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  * Présidence du gouvernement de transition : l’Archevêque de Koupéla pressenti


POT-POURRI  

Présidence du gouvernement de transition : l’Archevêque de Koupéla pressenti

Une semaine après la démission de Blaise Compaoré, le pays est toujours à la recherche de  l’homme ou de la femme providentiel qui va diriger la transition jusqu’à la prochaine élection présidentielle.  Chacun y va de ses pronostics sur la personnalité qui devra assumer cette lourde responsabilité. Déjà, certaines sources évoquent le nom de l’archevêque de Koupéla, Mgr Séraphin François Rouamba. En tout cas, son nom revient le plus souvent.

 

*Saccage du domicile de François Compaoré : plusieurs  documents confidentiels  trouvés

 

L’insurrection populaire suivie de pillages et incendies des domiciles de certains proches du régime, continuera encore de faire des vagues. Mais celle qui fait le plus le buzz est  la résidence de François Compaoré, où lors de son pillage et saccage, plusieurs documents confidentiels ont été découverts. Il s’agit de la lettre d’un  marabout demandant à  François Compaoré de lui « faire parvenir des dabas rapidement »,  tout en soulignant avoir reçu le tracteur. Dans le même document, se trouve une lettre datée du 13 juin 1998 où  l’artiste-musicienne Adji sollicitait le soutien financier de François Compaoré, pour aller  rendre visite à son « mari victime d’un accident de la circulation routière et évacué depuis 6 mois en France pour des soins ». Il y a également un document sur une causerie  entre Norbert Zongo et Etienne Traoré, sans oublier que les noms de certaines personnalités de l’actuelle opposition  figurent dans lesdits documents.

 

*  Incendie de l’Assemblée nationale : Benjamine Douamba se porte très bien

 

Benjamine Douamba, députée à l’Assemblée nationale, élue sous la bannière du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), n’est pas souffrante, contrairement à ce qu’ont laissé croire certaines rumeurs. Elle n’est ni dans un état critique, ni internée dans une clinique. La députée de la majorité présidentielle se porte très bien et est dans un lieu sûr, selon un de ses proches. En effet, une rumeur avait annoncé qu’elle avait été piétinée par un véhicule, le 30 octobre dernier à l’Assemblée nationale où devait se dérouler le vote du projet de loi portant modification de l’article 37 de la Constitution. Les colporteurs de ces mêmes rumeurs précisaient qu’elle aurait eu les membres fracturés et serait internée dans une clinique de la place pour des soins.

 

 

* Le domicile de l’ex-ministre Arthur Kafando, l’a échappé belle

 

Ses bons rapports avec son voisinage immédiat l’auront sauvé. En effet, Arthur Kafando, l’ex-ministre burkinabè en charge du Commerce, a certainement poussé un ouf de soulagement en apprenant que son domicile sis au quartier Zempasgho à Ouagadougou, a finalement échappé à la furie dévastatrice de manifestants qui avaient pris d’assaut son domicile privé en vue de le brûler. Face à la foule déchaînée, le voisinage serait intervenu pour demander pardon aux croquants. L’homme qui, comme bien d’autres  caciques de l’ancien régime, a pris le chemin de l’exil, peut donc louer le Ciel de voir son domicile épargné.

 

* Jean-Paul Konseibo célèbre les funérailles de son père

 

Les funérailles chrétiennes de feu Joachim Konseibo dit « Karensaaba Joachim », catéchiste  à la retraite, qui n’est autre que le père de Jean-Paul Konseibo, secrétaire général du Conseil supérieur de la communication (CSC), débutent ce jour 7 novembre pour prendre fin le 8 novembre 2014. Ce sera à Guilongou, quartier Bendogo, dans la commune de Ziniaré. Elles seront marquées par une veillée de prière à 20h, le vendredi 7 novembre, suivie le lendemain d’une grande messe à l’église Saint Paul de Guilongou à 8h. Suivra enfin la bénédiction de la tombe au domicile familial.

 

* Léon Yougbaré fera-t-il valoir ses droits à la retraite ?

 

Léon Yougbaré, Directeur du protocole d’Etat, aurait manifesté son désir de mettre un terme à sa réquisition par l’Etat. L’homme à l’éternel boubou, dont la silhouette a toujours plané aux côtés de Blaise Compaoré, on le sait, avait été réquisitionné pour offrir ses services à l’Etat pour ne pas dire à l’ex-président Compaoré, puisqu’il avait atteint l’âge de la retraite.  Les nouvelles autorités au pouvoir lui auraient trouvé un successeur à part entière, qui n’est autre que l’adjoint au directeur, en la personne de Bayala.

 

 

* Le député Eddie Komboïgo au Sénégal ?

 

Où est passé Eddie Komboigo, désormais ex-député du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à l’Assemblée nationale ? Selon certaines sources, il  se serait refugié au Sénégal avec toute sa famille, après les événements des 30 et 31 octobre derniers qui auront vu son domicile partir en fumée.

 

* Situation nationale : Maxime Kaboré l’a échappé belle

 

Lors des manifestations du 30 octobre, bien des domiciles de responsables du CDP et du Front républicain ont été détruits et pillés. On apprend de source digne de foi, que Maxime Kaboré l’a échappé belle. En effet, les manifestants sont arrivés pour mettre le feu à son domicile, mais ils ont trouvé sur les lieux le propriétaire de la cour qui leur a fait comprendre que ce n’est pas la maison de Maxime, puisque celui-ci était en location.

 

 

Soulèvement populaire : les condoléances du chef de file de l’opposition

 

Ceci est un communiqué de presse du service de communication du chef de file de l’Opposition politique. Il rend compte de la visite que le chef de file de l’Opposition a rendue aux familles des personnes décédées. Lisez !

 

« Une délégation de l’Opposition conduite par son Chef de file, M. Zéphirin Diabré, a entamé ce jeudi matin des visites aux familles des personnes décédées lors du soulèvement populaire du 30 Octobre 2014. Faisaient partie de la délégation, le Président de l’Espoir, Jean Hubert Bazié ; le Président du RDS, François O. Ouédraogo ; le Président du RDR, Bruno Nabaloum ; le Président du PNDS, Yumanli Lompo ; et le Président du PEND, Evrard Sorgho.

La délégation est allée présenter ses condoléances à la famille de Ebou Joséphine Kambiné, à Pissy, puis à celle de Gaston Karambiré à Nonssin. La troisième famille visitée est celle de Jacob W. Tondé, résidant à Kamsonghin.

Dans ces trois familles visitées, la délégation a, au nom de tous les partis de l’Opposition politique, présenté leurs condoléances et leur grande solidarité en ces douloureuses épreuves.

La délégation compte poursuivre ses visites aux familles des martyrs, dans les tous prochains jours. »

 

 

* Réunion de haut niveau de la CEDEAO sur le Burkina : on a échappé à un pugilat

 

 Les représentants de la société civile et ceux de l’ex- majorité politique  ont failli en venir aux mains, lors de la réunion de haut niveau de la CEDEAO sur le Burkina,  le 5 novembre dernier à Ouagadougou.  En effet, les premiers ont été surpris de voir autour de la table de négociation,  une délégation de l’ex-majorité dont la participation  n’avait pas été annoncée dans l’ordre du jour proposé par les émissaires de la CEDEAO. Toute chose qui a suscité la colère  de certains membres de la société civile et  de  l’Opposition politique. Il a fallu l’intervention de la sécurité pour  calmer les esprits. Les deux délégations  ont donc claqué la porte, estimant qu’elles ne pouvaient, en aucun cas,  s’asseoir sur la même table de négociations que leurs bourreaux (l’ex- Majorité)  pendant que leurs morts ne sont pas  encore enterrés.  Il a fallu environ une demi- heure pour que les protestataires   reviennent à la table de discussions,  après qu’ils ont eu l’assurance que l’ex-majorité a quitté la salle. Un départ qui s’est passé dans la plus grande discrétion, puisque la délégation est ressortie par une porte-dérobée pour fuir les regards des uns et des autres.

 

 

*Transition au Burkina : les critères d’éligibilité de la société civile

 

Lors des  concertations entre les chefs d’Etat ghanéen, sénégalais et nigérian et les composantes de la société burkinabè,  le 5 novembre dernier, demande avait été faite à chaque partie prenante de proposer les noms de trois personnalités de son choix. Pour en savoir davantage sur les critères d’éligibilité retenus, nous avons approché Marcel Tankoano du M21 qui  a fait savoir que celui ou celle devant assurer la transition ne doit  être ni militaire, ni ancien militaire, ni ancien chef d’Etat.

 

*Situation nationale : pourquoi le président du Conseil constitutionnel est-il toujours seul aux rencontres ?

 

La présence de Dé Albert Millogo, président du Conseil constitutionnel, seul aux différentes rencontres et concertations, a attiré l’attention de plus d’une personne. En effet, que ce soit lors de la rencontre entre le Lieutenant-colonel Yacouba Zida, le 4 novembre au Conseil économique et social (CES), et les forces vives de la nation ou de la rencontre des trois chefs d’Etat avec les différentes composantes, l’homme arrivait toujours seul, sans les autres membres de l’institution. Or, à ce que l’on sache, ils  sont au nombre de neuf. Pour une si grande institution, il y a de quoi se poser des questions. Le torchon brûlerait-il entre lui et les autres membres depuis l’assassinat du juge Salifou Nébié comme le racontent certaines sources ? La question reste posée.

 

 

 

*Pillage et saccage de la résidence de François Compaoré : des maisons de photocopies se frottent les mains

 

Les documents et autres photos retrouvés au domicile du frère cadet de l’ex- président burkinabè ont permis à bien des maisons de photocopies de se frotter les mains. En effet, ils étaient nombreux les Ouagalais qui ont pris d’assaut lesdites maisons pour photocopier les documents et photos qui leur tombaient sous la main. Jusqu’à présent, certains jeunes Burkinabè,  arrêtés aux abords des voies, proposent aux Ouagalais les photocopies de ces documents. En tout cas, beaucoup ont fait de bonnes affaires dans cette situation.

 

Situation nationale : le  CATC plaide pour un pouvoir civil

 

Le Comité d’action pour une transition civile (CATC) a animé une conférence de presse le 6  novembre  2014 à Ouagadougou, pour exhorter les militaires à remettre, le plus rapidement possible, le pouvoir aux civils.  Le comité qui est un ensemble de plusieurs organisations de la société civile,  entend joindre sa voix aux autres forces vives de la nation, pour que les militaires remettent le pouvoir aux civils. Il a par ailleurs appelé tous les acteurs et parties  prenantes du processus à faire une analyse froide et sans complaisance de la situation, en vue de trouver une solution rapide à la crise que connaît le Burkina.


Comments
  • Et pourtant il y a cette brave dame discrète, travailleuse de la société civile. Elle a fait ses preuves au MAET, à la CEA. Mme. OUEDRAOGO Joséphine / GUISSOU peut bient conduire cette transition

    7 novembre 2014
  • Écoutez, dans cette crise inédite ou épreuve qui a des implications sécuritaires, économiques et sociales; il faut une consolidation indépendante de la sortie de crise à travers des organes de Transition Démocratique! Dans milieux politiques ( opposition, société civile, ex majorité ) économiques, sociales, religieux et traditionnelles, il existe des patriotes. Afin que les dispositifs consensuels qui permettent au Burkina Faso de sortir la tête de l’eau sans trop de dommage, il faut éviter autant que faire se peut les exclusions systématiques et les stigmatisations qui ne nous avance pas ! Nous croyons que ce que le peuple burkinabé attends, c’est la stabilité, la paix et un Changement Sociale aux bénéfices de tous ! Pour cela, il faut éviter de reproduire les schémas du passé récent! Pour cela, nous croyons que l’audace pour la structuration des institutions d’une Transition Crédible et Consensuelle est en marche dans un espace de démocratie, de liberté et de Développements ! C’est le plus IMPORTANT! Salut!

    7 novembre 2014
  • concernant la personnalité pour la transition ,je propose aussi le Professeur Laurent BADO. En plus d’enseigner le Droit administratif, il a dirigé l’ ENAM à deux reprises. il a même relevé une structure administrative en faillite avant de rendre sa démission. chose que le ministre d’ alors n’ a jamais compris, lui qui ne savait pas que l’homme n’était pas un être cupide.

    7 novembre 2014
  • Je pense que sa sera un bon choix l’évêque de koupela ,c’est pas parce que l’église catholique avait une position de neutralité ,mais la vérité doit être dit à tout moment à n’importe la quelle situation et le ministère de l l’église peut nous conduire à cette transition

    7 novembre 2014
  • Bonsoir au journal le Pays. On se souvient que l’abbé Rouamba Seraphin avait dirigé le furum national dans les années 90 qui avait échoué. Comme récompense il avait été nommé évêque de Koupela avant d’être propulsé archevêque pour humilier Monseigneur Enselme Titiama Sanou un homme de Dieu intègre. Cet intermède avait consacré la politisation de l’église famille dr Dieu. On sursure même que l’intéresse avait été proposé au Vatican en opposition à la candidature de l’actuel Cardinal pour occuper le p poste. L’église chercherait elle à absoudre Blaise Comparé de ses crimes. Wait and see.

    7 novembre 2014
  • Je suis desole mais l’arccheveque de KOUPELA n’est pas la personne indiquee car il etait un conseiller occulte de Blaise Compaore .

    8 novembre 2014
  • J’ai été témoin dans les années 90. avant qu’il ne soit évêque. Cet homme était un soutien de Blaise Compaoré. Alors que l’opposition avait appelé au boycott de l’élection présidentielle, cet homme au lieu d’être neutre, a appelé les fidèles à la fin de la messe d’appeler voter. c’était à la cathédrale de Ouagadougou

    9 novembre 2014

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