagadougou (Burkina Faso) : obtention du diplôme de l’ENAM, section magistrature, de 1996 à 1997. On retrouve aussi ses traces à la Faculté de Droit et de Sciences politiques de l’Université de Ouagadougou : 1994 à 1995, maîtrise en droit option carrières judiciaires et 1991 à 1994, licence en droit option publique. Seidou Ouédraogo a décroché son baccalauréat série A4 en 1991 au Lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou et son BEPC au Lycée Mixte Montaigne de Ouagadougou. Mais tout a commencé à l’Ecole primaire privée parents d’élèves de Gounghin (Ouagadougou) quelques années plus tôt.

 Toma : les élèves saccagent et mettent à sac le domicile du proviseur du lycée provincial

 De la volaille tuée et emportée, des congélateurs vidés de leur contenu avant d’être détruits, des chaises et des tables saccagées, une antenne parabolique détruite,… ! Tels sont les dégâts matériels enregistrés dans la cour du proviseur du Lycée provincial de Nayala, Nayeté Yaya, après la furie des élèves dans la matinée du mercredi 4 avril 2018. Les élèves ont mis à sac la maison d’habitation de leur proviseur. Tout est parti de la suppression des 10 000  F CFA de l’Association des parents d’élèves, constituant les frais alloués aux professeurs principaux au niveau local. Cette suppression a été exigée par une circulaire signée du ministre de l’Education nationale. Cette mesure n’a pas été du goût des professeurs qui en bénéficiaient. Pour montrer leur mécontentement, les professeurs ont décidé de suspendre les devoirs et le calcul des moyennes. Ils ont demandé le départ immédiat et sans conditions du proviseur. Se sentant lésés dans cette affaire, les élèves entrent dans la danse en exigeant à leur tour le départ du chef de l’établissement avant toute reprise éventuelle des cours. Joint au téléphone, le proviseur fait constater que l’objectif des élèves « était de le tuer, lui et les membres de sa famille ». Il raconte avoir reçu l’information que les élèves venaient à son domicile. Il s’est alors mis à l’abri avec sa famille. Hier, jeudi 5 avril 2018, la tension était toujours vive dans la ville car le bruit courait que d’autres établissements de la ville s’apprêtaient à se joindre au mouvement et ce,  après la fermeture du lycée provincial de Nayala, décidée par le gouvernement. Le proviseur, lui, attend l’occasion pour fuir avec sa famille.

  Affaire Damiss : l’UNPIF dénonce des intimidations de la part d’un haut responsable de la Justice militaire

 Ceci est un communiqué de l’Union nationale de la presse indépendante du Faso (UNPIF), suite à l’affaire Adama Ouédraogo dit Damiss. Le communiqué est du président Souleymane Traoré.

« Le directeur de publication du journal Le Dossier, Adama Ouédraogo Damiss, arrêté le samedi 31 mars 2018 et placé en garde à vue, a été libéré le mardi 3 avril 2018 après son audition par un juge du tribunal militaire. En rappel, notre confrère a été auditionné sur les raisons de son retard à l’audience du procès du putsch du 17 septembre 2015, comme cela ressortait dans nos communiqués antérieurs. L’UNPIF se félicite des suites données par le juge à cette affaire qui a suscité l’indignation et la mobilisation, au regard de ses circonstances arbitraires et l’état de santé du concerné. Par ailleurs, un membre de l’Union, dans le cadre de la lutte pour les droits de notre confrère, a reçu des mises en garde d’un haut responsable de la Justice militaire. Nous condamnons ce comportement qui n’est ni plus ni moins que de l’intimidation et appelons les autorités à accepter la critique et la contradiction. L’Union nationale  de la presse indépendante du Faso reste plus que jamais déterminée et vigilante. Ses membres ne céderont devant aucune pression. Ils s’impliqueront dans la défense de la liberté d’expression et de la presse au Burkina Faso. Contre toutes les tentatives de prédation et de remise en cause de ces principes, ils lutteront ! En tout état de cause, elle appelle l’ensemble des confrères à resserrer les rangs dans la solidarité et la confraternité et à se tenir prêts pour les actions futures ».

 Soum : des salles de classe incendiées au CEG de Béléhedé

 Hier, jeudi 5 avril 2018, des individus armés ont attaqué le Collège d’enseignement général (CEG) de Béléhedé, village situé dans la commune de Tongomayel, région du Sahel dans la province du Soum. D’après nos informations, plusieurs salles de classes et une moto ont été incendiées. On ne déplore cependant aucune perte en vie humaine ni de blessé. Au moment où nous mettions sous presse, les forces de défense et de sécurité menaient un ratissage de la zone.

 Le Ministère de la Sécurité a désormais son site web

 

Ceci une information diffusée par la Direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la Sécurité.

 « Le ministre de la Sécurité, Clément. P Sawadogo, a procédé, ce jeudi 5 avril 2018, au lancement officiel du site web du ministère de la Sécurité. Ce tout nouveau site www.securite.gov.bf per-mettra non seulement d’informer les usagers, mais aussi de communiquer à l’interne du département de la Sécurité afin d’améliorer l’offre sécuritaire. Ce site est donc conçu pour répondre à notre ambition de satisfaire la communication institutionnelle, a indiqué Clément Sawadogo.  Je souhaite bon vent à notre site, qu’il soit ce canal qui va nous permettre de nous rapprocher plus des populations dans la résolution des problématiques d’ordre sécuritaire voire au-delà », a-t-il conclu. Avant de donner le clap de lancement du tout nouveau site, le ministre de la Sécurité a tenu à remercier particulièrement le Projet d’appui au renforcement de la Sécurité intérieure au Burkina (PARSIB), les équipes techniques de la Direction générale des transmissions et de l’informatique (DGTI) et la Direction de la communication et de la presse ministérielle, qui ont œuvré à offrir cette nouvelle passerelle à son département ».


Comments
  • bravos pour cette engagement ferme du gouvvernement.

    9 avril 2018

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