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RECONCILIATION NATIONALE


Dans le cadre de sa mission, le ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale Zéphirin Diabré a   été reçu par le  président du Conseil supérieur de la communication Mathias Tankoano.

 

« C’est une visite à la fois de courtoisie et de travail que le ministère en charge de la réconciliation nationale a rendu au président  du Conseil supérieur de la communication et à son équipe , dans le cadre des contacts ciblés, pour prendre contact avec son institution et lui dérouler un peu la manière dont le cheminement de la réconciliation doit se passer »  a indiqué le ministre en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré à sa sortie d’audience avec le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Mathias Tankoano. Pour ce dernier, la communication joue un rôle très important dans le succès  de l’entreprise de la réconciliation nationale. Et d’ajouter que « ce qui nous divise doit être adouci et exacerbé par les paroles des uns et des autres,  or le CSC  dans son rôle de gendarme   veille dans le respect de la liberté d’expressions à ce que les gens sachent que leur liberté s’arrête là où commence celle des autres et celle de la Nation. A son avis, il était donc important, de  venir expliquer ce que son ministère fait et solliciter par la même occasion, le concours du président du CSC. « La démarche de la réconciliation nationale qui en est à sa troisième édition  voulue cette fois ci par le président du Faso est une initiative que nous espérons être la dernière » a confié le ministre en charge de la réconciliation nationale.  

 

L’observatoire national des faits religieux

 

Quant au président du CSC Mathias Tankoano, il s’est réjoui de la visite du ministre en charge  de la réconciliation nationale et de la cohésion nationale. « Nous avons tenu à le féliciter pour avoir accepté en tant ancien chef  de file de l’opposition de travailler à réconcilier    les filles et les fils de ce pays »a-t-il declaré.  Et d’ajouter « certains disent que le Burkina n’a pas un problème de  réconciliation ». A l’entendre, « personne aujourd’hui au Burkina ne peut occulter le fait qu’il y a tellement de fractures dans tous les domaines qu’on a besoin de s’asseoir pour se parler ».  Et de poursuivre que « nous avons eu l’occasion aujourd’hui d’écouter le ministre d’Etat nous exposer sa vison, sa feuille de route. Je crois que nous avons été édifiés, satisfaits. Et nous avons marqué notre totale disponibilité à accompagner le ministre et ses collaborateurs pour la réussite de cette mission importante pour notre pays » . A en croire Mathias Tankoano, le CSC fait partie de l’observatoire national des faits religieux où il dispose des éléments pouvant être  reversés pour le travail de réflexion au niveau du ministère chargé de la réconciliation nationale.  La question des émissions interactives n’est pas passée sous silence. Selon les dires du président du CSC, «  nous avons  par jour nous 33 émissions interactives  où nous formons l’opinion à travers les interventions des uns et des autres »a-t-il dit. Il  renchérit que : « c’est pour nous l’occasion de  lancer encore un appel aux citoyens et aux citoyennes pour que chacun puisse comprendre que les mots que nous prononçons au jour d’aujourd’hui peuvent être des mots d’apaisements,  et peuvent aussi être des flèches  qui peuvent toujours blesser ».  Et il continue en ces termes que : « nous avons pris donc l’engagement de former les animateurs de ses émissions afin qu’ils soient au parfum de cette démarche pour que nous nous inscrivons résolument dans  le processus de réconciliation ».

 

Rahamatou SANON

 

 


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