HomeA la uneREVELATION SUR DES DEPENSES DE LUXE DE PAUL BIYA : C’est le contraire qui aurait étonné

REVELATION SUR DES DEPENSES DE LUXE DE PAUL BIYA : C’est le contraire qui aurait étonné


182 millions de dollars ! C’est le montant qu’aurait dépensé le président camerounais, Paul Biya, en voyages privés durant ces 35 dernières années. C’est un consortium de journalistes OCCRP qui le dit, affirmant que le chef de l’Etat  camerounais a passé trois fois de temps à partir en voyages privés qu’en voyages officiels. Pire, Paul Biya ne voyage pas seul. Il est toujours accompagné de son épouse Chantal réputée pour ses coiffures extravagantes, avec une cour pouvant compter jusqu’à 50 personnes dont des ministres, des gardes du corps, des majordomes, etc. Avant tout propos, il convient, ici, de rendre un hommage appuyé aux confrères qui, même s’ils enfoncent une porte déjà ouverte, ont fait un travail de fourmi. En témoignent certains détails croustillants, en l’occurrence la facture totale du président pour un séjour à l’hôtel Intercontinental  qui s’élève à environ 40 000 dollars par jour. Et ce n’est pas tout. Le coût des voyages privés (1645 jours au total) du numéro un des Camerounais s’élèverait à 65 millions de dollars depuis son arrivée au pouvoir, sans compter la nourriture, les divertissements et la location d’un jet privé. Vous l’aurez compris. Paul Biya dispose des ressources du Cameroun comme d’un legs familial, si fait qu’il dépense sans raison ni mesure.

On comprend pourquoi le Cameroun fait partie des plus pauvres pays de la planète

 

Pendant ce temps, ils sont nombreux ses compatriotes qui crèvent de faim quand certains ne meurent pas par manque de soins médicaux dans les hôpitaux. Ainsi va la gouvernance en Afrique. Les dirigeants n’ont cure de l’avenir de leur peuple, pour peu qu’eux et leur clan s’en fassent plein les poches. C’est le cas du Togo de Faure Gnassingbé et de la République démocratique du Congo de Joseph Kabila, pour ne citer que ces deux exemples, où les dirigeants roulent carrosse pendant que les peuples s’assurent à peine un repas par jour. Et c’est peu dire. Excepté le Rwanda de Paul Kagame qui, quoique l’on puisse trouver à redire sur le plan de la gouvernance politique, constitue un bel exemple en matière de développement humain durable. Comme quoi, démocratie et développement social ne vont pas forcément de pair. Encore que dans le cas du Cameroun, il n’y a ni l’un ni l’autre.

Du reste, on comprend pourquoi le pays fait partie des plus pauvres de la planète et, selon Transparency International, se classe au 153e rang sur 180 en 2018. C’est ceci donc qui pourrait expliquer cela.

B.O


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