CONFIDENCES DU WEEK-END
* Interpellation d’anciens dignitaires : Juliette Bonkoungou relaxée, Seydou Zagré Toujours en garde-à-vue
L’ex-maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, actuellement 2e vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a été interpellé le vendredi 8 mai dernier à 15 h 30 par la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou, dans le cadre de la gestion des réserves administratives. Après plus de trois heures d’interrogatoire, « le garçon teigneux », comme il se faisait ainsi appeler, a été libéré. Dans la foulée, nous avons appris le même jour l’interpellation par la brigade de recherche de Ouagadougou, de l’ex- ambassadeur du Burkina au Canada, Juliette Bonkoungou, pour malversations présumées. Son audition a débuté autour de 20h et a pris fin aux environs de 23h, indique une source proche de la Gendarmerie qui précise que Juliette Bonkoungou a été ensuite libérée. Quant à l’ex-maire de Koudougou, Seydou Zagré, interpellé le même jour, il serait jusque-là en garde à vue.
* CORIS BANK : un cadre braqué, son véhicule emporté
Un cadre de Coris Bank a été victime d’un braquage dans la nuit du jeudi 7 mai 2015. En effet, selon les informations que nous avons reçues, c’est un peu après 21 h que ledit cadre est arrivé chez lui à Saaba. Lorsqu’il a klaxonné, le gardien est venu pour ouvrir le portail et c’est à ce moment qu’un véhicule qui était dans les environs est venu se garer derrière le sien. Ses occupants, au nombre de trois et armés de pistolets, sont sortis et ont braqué le cadre de la banque. Un des malfrats a conduit la victime et le gardien dans la cour tandis que les deux autres s’emparaient de la Land Cruiser Prado qu’ils ont emportée.
* Pierre Nkurunziza distribuant à tout-va sacs de riz et haricots
Lancé dans la course à la présidentielle (il a, malgré la pression de la communauté internationale, déposé sa candidature), Pierre Nkurunziza espère toujours pouvoir compter sur le soutien indéfectible des campagnes, où vit plus de 80% de la population. ” En multipliant les visites de terrain et en distribuant à tout-va sacs de riz et haricots à des Burundais qui se serrent la ceinture, le président a assis sa popularité dans les collines“, nous révèle Jeune Afrique (JA) dans sa livraison n°2831 du 12 au 18 avril dernier. Dans un tout autre article paru dans la même édition, qui fait le portrait de Agathon Rwasa, le chef historique de l’ex-rébellion hutue, JA indique que tout comme Rwasa, Pierre Nkurunziza bénéficie d’une immunité, après avoir été condamné à mort suite aux massacres commis lors de la guerre civile. Pierre Nkurunziza craint-il que l’Histoire le rattrape, en se cramponnant à son fauteuil ?
* Politique nationale : la CED, pour une nation forte
La scène politique nationale s’est enrichie avec la naissance d’un nouveau parti, la Convergence pour l’émergence et le développement (CED). En effet, les responsables dudit parti ont présenté leur formation politique aux hommes de médias, le 10 mai 2015, à la Maison des jeunes sise au quartier Samandin de Ouagadougou. Sous la présidence de Yacouba Barry, architecte et ancien militant de l’Union pour la république (UPR), les 23 membres qui composent le bureau exécutif national de la CED auront, entre autres, la responsabilité d’instaurer une culture démocratique et de construire une société égalitaire au Burkina Faso. Parti d’obédience socialiste, la CED dit soutenir les actions du gouvernement de la transition qui, dit-elle, doit faire davantage. Pour Yacouba Barry, à l’instar du ministère de la Justice, des états généraux devraient être faits dans tous les ministères. De même, pour lui, la Constitution devrait être relue et adoptée par référendum le 11 octobre prochain. Les élections couplées, présidentielle et législatives, se tiendraient, quant à elles, le 8 novembre 2015. Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.
* Commune de Titao: il tue son ami et se suicide
La matinée du samedi 9 mai 2015 a été particulièrement sanglante dans le village de Vin. En effet, un jeune homme y a mis fin aux jours d’un gérant de kiosque. Aussitôt après son crime, le fautif s’est donné la mort à l’aide d’une machette. Selon plusieurs témoignages, le gérant de kiosque vendait des liqueurs frelatées et son bourreau était un de ses clients forts. La gendarmerie de Titao a constaté les faits et ordonné l’inhumation des 2 corps.
* Secteur 3 de Ouahigouya : elle accouche et jette son bébé
Les habitants du secteur 3 de Ouahigouya sont dans la consternation, après la découverte d’un bébé mort abandonné. En effet, ce n’est pas la première fois que le phénomène se produit à Ouahigouya. Quelle maman a osé abandonner son bébé ? Pourquoi l’a-t-elle fait ? Difficile d’y répondre. Lorsque les emplois se font rares et que les charges qui pèsent sur les jeunes filles s’alourdissent, il y en a qui choisissent la solution du pire en se débarrassant tout simplement de leur rejeton. Une décision prise parfois à l’insu des parents, car plusieurs garçons ont rejeté la paternité de l’enfant. C’est du moins l’une des raisons invoquées par un spécialiste de l’Action sociale, pour expliquer le phénomène qui prend de l’ampleur dans la cité de Naaba Kango.
* Robert Ménard, ex-patron de Reporters sans frontières : ” L’aide à l’Afrique est stupide“
Interrogé par JA dans son édition n°2831 du 12 au 18 avril dernier, sur la question de savoir si le Robert Ménard d’aujourd’hui est le même que celui de RSF (l’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières et actuellement maire de Béziers, élu sous les couleurs du Front national dont il dit épouser 80% des idées), voilà comment l’intéressé a répondu à JA :” Exactement le même, avec les mêmes révoltes contre le monde tel qu’il est. Simplement, je dis aujourd’hui tout haut ce qu’hier, je pensais tout bas. Quand la gauche explique que les étudiants africains qui ont fait leurs études en France doivent pouvoir y rester, c’est un scandale. Si je m’y oppose, c’est parce que j’aime l’Afrique. Les médecins béninois qui ont commencé leurs études au Bénin et les ont achevées en France, je te les renvoie dans leur pays à coup de pieds au cul. L’immigration choisie qu’on nous vante, c’est piller les cerveaux africains. L’aide à l’Afrique est stupide. Elle ne sert à rien, elle est constamment détournée et fait le malheur de ses bénéficiaires supposés. Tout le monde le sait, mais le poids de la bien-pensance est tel que personne n’ose le dire”.
* Cheikhe Hadjibou Soumaré, président de l’UEMOA reçu par le PF
Le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Cheikhe Hadjibou Soumaré, a été reçu par le Président du Faso, Michel Kafando, le jeudi 30 avril 2015. Il a été question des programmes et projets exécutés par l’institution d’intégration ouest-africaine, de la Transition au Burkina et de la situation politique dans la sous-région, nous apprend la direction de la communication de la Présidence du Faso. A l’issue de l’audience que le Président du Faso lui a accordée, le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, a indiqué avoir rendu compte à Michel Kafando, du travail qu’effectue l’institution sous- régionale. Le Premier responsable de l’UEMOA a aussi confié avoir transmis au Président du Faso, le soutien et la solidarité de l’institution d’intégration sous-régionale, pour la conduite de la Transition. « Nous souhaitons que cette Transition se déroule dans les meilleures conditions possibles, au plus grand bénéfice des populations du Burkina et au-delà, les populations de notre Union », a déclaré Cheike Hadjibou Soumaré. Pour lui, le Burkina est un membre actif de l’Union et par conséquent, tout ce qui touche le Burkina, touche les autres pays membres de l’UEMOA.
La situation politique dans la sous-région a également été abordée au cours de l’audience. Selon le patron de l’UEMOA, les récentes élections au Togo et au Bénin, les accords de paix au Mali ont été des points d’échanges.
Se prononçant sur l’état de l’Union, M. Soumaré a souligné que celle-ci se porte « très bien ». Car les tendances macro-économiques sont « formidables » et l’espace UEMOA fait partie des régions qui affichent les plus forts taux de croissance aujourd’hui. La seule difficulté, selon le président Soumaré, concerne la question de paix et de sécurité, notamment la menace Boko Haram à laquelle sont confrontés les pays de l’Union. A ce sujet, il s’est félicité des dispositions prises par les Chefs d’Etat pour éradiquer ce fléau et a encouragé le gouvernement nigérien qui, actuellement, est en train de se battre sur ce front pour la protection des populations, mais également pour l’annihilation de l’action des islamistes.
* Donation : l’association « SIMA » vole au secours des albinos
Dans le souci de venir en aide aux personnes démunies, l’association « SIMA », en langue san, qui signifie « Savoir supporter», a fait un don à une cinquantaine d’albinos. Composé de crème solaire et de lunettes de soleil, de lunettes de correction, de casquettes et de tee-shirts, ce don marque le lancement des activités humanitaires de « SIMA ». La présidente de cette jeune association, Kayiri Sylvie Toé, est une artiste musicienne burkinabè vivant en Allemagne. Connue sous le nom de « Féenose », elle avait auparavant composé un album intitulé « Albinos », qui défend la cause des personnes souffrant de l’albinisme dans le monde entier. A travers ce geste, elle joint l’acte à la parole grâce à une mobilisation de quêtes auprès des Allemands et de quelques bonnes volontés et entreprises burkinabè. Avant Ouagadougou, une vingtaine d’albinos, dans la Sissili et le Sourou, a bénéficié du même don. Les membres de l’association « SIMA », qui sont à leur toute première œuvre sociale, n’entendent pas s’arrêter là. Pour donner le bel exemple, chaque membre de l’association a pris l’engagement de parrainer un albinos. Appréciant l’initiative, le président de l’Association burkinabè pour l’intégration des personnes albinos (ABIPA), Fabéré Sanon, a rappelé que les albinos sont connus pour leur santé fragile, notamment les problèmes cutanés et oculaires.
* Présidentielle 2015 : le MARK lance ses activités de soutien à Roch Marc Christian Kaboré
Procéder au lancement des activités du MARK et exprimer un soutien au candidat Roch Marc Christian Kaboré pour l’élection du 11 octobre 2015. C’est l’objet de la tenue de la conférence de presse du MARK, le 7 mai dernier à Ouagadougou. Selon le président du MARK, Lucien P. Ilboudo, choisir le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marc Christian Kaboré, comme dirigeant du Burkina, c’est garantir l’avenir du pays. « En lançant nos activités ce 7 mai, nous nous donnons pour consigne, l’occupation du terrain politique pour faire enrôler le maximum de femmes et de jeunes sur les listes électorales sur l’ensemble du reste des provinces que la CENI doit visiter », a-t-il dit. Ces activités, a-t-il poursuivi, sont, entre autres, la formation des membres du bureau du mouvement, la diffusion d’un documentaire sur la contribution du candidat Roch Marc Christian Kaboré au développement du Burkina Faso sur le plan économique, social, politique et démocratique, la tenue de rencontres entre les membres régionaux.
* 6e Edition du tournoi « fraternité plus » de Diabo : l’équipe de Zanré vainqueur
C’est une foule des grands jours qui s’est rendue sur le terrain du lycée départemental de Diabo, pour soutenir les deux équipes finalistes qui ont livré un match assez rude et avare en buts. En effet, à la fin du temps règlementaire, l’équipe de Sanéwabo s’est inclinée par un but à zéro, but qu’elle a encaissé dès les premières minutes de jeu.
L’équipe vainqueur de Zanré a empoché la somme de 50 000 F CFA, un trophée, un ballon et un lot de maillots. L’équipe de Sanéwabo, finaliste malheureuse, s’en est tirée avec 35 000 F CFA , un ballon et un lot de maillots ; le 3e prix est revenu à l’équipe de Yimbodin avec 25 000 F CFA, un ballon et un lot de maillots, et enfin l’équipe de Guilghin , 4e , a reçu 20 000 F CFA, un ballon et un lot de maillots. En plus des prix principaux, chacune des équipes ayant participé au tournoi a reçu un ballon et un lot de maillots.
Les femmes de Diabo n’ont pas été en reste. En effet, dans la matinée du 2 mai, dès 8h 30 mn, une vingtaine d’entre elles ont pris part à une course-cycliste. Elle ont toutes été récompensées et encouragées par des prix (pneus, chambres à air, enveloppes…).
L’Union pour le Développement de Diabo (UDD) s’est fixé, entre autres objectifs, d’œuvrer au renforcement de la cohésion sociale et au développement de la commune de Diabo.
* Arrondissement 2 de Ouagadougou : les militantes du MPP à l’école de l’engagement politique
« Femme, politique et développement ». C’est ce thème qui a réuni les femmes de l’arrondissement 2 de Ouagadougou, autour d’un panel organisé par le MPP dans la matinée du 3 mai dernier, à la Maison des jeunes sis au quartier Larlin. A travers cette initiative, le parti du Soleil levant recherche l’adhésion massive des femmes dudit arrondissement à ses idéaux, afin de pouvoir conduire son candidat, Roch Marc Christian Kaboré, à Kosyam, au soir de l’élection présidentielle d’octobre 2015. Pour le secrétaire général de la sous-section du MPP dans l’arrondissement 2 de Ouagadougou, Pierre Yanogo, une militante sans formation politique n’en est pas une. De son constat, au Burkina, les femmes ont peur de s’engager en politique et la plupart d’entre celles qui y sont déjà, n’arrivent pas à concilier leur vie familiale et leurs ambitions politiques, d’où l’intérêt de ce panel qui vise à expliquer aux femmes les comportements ou la conduite à tenir pour que leur engagement politique ne soit plus un frein à leur rôle social, encore moins à leur rôle familial.
* Marley d’Or 2015 : le reporter photographe des Editions « Le Pays » perd son appareil photo
Les Marley d’or ont tenu leur deuxième édition, le samedi 09 mai dernier dans la cour du SIAO. Comme à la première édition, le SIAO a encore refusé du monde mais, comme il fallait s’y attendre, les voleurs également ont encore fait parler d’eux. Au nombre de leurs victimes, notre reporter photographe, Moussa Nagabila qui, au moment d’accéder à la cour du SIAO, a été dépouillé d’un de ses appareils photo. Vu toutes les difficultés que les gens avaient pour accéder à la cour, les malfrats en ont profité pour se servir. Un fait imputable à une mauvaise organisation où invités VIP, détenteurs de badges et autre grand public se bousculaient à la même porte d’entrée pour accéder à la soirée. Quand on sait que pareils endroits sont les plus prisés par les brigands et que l’extrême vigilance ne peut freiner les ardeurs de ces bandits réputés, ce ne serait pas trop demander que d’interpeller les organisateurs de ce genre d’événements à plus de rigueur dans la sécurité. Il y va de la vie des invités et de la crédibilité de l’organisation.
