HomeA la uneSIMON COMPAORE A PROPOS DU COUP D’ETAT : « Quand le peuple se met debout, les putschistes tremblent »

SIMON COMPAORE A PROPOS DU COUP D’ETAT : « Quand le peuple se met debout, les putschistes tremblent »


Le Bureau politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) était en conclave hier, 30 septembre 2015 à Ouagadougou. Objectif : faire le point des événements que le Burkina a vécus pendant les deux dernières semaines en vue de tirer des leçons. Le courage et la combativité du peuple burkinabè ont été salués par les premiers responsables du MPP.

 

 

« Quand le peuple se met debout, les putschistes tremblent », c’est en ces termes que s’est exprimé le 2e vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, au cours de la première rencontre après le putsch manqué du RSP, le 30 septembre dernier à Ouagadougou. Une rencontre qui a permis au Bureau exécutif national et certaines structures du MPP de tirer les leçons de ce qui s’est passé au pays des hommes intègres depuis le 16 septembre dernier. Pour Simon Compaoré, le peuple burkinabè a, une fois de plus, démontré à la face du monde que les Burkinabè sont un peuple qui sait ce qu’il veut. « Nous avons apporté la preuve que nous pouvons apporter un plus à la lutte que les autres peuples africains mènent en ce qui concerne la modification des Constitutions, en assurant la victoire de notre propre lutte », a-t-il dit. Toute chose qui obligera tout président qui sera élu à prendre en compte les aspirations des jeunes et celles des femmes. Car, a-t-il renchéri, c’est cette frange de la population qui a apporté des contributions inestimables pour barrer la route aux putschistes. Pour lui, avec la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ce ne sont pas seulement les feuilles ou les branches du mal qui sont arrachées, mais les racines. A l’issue de la rencontre, les membres du MPP ont décidé d’effectuer une visite à l’hôpital Yalgado Ouédraogo pour encourager le personnel soignant et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. La presse étant un maillon important dans un pays démocratique, Simon Compaoré a exprimé la nécessité de protéger les journalistes et les organes de presse contre toutes les formes de violence et actes de vandalisme. En ce qui concerne l’amnistie des putschistes, le MPP, par la voix de son 2e vice-président, pense qu’il faut punir les auteurs du coup d’Etat, en fonction du degré de responsabilité de chacun. Il a aussi invité les militants et sympathisants du MPP à accueillir les éléments du RSP qui se sont rendus comme l’a indiqué le chef d’état-major général des armées. Pour Jean Marc Palm, 3e vice-président du MPP, la crise a été une occasion pour les Burkinabè de connaître leurs vrais amis. A l’en croire, certains chefs d’Etat n’ont pas condamné le putsch qui a eu lieu au Burkina comme ils l’ont fait pour le cas du Mali.

Issa SIGUIRE

 

 

 

 

 

 

 


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