HomeA la uneREHABILITATION DU CHEMIN DE FER ABIDJAN-OUAGA-KAYA : En entendant la rencontre avec le Groupe Bolloré

REHABILITATION DU CHEMIN DE FER ABIDJAN-OUAGA-KAYA : En entendant la rencontre avec le Groupe Bolloré


Le ministre ivoirien en charge des transports, Amadou Koné, a séjourné du 12 au 14 mars 2017 à Ouagadougou, pour une visite d’amitié et de travail.  Avec son homologue burkinabè, Souleymane Soulama, les deux ont,  durant deux jours d’intenses réflexions,  travaillé à renforcer les liens de coopération et d’amitié en matière de transports entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

 

Le démarrage des travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya n’est pas pour bientôt. C’est du moins ce qui ressort des conclusions des séances de travail que le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Souleymane Soulama, a eues à Ouagadougou, avec son homologue ivoirien, Amadou Koné,   du 13 au 14 mars dernier. En effet, selon le communiqué final paraphé et signé par les deux ministres, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont reconnu  la nécessité du démarrage immédiat des travaux et souhaitent par conséquent  rencontrer   les  premiers responsables du Groupe Bolloré au plus tard le 15 avril prochain, pour échanger sur les conditions de la convention  de concession en sa dernière annexe. Selon le   ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Souleymane Soulama, cette annexe porte sur les mécanismes de compensation et d’indemnisation au cas où une des parties déciderait de rompre le contrat. « Nous avons pris l’engagement de rencontrer  les premiers responsables du Groupe Bolloré pour pouvoir lever cette difficulté afin que nous puissions tout de suite  démarrer les travaux  de réhabilitation de ce chemin de fer qui nous tient à  cœur, car un pays ne peut pas se développer sans les rails », a-t-il soutenu. Sur ce point, le ministre ivoirien en charge des Transports, Amadou Koné, a relevé qu’il n’y a pas matière à s’inquiéter. « Nous avons bon espoir que les choses vont se passer assez rapidement, car il y a de la bonne volonté de part et d’autre », a-t-il confirmé.

 

Des recommandations pour renforcer  la fluidité des transports et de la sécurité routière

 

D’autres sujets d’intérêt général ont été abordés au cours des échanges que le ministre ivoirien en charge des Transports, Amadou Koné, a eus avec son homologue burkinabè. Il s’agit de la fluidité des transports et de la sécurité routière le long du corridor Abidjan-Ouagadougou, mais aussi du renforcement de la coopération aéronautique.   Sur le premier point relatif à la fluidité des transports et de la sécurité routière le long du corridor Abidjan-Ouagadougou, les transporteurs routiers ont émis des inquiétudes. Lesquelles inquiétudes ont trouvé solution au cours des échanges.  Faisant ainsi l’état de la mise en œuvre de la déclaration de Cotonou du 23 septembre 2016, les deux délégations ont noté l’impérieuse nécessité de la mise en œuvre intégrale du règlement 14. Il s’agit, entre autres, du délestage des camions en surcharge et plus particulièrement du transport des produits spéciaux, notamment le fuel, le béton liquide, le lait, l’huile, etc., de la nécessité de poursuivre les campagnes de sensibilisation, de la nécessité de poursuivre la communication à l’endroit des plateformes générant plus de 200 000 tonnes de fret par an. A cela, s’ajoutent le partage d’expérience des structures en charge de la  sécurité routière des deux pays, en l’occurrence l’Office national de la sécurité routière (ONASER) et l’Office de sécurité routière (OSER), le projet de mémorandum portant sur l’authentification des permis de conduire et des cartes grises. Au titre de la coopération en matière de transport aérien, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire  ont convenu de renforcer l’Accord de services aériens (ASA) et celui relatif aux opérations de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, signés le 29 juillet 2016.  Pour une mise en œuvre efficiente des ces différents points inscrits dans le communiqué final, un comité technique de suivi a été mis en place.

 

Mamouda TANKOANO

 

 


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