SUSPENSION DES EVALUATIONS DANS LES LYCEES ET COLLEGES Les élèves de Pouytenga durcissent le ton en observant une grève de 48 heures
Après leur grève du mardi 21 novembre dernier, les élèves de Pouytenga reviennent à la charge pour 48 heures de grève pour exiger du gouvernement, la reprise des évaluations dans les lycées et collèges. Cette mise en garde commencée depuis le jeudi 23 novembre ira jusqu’au vendredi 24 novembre 2017: elle concerne les établissements publics et privés, primaires comme secondaires.
Ce mécontentement général avait été annoncé par la coordination nationale à travers des sit-in depuis le jeudi 26 octobre dernier.
En rappel, c’est au total 16 syndicats qui sont mobilisés autour de leur plateforme minimale qui se résume en 4 grands points que sont : l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation de la fonction enseignante. Dans ces grands points sont logés plus de 24 sous-points tels les aspects relatifs aux infrastructures, aux matériels, aux traitements indemnitaires et salariaux, au contrôle des établissements privés, à la correction des incohérences, des iniquités constatées à travers le reversement des agents publics de l’Etat en lien avec la loi 081, au respect des franchises scolaires et universitaires, à l’application effective de la convention collective de l’enseignement privé laïc signée entre les organisations syndicales et l’UNEPEL et son extension aux autres types d’enseignement privé… entre autres, a indiqué le coordonnateur communal des syndicats de l’éducation, B. Ibrahim Nikiéma. Se Joignant à leurs enseignants, les élèves de la maternelle jusqu’en terminale, sont sortis le jeudi 23 novembre pour dénoncer le silence assassin du gouvernement qui refuse d’écouter les préoccupations du monde éducatif qui sont connues, dira le délégué général des élèves, Kaboré Jean Romuald.
Les élèves se sont encore retrouvés devant la préfecture sans rien dire.
Depuis, la date du 26 octobre, 3 heures de sit-in ont été observées et dans les écoles, les établissements, les CEB chaque jeudi de 7h à 10h. L’éducation étant le nerf du développement, des questions se posent quand même: pourquoi jusqu’à présent, les autorités en charge du domaine ne s’intéressent pas au cri de cœur du monde éducatif ? Comment gérer le reste du temps du premier trimestre alors que les évaluations ne se font pas? Affaire forcément à suivre !
Par Sidpasolgdé