HomeEchos des provincesREJET DE LA PLAINTE DEPOSEE SUITE A L’AGRESSION D’UN ENSEIGNANT DANS LE BOULKIEMDE:Les syndicats de l’éducation nationale mécontents

REJET DE LA PLAINTE DEPOSEE SUITE A L’AGRESSION D’UN ENSEIGNANT DANS LE BOULKIEMDE:Les syndicats de l’éducation nationale mécontents


Les syndicats de l’éducation nationale section Boulkièmdé (SYNATEB, SATEB, SNEAB, SYNATRAS) ont organisé, le 23 janvier 2015 à la Direction régionale de l’éducation nationale du Centre-Ouest (DRENA/COS), un sit-in pour réclamer de l’administration, une gestion judicieuse du dossier de leur collègue, Koudbi Zongo, agressé par un agent des Eaux et forêts dans l’exercice de ses fonctions, le 15 octobre 2014.

Les syndicats des enseignants du Boulkièmdé ne sont pas contents de la décision de justice rendue le 22 janvier dernier suite à la plainte de leur collègue, Koudbi Zongo, directeur de l’école de Nandiala « C », agressé le 15 octobre dernier par un agent des Eaux et forêts. C’est donc tout remontés qu’ils ont organisé un sit-in au lendemain de la décision pour réclamer une gestion judicieuse du dossier. Accusé d’avoir entretenu des relations avec son épouse, un agent des Eaux et forêts s’était rendu à l’école de « l’amant de sa femme », Koudbi Zongo, et tabassé copieusement celui-ci sous le regard impuissant des élèves. Un acte qui avait suscité l’indignation et la colère des enseignants qui, à travers leurs différents syndicats (SYNATEB, SATEB, SNEAB, SYNATRAS), ont qualifié l’acte de violation grave du service. Pour que réparation soit faite, la victime avait déposé une plainte auprès de la juridiction de Koudougou pour violation des franchises scolaires. Contre toute attente, la décision tombée le 22 janvier 2015 a fait savoir que le dossier est vide.

Un arrêt de travail en vue

Toute chose qui a créé la colère des enseignants qui disent ne rien comprendre de la décision. « Le procureur lui-même nous a reçus et nous avons déposé notre plainte en bonne et due forme en payant les 50 000 F CFA exigés. Nous ne comprenons pas pourquoi on revient nous dire, le 22 janvier dernier, que le dossier est vide», a martelé le SG du SYNATEB/Boulkièmdé, Koffi Ramdé. Selon les mécontents, ils entendaient manifester leur colère aussi bien contre la décision de justice   que la passivité de l’administration qui, jusque- là, avait usé de son pouvoir pour empêcher tout mouvement de rassemblement. Faisant allusion à la loi 13-98 AN portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la Fonction publique qui stipule, en son article 46, que l’Etat a le devoir de protéger les agents dans leurs lieux de service quand ils sont menacés, injuriés ou frappés dans l’exercice de leurs fonctions, le collectif des syndicats s’est demandé pourquoi l’administration ne s’est pas entourée des services d’un avocat pour un verdict franc. « Malgré le fait que l’agresseur soit passé dans toute la chaîne de l’administration pour menacer de mort l’enseignant si celui-ci n’était pas affecté, cette dernière n’a pas réagi. Aussi, pendant que nous nous apprêtions à aller en sit-in pour protester contre le manque de volonté de l’administration à gérer le dossier, nous apprenions que la DPENA est vide. Cela nous conforte dans notre analyse qu’elle veut volontairement taire l’affaire», a déploré Koffi Ramdé. Pour sa part, la DRENA/COS, Bernadette Ramdé, a estimé que les syndicats peuvent juger insuffisantes les actions menées par l’administration, mais celle-ci n’est pas restée indifférente. «L’administration a d’abord mis M. Zongo en sécurité en l’affectant. Même après cela, l’inspecteur de la circonscription avait engagé sans succès un dossier en justice pour violation du domaine scolaire », a-t-elle indiqué. Pour ce qui est de la déclaration, elle a promis de la remettre à qui de droit. En attendant le jugement pour les coups et blessures ce jour 26 janvier, les syndicats ont appelé leurs militants à observer un arrêt ferme de travail de 72h, du lundi 2 février au mercredi 4 février 2015, sur toute l’étendue de la province.

Modeste BATIONO


Comments
  • CET ENSEIGNANT A MERITE SES EXCES DE LIBIDO;TU AS TORD CAR JE PENSE QUE L’AGENT COCCUFIE A ETE SIMPLE POUR CETTE BASTONNADE CORRECTIVE,LA FEMME D’AUTRUI EST SACRÉE,FAUT LE FRAPPER ENCORE………………………………….;

    26 janvier 2015
  • Encore une histoire de fesses et les enseignants ne disent rien. C’est la violation des franchises scolaires qui les intéressent. Chers éducateurs sachez que couchez avec la femme d’autrui est pire que la violation des franchises scolaires.

    26 janvier 2015
  • Désolé pour le forestier; je pense que cet individu ne mérite pas d’être enseignant; un enseignant est celui qui instruit et éduque non pas celui qui va en encontre des bonnes mœurs .j’ai honte à sa place. Ces genres de personnes sont a bannir dans nos sociétés. qu’est ce que ce type peut enseigner a nos enfants?…

    26 janvier 2015
  • Messieurs les syndicalistes, vous êtes déplorables et ridicules. Vous êtes ignorants en procédures judiciaires. Je vous conseille de vous attachez les services d’un avocat car la qualification du fait juridique n’est pas plausible et ne peut pas être retenu. Le procureur a le devoir de recevoir toute plainte et d’ouvrir une enquête à partir des premiers éléments contenus dans la plainte mais la réception d’une plainte ne signifie pas la conduite d’une procédure jusqu’à un procès. Et dans le cas d’espèce, la qualification du fait pose problème. Il aurait peut-être fallu le qualifier autrement, par exemple atteinte à l’intégrité physique de M. ZONGO, agressions, coups et blessures volontaires… Si la plainte porte sur l’un des actes sus-qualifiés, je serai très surpris que le Procureur parle de vacuité du dossier. Apprenez à être perspicaces. Dans un État de droit, on ne devrait pas manifester pour manifester.

    26 janvier 2015
  • L’enseignant à posé un acte codamnable certes mais cela n’autorise pas le mari codifié à violer le domaine scolaire. Qu’il s’en prenne à da femme qui a la jambe légère. Je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un cas de viol. Si le mari avai tabassé proprement l’enseignant hors de l’enceinte scolaire il n’y avait rien à dire.

    26 janvier 2015
    • fraprer l’enseignan n’est pas la solution. si vous avez une femme qui ouvre son sexe à tout passant, cè à elle qu’il fo demander des comptes.sinon vous allez passer votre temps à frapper les gens seulement.

      27 janvier 2015
  • Que le forestier sache que son ex femme ne l’aime plus. Une jour si elle a occasion de rencontrer le Procureur ou quiconque qu’elle aime alors, elle ouvrira ses cuisses et lui osera encore d’aller en justice frapper le procureur ou dans un autre service. Je t’aurai donné raison si tu avais surpris Mme et l’enseignant sur ton lit conjugal. Vas te trouver une autre et laisse celle avec Mr l’enseignant qui est le nouveau conquis de ton ex dame.

    29 janvier 2015

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