BONJOUR


Des couturiers battus dans leurs ateliers respectifs pour non-respect du couvre-feu. Des hommes et des femmes battus dans des chambres de passe pour n’avoir pas respecté le couvre-feu. Des infirmiers bastonnés pour non-respect du couvre-feu alors qu’ils étaient à leur lieu de travail. Ce sont là des faits rapportés par la presse. Alors, question : pourquoi des gens qui se trouvent dans un atelier de couture, dans leur lieu de travail ou dans une chambre de passe, qui sont des espaces clos, peuvent-ils être considérés comme des contrevenants au couvre-feu ? Ce n’est pas normal. Car, tant qu’à faire, il faudra donc faire le tour de tous les hôtels et auberges de la place pour débusquer tous ceux qui y logent pour non-respect du couvre-feu. Voyez-vous ? Il faut savoir raison garder pour ne pas donner l’impression de tomber dans un abus de pouvoir.

Boundi OUOBA


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