REPRISE DES COMBATS SUR FOND DE POURPARLERS A LUANDA : La RDC connaitra-t-elle- jamais la paix ?
Le cessez-le-feu décrété par Luanda n’aura duré que le temps d’un feu de paille. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, les combats ont repris dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) entre les groupes armés progouvernementaux encore appelés Wazalendo et les rebelles du M23 soutenus par Kigali. La reprise des combats serait, selon plusieurs sources, à l’initiative des frontistes contre le gouvernement de Kinshasa, qui cherchent à contrôler le territoire très riche en minerais du Nord- Kivu, la zone de Walikale et cela passe par la prise de la ville de Pinga, une importante base de l’armée congolaise et ses alliés où se trouve un aérodrome stratégique.
En attendant de revenir sur les conséquences de cette nouvelle flambée de violences en RDC, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle vient, quelque peu, saper les efforts diplomatiques du président angolais, Joao Lourenço, visant à apaiser les tensions avec le Rwanda.
La reprise des combats en pleines négociations, est la preuve que Congolais et Rwandais négocient le poignard dans le dos
En effet, pas plus tard que le 19 octobre dernier, le médiateur angolais avait eu une conversation téléphonique avec les deux chefs d’Etat en froid et cela, suite à la cinquième réunion ministérielle tenue à Luanda, le 12 octobre 2024 et qui avait laissé entrevoir une accalmie. Et c’est au moment où l’Angola devait soumettre aux négociateurs des deux parties, un concept des opérations (Conops), du nom de ce document stratégique qui prend en compte les préoccupations des deux belligérants, que les hostilités ont repris. L’on peut donc s’interroger sur la sincérité des échanges entre les protagonistes. La reprise des combats en pleines négociations, est la preuve que Congolais et Rwandais négocient le poignard dans le dos. On sait, en effet, que l’issue des pourparlers est souvent déterminée par les rapports de force sur le terrain. Dans un tel cas de figure, les rebelles à la solde de Kigali seraient en train de marquer de nombreux points en avançant presque sans résistance face à une armée congolaise qui semble avoir levé le pied ou qui, simplement, ne fait pas le poids face à un adversaire très déterminé.
Mais quels que soient les motivations et les objectifs de cette nouvelle offensive des rebelles du M23, elle est lourde de conséquences pour les populations civiles. Car, les combats très violents ont occasionné des déplacements massifs de populations. Alors que l’on dénombre une dizaine de civils tués, des centaines d’enfants, en majorité des femmes et des enfants, affluent, selon certaines sources, dans la ville de Pinga et sous une pluie battante. L’on n’est donc pas loin du drame humanitaire au moment où la communauté internationale, quelque peu blasée par ce conflit qui s’éternise, a le regard tourné vers l’autre point chaud de la planète qu’est la bande de Gaza et le Liban où Israël mène de violentes opérations militaires. Au plan politique, le rapport de forces nettement défavorable aux combattants pro-gouvernementaux, ne peut manquer de susciter certaines interrogations dont la principale est celle de la loyauté des troupes au régime du président Félix Tshisekedi.
La RDC est en droit d’attendre de la communauté internationale, qu’elle accentue la pression sur le régime de Paul Kagame
Au-delà de cette question de la loyauté de l’armée, le doute aussi s’installe sur la capacité du président Tshisekedi à faire face au cancer qui ronge l’Est de son pays et qui, avec ce nouveau développement, menace d’entrer dans une phase de métastase. Toutes ces interrogations, pour l’instant, sans réponse, devraient pousser le régime de Kinshasa à ravaler son orgueil et descendre de son piédestal pour donner toutes les chances aux négociations en cours à Luanda. D’un point de vue stratégique, cela peut même avoir son pesant d’or dans la mesure où ces négociations peuvent permettre à Kinshasa de gagner du temps pour réorganiser son armée. Ce n’est donc plus une question de choix politique mais plus une question de survie. Mais la question que l’on peut se poser, est la suivante : Félix Tshisekedi peut-il avoir de lui-même ce courage s’il n’y est pas contraint par sa base politique et donc par les populations ? On peut en douter et c’est en raison de cela que l’on est en droit d’espérer des forces vives de la nation congolaise, un sursaut patriotique différent de celui qu’elles ont jusque-là montré et qui a consisté en des manifestations organisées en direction des chancelleries occidentales et des institutions onusiennes pour dénoncer leur impéritie face à la crise sécuritaire qui secoue le pays. Ces forces vives se doivent d’être plus sensibles aux souffrances de leurs compatriotes de la région tourmentée du Nord-Kivu et exiger du pouvoir politique, une attitude plus favorable face aux négociations qui, pour l’instant, constituent la seule porte de sortie de cette géhenne imposée aux innocentes populations de la RDC.
Cela dit, la RDC est en droit d’attendre de la communauté internationale, et en vertu des règles qui régissent la marche du monde, qu’elle accentue la pression sur le régime de Paul Kagame afin qu’il cesse ses actions de déstabilisation à l’endroit de son voisin. Le Rwanda lui-même doit comprendre que la politique belliciste en direction de ses voisins, ne peut indéfiniment prospérer. Car, les rebellions qu’il alimente finiront toujours comme tous les monstres, par dévorer leurs géniteurs.
« Le Pays »
CESAR
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Kagame a maintes fois dit qu’il n’y a aucun soldat rwandais sur le territoire congolais. Son ministre des affaires étrangères Nduhungirehe l’ à limpidement dit à la ministre congolaise Thérèse Wagner. Le Rwanda n’est conséquemment pas concerné par la guerre en RDC qui est une guerre strictement interne, selon Kagame. Même un malade mental comprend parfaitement que Kagame ne reviendra pas à ce qu,il a dit.
4 novembre 2024Les négociations de Luanda est une mise en scène pathétique.
Se pose alors la question de savoir si Tshisekedi a compris et intégré la signification du mot Président ou chef de l’Etat. Il est manifestement un amuseur de galeries.
Le problème est Tshisekedi et nullement Kagame.
Ce qui est encore étonnant, il ignore que UPDF=RDF et Museveni est le père et Kagame le fils. Tshisekedi est allé voir le père pour lui demander d’agir contre le fils c’est-à-dire contre lui-même.
Tshisekedi a-t-il des conseillers et les écoute? Dans l’affirmative, ils sont de piètre qualité.
Son pays est militairement agressé. Plusieurs morts et blessés congolais en sus de plus de 7 millions de déplacés de guerre. L’auteur de ces méfaits est connu: Kagame.
Au lieu de prouver aux Congolais qu’il est effectivement commandant en chef des FARDC et chef de l’état c’est-à-dire combattre le mal jusqu’aux racines, il fait le tours du monde en pleurnichant et implore les cieux invisibles pour qu’ils viennent accomplir sa mission. Il ne comprend visiblement pas les sens des mots honneur et dignité. Les pleurnichards n’ont aucune place dans la cour des hommes respectables. Pour exiger le respect, il faut d’abord prouver qu’on le mérite. Tshisekedi ne l’a jamais prouver. La parfaite illustration est: il est allé se prosterner devant le père de Kagame; il a envoyé sa ministre à Luander pour bavarder avec le ministre de Kagame qui l’a déjà ridiculisée. Question : combien coûtent les voyages sans fin de Tshisekedi et sa ministre bien entourée des Congolais voyageurs appelés experts en verbiage. TSHISEKEDI a trouvé un sujet qui peut intéresser Kagame LESFDLR et leur neutralisation. Le mal n’est plus Kagame mais les pauvres FDLR, devenues les animaux sans maître. Que le Plus Haut ait pitié des Congolais.
Les FDLR
CESAR
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UPDF+RDF et RDF=UPDF
5 novembre 2024Museveni est le père ou maître à penser incontesté de Kagame et celui-ci est le fils de Museveni, le tout dans le bonheur comme dans le malheur.
Ce qui sépare le père et le fils est de loin inférieur à ce qui les unit.
Il s’ensuit que même une personne dépourvue de discernement ne penser une seconde que les UPDF peuvent combattre les RDF ou le père combattre le fils et inversement.
A Kisangani, le problème était le partage des butins. UPDF accusait RDF d’avoir pris un gros morceau et RDF accusaient UPDF d’avoir pris un gros morceau. Ils n’ont pas pu s’entendre quant au partage équitable du gâteau. Elles ont alors dégainé et les armes ont parlé. Les RDF ont vaincu les UPDF mais cela n’a eu aucun effet quant à leur lien de fraternité. Il en fut de même du côté des pères et fils.
Dans le cas présent, le problème en RDC est Tshisekedi dit Président et nullement Kagame ou quiconque autre.
En effet, au regard des faits, il est raisonnable de se poser la question de savoir si le Président congolais comprend la signification du mot Président ou chef de l’Etat, commandant suprême des FARDC. Il est devenu un expert en infamies contre Kagame et dans les tours du monde. Ces infamies ont été et sont inopérantes.
Comme a dit Kagame, il n’a rien compris aux règles du jeu en relations internationales. Le comble est qu’il a, semble-t-il, des conseillers diplômés des universités européennes, américaines en l’occurrence etc.
Les faits ne sont pas à prouver car ils sont établis. La RDC a été militairement envahie par l’armée de Kagame, à ne pas confondre avec l’armée du Rwanda, car cette invasion a été décidée unilatéralement par Kagame en violation totale de la constitution rwandaise en vigueur.
Au Rwanda, Kagame= loi. Kagame = justice. La loi est ce qu’il dit ou a dit. Les juges ne sont pas au service des Rwandais mais de celui qui les a nommés à savoir Kagame et sont à plus de 90% Tutsi et majoritairement des fameux Banyamurenge qui regroupent tous les soi-disant Tutsi Congolais. Soi-disant car il n’existe pas en RDC un groupe ethnique appelé Tutsi et qui parle Igitutsi.
Les soldats de l’armée de Kagame ont massacré massivement des femmes, enfants et hommes de tous âges congolais. Ils ont pillé et pillent les minerais de la RDC au vu et au su du monde entier. Ils agissent de concert avec les UPDF et en toute impunité.
Plusieurs millions de Congolais du Nord Kivu sont regroupés comme des animaux sans maître dans les camps de concentration dans des conditions infrahumaines. Ils sont devenus des vagabonds dans leur propre pays. Les enfants et les personnes âgées sont plus touchés car ils connaissent un plus fort taux de mortalité. Des millions d’enfants sont privés d’école et leur avenir est conséquemment irrémédiablement compromise.
Tshisekedi est garant de la sécurité des Congolais, du moins selon les lois de la RDC. La sécurité des Congolais est au premier au rang des éléments constitutifs d’intérêt majeur de ce pays.
Ces millions de Congolais ne savent plus à quel saint se vouer pour les sortir de leur situation actuelle.
Monsieur la moindre escarmouche ne l’est plus. Il est devenu sourd-muet.
Le cas de la RDC est sui generis dans les annales des Etats en Afrique moderne.
Le monde entier a entendu le président congolais lorsqu’il a prononcé les mots « MOINDRE ESACARMOUCHE ».
En sa qualité de Président, garant de la sécurité des Congolais et de l’intégrité du territoire national, il a publiquement promis à tous les Congolais que si ceux-ci renouvellent son mandat, conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés par la constitution, il mettre hors d’état de nuire l’armée de Kagame. Il a donc donné sa parole au Peuple Congolais.
Lorsqu’un chef d’Etat digne de ce nom donne sa parole à son peuple, surtout dans une situation telle que celle des Congolais du Nord Kivu, il doit honorer sa parole, et l’urgence l’oblige et ce, quelle que soit le prix à payer.
Or, après son élection par des Congolais même si les Congolais ci-dessus mentionnés n’ont pas voté, Tshisekedi, a observé le silence de tombeau c’est-à-dire il est revenu à sa parole donnée volontairement aux Congolais.
La moindre escarmouche a été rayée de son vocabulaire. Elle a été remplacée par la NEUTRALISATION DES FDLR ET LE CESSEZ-LE-FEU. Sa ministre des affaires étrangères, Thérèse Wagner, de père allemand et de mère congolaise est devenue une ministre itinérante et passe trois quart de son temps dans l’avion direction USA Conseil de sécurité et Angola.
A Luanda I, Kabarebe, qui représentait Kagame, a été limpide : il n’y a pas de soldats rwandais sur le territoire congolais. Par ailleurs, il s’est étonné de constater que le représentant de la RDC ne cite pas l’Ouganda alors que celui-ci est ouvertement impliqué dans cette affaire congolaise. La présence illégale des soldats ougandais en RDC étant un fait établi.
Au surplus, les Forces démocratiques alliées ou Allied Democratic Forces (ADF ou ADF-Nalu) sont un groupe armé ougandais fondé en 1995 et regroupant des mouvements d’opposition au président Yoweri Museveni. Elles sont donc ougandaises et sèment la mort et la terreur en RDC au vu et au su du Président Ougandais.
L’Ouganda pille des minerais, du bois et du sable rares congolais et Tshisekedi le sait parfaitement. Pourtant il est resté et reste muet. Par contre, il a fait et fait les tours du monde sans succès en criant sur tous les toits le Rwanda a envahi mon pays, pille les ressources de mon pays, tue les Congolais etc. et demande des sanctions contre le Rwanda et ses dirigeants en vain.
Devant le monde entier, Kagame a personnellement répété qu’il n’y a aucun soldat rwandais sur le territoire congolais. Ses ministres des affaires étrangères, Biruta Vincent puis Nduhungirehe Olivier l’ont également répété. Il en a été de même des portes paroles du gouvernement rwandais.
Le ministre rwandais des affaires étrangères a précisé que si son pays a accepté d’aller participer aux Luanda I, II, III etc., c’était par politesse à l’endroit du Président angolais car la guerre en RDC est une guerre strictement interne et ne concerne nullement le Rwanda. Kagame ne reviendra jamais sur dires.
Lorsque la ministre congolaise des affaires étrangères et divers dignitaires congolais y compris Tshisekedi ont publiquement déclaré que le Rwanda a expressément accepté de retirer ses soldats du sol congolais, le ministre Nduhungirehe a rapidement infirmé l’existence d’un prétendu engagement de retrait des soldats rwandais du territoire congolais, le tout sous réserve de prouver le contraire. Il vient de le répéter lors du dernier Luanda.
De plus, alors que Kagame, son ministre des affaires étrangères et les portes paroles du gouvernement rwandais ont clairement déclaré que les FDLR, organisation armée qui constituerait une menace contre le Rwanda n’existe pas, Tshisekedi a osé dire aux Congolais que ces FDLR inexistantes sont la cause des malheurs des millions de Congolais du Nord-Kivu et c’est pourquoi, il a propos à Kagame un plan de leur neutralisation c’est-à-dire un plan de massacres des femmes, enfants et hommes Hutu réfugiés en RDC depuis 1994, soit trente ans. Les autorités congolaises se vantent d’avoir d’élaboré un bon plan qui permettra aux millions de Congolais du Nord Kivu de retourner dans leurs villages et vivre en paix. Pour Tshisekedi et autres, les massacres des réfugiés Hutu Rwandais par les soldatesques, indifféremment d’âges et de sexes est une condition sine qua none quant au retour à la paix dans le Nord Kivu. Soldatesques car au lieu d’affronter les RDF et UPDF, sur ordre de Tshisekedi, les soldats congolais acceptent de tuer les enfants, les femmes et les hommes Hutu réfugiés dans leur pays depuis trente ans et non armés.
Son pays dépense des milliers de dollars US dans les sommets dits de Luanda qui ne sont que du folklore aux fins de présenter au Rwanda le fameux plan de neutralisation des FDLR inexistantes. Une fois de plus, le ministre rwandais des affaires étrangères a rappelé la position claire du Rwanda et a appelé l’attention des autorités congolaises quant à leur manque de sérieux .Plus, elles répètent partout la même chose, plus elles deviennent inaudibles.
In fine, les Luanda sont une perte de temps et conséquemment inopérants.
Lorsqu’un chef d’Etat donne sa parole à son peuple et ne la respecte pas, même son chien ne peut le respecter. Il devient igipfobagane. Il est exclu de la cour des hommes respectables.
Si nul ne peut douter quant à l’humanité de Tshisekedi mais des questions se posent de savoir s’il a une compassion même la plus élémentaire à l’égard des millions de Congolais du Nord Kivu réduits à l’échelle infra-animale et de jeunes dont l’avenir est irrémédiablement compromis. A-t-il une compassion à l’égard des milliers de Congolais qui ont été et sont broyés par les RDF et les UPDF ? A quoi servent des tonnes de matériels de guerre que son pays a achetés à plusieurs milliards de dollars US ? C’est manifestement pour frimer.
Il est allé se prosterner devant Museveni, père et maître à penser de Kagame. Pour lui, les mots honneur et dignité sont des pourvus de sens.
La Vérité blesse celui qui n’est pas en état de l’affronter tout droit.
Ce que les Congolais attendent de leur président est l’action et nullement du verbiage. Il doit montrer à son peuple qu’il est effectivement commandant en chef des FARDC et non expert dans les cessez-le-feu sans fin et qui, au surplus, démotive irrémédiablement les soldats Congolais dont le sens du devoir et d’abnégation sont gravement altérés par l’impéritie caractérisée de leur commandant suprême.
Que le Plus Haut ait pitié de TOUS LES CONGOLAIS. La qualité d’un chef d’Etat se vérifie par ses actions au bénéfice de son peuple et nullement par des discours. Un discours non accompagné d’actions concrètes est du verbiage et subséquemment inopérant. C’est ce verbiage que l’on constate au sommet du dernier Luanda.
Pour Kagame et les siens, la négation de l’évidence, la mauvaise foi, la perfidie, la fourberie les mensonges, la cruauté envers les plus faibles etc. sont des qualité que tout Tutsi digne de ce nom doit intégrer et cultiver et ce, de génération en génération. L’impéritie de Tshisekedi est lourde de conséquences sur les FARDC: la démotivation des soldats. Pour gagner une guerre, les soldats doivent être motivés et faire le guerre en sachant pourquoi ils la fond et ses finalités. Les pleurnichards n’ont pas de place dans la cours des chefs d’Etat respectable. Que vaut un homme incapable d’assurer la sécurité de sa famille ou des siens alors qu’il dispose des moyens pour relever le défi lancé par les envahisseur de sa propriété pour les faire déguerpir par tous moyens vifs ou morts?