HomeA la uneELECTIONS CONSULAIRES DE LA CCI-BF : La Confédération générale des PME pour un report de la date

ELECTIONS CONSULAIRES DE LA CCI-BF : La Confédération générale des PME pour un report de la date


La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a organisé une rencontre de concertation entre son bureau et les associations professionnelles membres statutaires dans la soirée du 18 août 2016 à Ouagadougou pour discuter des élections consulaires en vue de l’élection des futurs membres de l’équipe dirigeante de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF). Le président de la CGPME, Alassane Kouanda, a dirigé la rencontre d’environ 45 minutes avec les participants. 

 

Les griefs que la CGPME relève contre l’organisation des élections consulaires sont nombreux. Selon le Secrétaire général (SG) de la CGPME, Bakary Sanogo, beaucoup de membres des PME n’adhèrent pas au processus électoral dans le cadre des élections consulaires.  La rencontre de concertation, a-t-il dit, a pour but  d’« apprécier, ensemble, la situation de façon objective ». La date limite d’inscription sur les listes électorales fixée au 24 août 2016, « avant même la fin des campagnes de sensibilisation sur le processus électoral », pose problème, à son avis. « Nous pensons qu’il serait souhaitable qu’on permette aux acteurs de s’approprier la démarche, de leur donner la possibilité de s’exprimer  ou non». Raison pour laquelle la CGPME propose le report de la date des élections consulaires d’un mois. « Si le processus avait été participatif et inclusif, a-t-il mentionné, on n’aurait pas eu besoin de campagnes de sensibilisation outre mesure ». Second grief, les conditions d’inscription des entreprises sur les listes. Le droit d’électeur n’est acquis qu’au bout de 12 mois de fonctionnement de l’entreprise qui a des obligations dès sa création. « Les obligations et l’accès au droit vont de pair », selon le SG de la CGPME. Pour lui,  la répartition des sièges à la CCI-BF ne tient pas compte de la représentativité des entreprises, puisque, selon lui, « 98% des entreprises au Burkina sont des PME et plus de 77% des entreprises sont situées au Centre ». Et de se demander si on veut une CCI-BF représentative ou qui fait la part belle à une classe donnée d’acteurs ? Préoccupation majeure, selon Bakary Sanogo, « donner la place qu’il faut aux PME et tenir compte de la représentativité géographique des entreprises », car « c’est de cette façon qu’on aura une CCI-BF équitable ». L’âge limite pour être président de la CCI-BF qui est fixée à 70 ans ne participe pas à la promotion des jeunes à son avis et la CGPME souhaite que cet âge soit ramené à 55 ans, selon les mots du SG de la CGPME. « Dans les textes, il n’y a aucun quota pour les femmes », a-t-il déploré, « ce qui veut dire que les femmes seront sous-représentées dans l’assemblée plénière comme dans le bureau », selon Bakary Sanogo qui a  estimé qu’on devrait régler ce grief dans les statuts. Il a fait savoir qu’on doit prendre le temps de bien faire les choses. « Le temps des bonnes réformes c’est le temps choisi, mais pas le temps subi », a-t-il conclu.

 

Lonsani SANOGO

 

 


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