HomeA la uneROUTE KOUPELA-FADA-DIAPAGA : A quand la fin du calvaire des usagers ?

ROUTE KOUPELA-FADA-DIAPAGA : A quand la fin du calvaire des usagers ?


La semaine dernière, j’ai fait un déplacement avec ma tante Siéma au village. C’était à Diapaga, dans la région de l’Est. C’est à environ 450 km de Ouagadougou, la capitale. En temps normal, on y arrive au bout de cinq heures de route. Mais cette fois-ci, chers amis, laissez-moi vous dire que nous avons fait plus de 12 heures. J’étais tellement remonté que je m’étais résolu à ne rien dire. Vous savez pourquoi ? La raison, c’est qu’il n’y a pas de route. En effet, dès que vous arrivez à Koupéla, commence votre calvaire. Pour un tronçon de 80 km, vous pouvez facilement y passez 4 voire 5 heures. Je ne sais même plus à quoi ça ressemble, mais c’est loin d’être une route. Partout, on voit des crevasses, des ravins, des nids-de-poule, tant et si bien qu’il vous sera difficile de rouler même à 5 km à l’heure. C’est encore plus pénible pour les conducteurs qui empruntent la voie pour la première fois. Ils doivent se soumettre à une véritable gymnastique pour pouvoir arriver à destination. Conséquence, il ne se passe pas un seul jour sans que l’on assiste impuissant à de graves accidents mortels. Et ce n’est pas tout. Quand vous arrivez à Fada et vous voulez rallier Diapaga, c’est une autre paire de manches. C’est le calvaire pour arriver à Kantchari, avant de faire face à l’enfer qui vous conduira à Diapaga. Quand arrive la saison des pluies, c’est le comble, tant les routes sont impraticables. Et du coup, la région se retrouve coupée du monde. Ce qui n’est pas normal. A quand la fin du calvaire des usagers ? C’est la question que je me pose.

 

Le problème de routes entrave le développement du Grand Est

 

Et je suis d’autant plus préoccupé que la route Fada-frontière du Niger est la Nationale 4. J’ai souvent honte quand je vois nos voisins maliens, ivoiriens, ghanéens, nigériens, togolais et béninois souffrir sur cette route qu’ils empruntent presque tous les jours que Dieu fait. Que vont-ils penser de nous ? Il faut donc que quelque chose soit fait. J’en parle avec dépit parce que d’année en année, j’entends dire que la voie en question sera bitumée, mais on ne voit rien sur le terrain. Qu’est-ce qui se passe ? Si ce sont des gourous de ce pays qui l’ont bitumée dans leur ventre comme ils en ont l’habitude, que l’on me le dise. Cela me permettra de prendre mon mal en patience. J’espère seulement que le régime de Roch Marc Christian Kaboré trouvera bientôt une solution à ce problème de routes qui, en réalité, entrave le développement du Grand Est. Je me permets d’espérer, surtout que le PNDES a permis de mobiliser beaucoup de sous pour notre pays. Je ne sais pas si le bitumage de l’axe dont je parle, est inscrit dans ce programme, mais si tel n’est pas le cas, je souhaite que l’on y songe. Il ne faut surtout pas faire comme avant où certains attendaient d’être à l’orée des élections pour venir flatter les populations et revenir s’asseoir à Ouaga avec leurs grosses bagnoles, une fois élus. Suivez mon regard ! Je m’engage moi-même à mener une campagne contre ce genre de politicards sans vergogne, qui prennent les autres pour des “nez percés”. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent bien. Finis le mensonge et la démagogie ! Les populations ont maintenant les yeux ouverts ! N’avons-nous pas dit que plus rien ne devrait désormais être comme avant dans ce pays ?

 

« Le Fou


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