HomeOmbre et lumièreCONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION : Chériff Sy a reçu les blessés de l’insurrection populaire

CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION : Chériff Sy a reçu les blessés de l’insurrection populaire


13 membres de l’Association des blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers   ont été reçus en audience, le mardi 28 avril 2015, par le président du Conseil national de la Transition, Cheriff Sy. Au menu des échanges, les difficultés rencontrées par les blessés dans les soins.

L’une des plus grandes difficultés que ces blessés ont rencontrée est, selon Dramane Ouédraogo, responsable de ladite structure,  celle liée aux soins sanitaires. En effet, selon lui, certains de ses camarades sont toujours en attente d’une évacuation à l’extérieur, afin de subir des opérations. Seul, a-t-il confié, « le petit Abass » qui a été évacué au Maroc pour une opération chirurgicale. A l’issue des échanges, les membres de l’association se sont dit satisfaits. Car, ont-ils dit, c’était une question d’agenda. « Nous nous sommes compris. C’est une question de calendrier et nous comprenons que leurs occupations étaient bien fondées », a déclaré Dramane Ouédraogo après l’audience. Une  audience au cours de laquelle, les blessés de l’insurrection ont échangé avec le président du CNT sur l’actualité nationale, notamment la relecture du Code électoral. L’association a, selon son président, approuvé cette relecture. Pour elle,   ceux qui se plaignent d’avoir été exclus doivent comprendre que le peuple burkinabè est   sorti les 30 et 31 octobre 2014 pour se battre parce qu’on voulait exclure des gens, à savoir ceux qui ne voulaient pas que l’article 37 de la Constitution burkinabè soit modifié au profit d’un seul individu. Parlant du « petit Abass », Dramane Ouédraogo est revenu sur ce qui lui est arrivé.   Abass Ilboudo de son vrai nom, est âgé de 14 ans. Il est élève en classe de 5e au lycée départemental de Loumbila. Comme ses autres camarades, il est venu pour apporter sa contribution à la lutte contre la modification de l’article 37 de la Constitution. C’est ainsi qu’il a reçu une balle à la jambe. Après avoir parcouru plusieurs hôpitaux, il n’a pas eu de soins adéquats. Pire,    sa jambe risquait d’être amputée, si une intervention chirurgicale n’était pas faite au plus vite. C’est finalement grâce à de bonnes volontés qu’il a été évacué au Maroc pour son intervention. Dramane Ouédraogo a d’ailleurs saisi l’occasion pour les remercier.

A noter que l’Association des blessés de l’insurrection populaire compte environ 600 membres, tous blessés lors des événements des 30 et 31 octobre 2014.

I.S

 


No Comments

Leave A Comment