HomeA la uneCONFIDENCES DU WEEK-END :

CONFIDENCES DU WEEK-END :


 

UNIR-PS : le député Alexandre Sankara sommé de payer plus de 2 millions de F CFA

C’est une lettre adressée par Me Bénéwendé Sankara, président de l’UNIR-PS, au député Alexandre Sankara. Il est question de cotisations dues au parti : « J’ai l’honneur de vous rappeler que vos arriérés de cotisations, dues au parti depuis le dernier congrès tenu les 27, 28 et 29 janvier 2017, au 30 avril 2018, s’élèvent à la somme de deux millions deux cents mille (2 200 000) de F CFA sous réserve d’erreur ou d’omission. En conséquence, conformément à la décision du Bureau politique national (BPN) du 03 février 2018 qui a prescrit la date du 31 mars 2018 comme dernier délai, je vous mets en demeure de verser les montants dus entre les mains du camarade Secrétaire national adjoint chargé des Finances du parti, le 30 avril 2018, délai de rigueur. Passé ce délai, je me verrai dans l’obligation de faire application des textes du parti, notamment les dispositions des articles 151 et 152 du Règlement intérieur. Sachant compter sur votre esprit militant, je vous prie d’agréer camarade, mes salutations distinguées ». La correspondance est datée du 25 avril 2018.

UNIR-PS : le parti prend acte de la démission du député Alexandre Sankara

« Au nom du Secrétariat exécutif national de l’Union pour la renaissance parti (UNIR/PS), j’ai le devoir de prendre acte de votre démission du parti, consécutivement à votre appartenance désormais à un autre parti politique dénommé « Progressistes Unis pour le Renouveau (PUR) ». En effet, malgré le communiqué du Secrétaire national chargé de l’information et de la presse de l’UNIR/PS largement diffusé par voie de presse, vous avez participé à l’Assemblée générale constitutive du parti politique « Progressistes unis pour le Renouveau (PUR) ». En outre, La presse dont « Le Pays » N°6581 du lundi 30 avril au 1er mai 2018 et l’Observateur Paalga N°9597 du vendredi 27 au dimanche 29 avril 2018 et n° 9598 du lundi 30 avril au mardi 1er mai 2018, vous attribuent sans que vous n’en démentiez la paternité de ce parti. Aussi, au regard des dispositions de l’article 8 de la loi N°032-2001/ AN portant charte des partis et formations politiques au Burkina Faso, des statuts et règlement intérieur de l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR-PD), je suis au regret de prendre acte de votre démission et vous prie respectueusement d’en assumer toutes les conséquences qui en découlent. Je vous prie de bien vouloir croire, cher Monsieur en mes sentiments distingués ». C’est la lettre datée du 3 mai 2018 et signée de Me Bénéwendé S. Sankara. Elle est adressée au député Alexandre Sankara.

Hadj 2018 : le coût revu à la baisse

Ce communiqué est signé de El Hadj Ilboudo Zoundi Moumouno, président du Comité de Suivi du Pèlerinage à la Mecque : « Le président du Comité de Suivi du Pèlerinage à la Mecque informe les musulmans du Burkina Faso et particulièrement les candidats au pèlerinage à la Mecque, que le coût du hadj 2018 a été revu à la baisse après des négociations avec les compagnies de transport aérien le vendredi 4 mai 2018. Ainsi, le coût du hadj est arrêté à la somme de deux millions deux cent quatre- vingt-cinq mille (2 285 000) francs CFA au lieu de la somme de deux millions trois cent trente-trois mille deux cent soixante-dix (2 333 270) F CFA, comme précédemment annoncé lors de la conférence de presse du 3 mai 2018. Ce coût n’inclut pas le prix du mouton qui reste entièrement à la charge des pèlerins ».

Délocalisation des Conseils des ministres : « Ils vont distraire les paisibles populations et l’administration locale et les détourner de leurs travaux », selon l’UPC

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) condamnant la décision du gouvernement de délocaliser le Conseil des ministres dans les 13 régions du Burkina. Elle est signée de Kouliga D. Nikiéma, secrétaire national chargé des affaires juridiques et institutionnelles: « Le mercredi 02 mai 2018, le Gouvernement a décidé de délocaliser les Conseils des ministres dans les 13 régions du Burkina Faso. L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) s’indigne contre cette décision gouvernementale complètement inutile et provocatrice. En effet, pendant que le même gouvernement crie au manque de ressources, et que notre pays est rongé par l’hydre terroriste, la seule idée nouvelle que le pouvoir du MPP et de ses alliés a réussi à concevoir, c’est d’organiser une balade ministérielle. La capacité pour un conseil des ministres à trouver des solutions aux problèmes des Burkinabè, ne réside pas dans le fait qu’il se tient en province, mais plutôt en la compétence des membres du Gouvernement. Ces Conseils des ministres délocalisés vont mobiliser des dizaines de grosses cylindrées, des finances pour les frais de mission, les hébergements, et surtout pour les meetings. Ils vont distraire les paisibles populations et l’administration locale et les détourner de leurs travaux. Ce qui intéresse les Burkinabè, ce n’est pas de voir la figure d’un ministre ou la grosseur de son véhicule, c’est plutôt de sentir l’effet de ses décisions sur leur vie quotidienne. En fait, il est clair que le MPP et ses alliés veulent battre campagne avant l’heure et ce, aux frais du contribuable burkinabè. L’UPC invite, par conséquent, le Président du Faso et le Premier ministre à abandonner immédiatement cette idée de tourisme gouvernemental, et à se concentrer sur les véritables problèmes qui assaillent les Burkinabè ».

Soum : un chauffeur de la Croix-Rouge porté disparu

« Dans la journée du jeudi 03 mai 2018, la Croix- Rouge burkinabè a perdu les traces de l’un de ses chauffeurs en mission dans la province du Soum. Il a quitté Djibo aux environs de 10h pour Arbinda. Toutes les tentatives de communication avec lui sont restées vaines après son passage au village de Gouna. Il n’a pas été aperçu au village de Béléhédé, situé sur le même axe. La Croix-Rouge burkinabè, tout en déplorant cette situation, met tout en œuvre avec ses partenaires pour que rien de grave n’arrive au chauffeur. Sachant compter sur la collaboration de toutes les parties, elle réaffirme son attachement à ses principes fondamentaux d’Humanité, d’Impartialité et de Neutralité pour une assistance humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin, sans aucune distinction ». Ce communiqué est signé du secrétaire général de la Croix-Rouge, Lazare Zoungrana.


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