FETE DE LA TABASKI : Les musulmans ont célébré cette fête sous haute sécurité
Les fidèles musulmans de la ville de Bobo-Dioulasso étaient sur la place Wara-Warakan le mardi 21 août 2018 pour la célébration de la fête de l’Aïd-El Kebir. A cette célébration présidée par le grand Imam, Siaka Sanou, étaient présentes les autorités politiques, administratives et d’autres confessions religieuses.
L’Aïd El Kebir encore appelée fête de la Tabaski ou fête du mouton est une grande fête religieuse musulmane. A cette occasion, c’est la place Wara-Warakan qui a rassemblé le maximum de personnes pour la célébration de la fête. L’arrivée de l’Imam a marqué le début de la célébration. Pendant cette célébration faite sous haute sécurité, des prières, des invocations, des bénédictions et bien d’autres choses se sont succédée. Au cours de ces prières l’Imam Siaka n’a pas manqué de prier pour la paix au Burkina Faso. Avant de libérer les fidèles à la fin, l’Imam a égorgé en premier lieu son mouton. Il faut dire que dans la loi musulmane, l’immolation du mouton de l’Imam en premier lieu revêt une grande importance. En effet, c’est après cette immolation que les moutons égorgés prennent le caractère sacrificiel. Les autorités régionales administratives, religieuses et politiques étaient de près associées à cette fête. Assises à l’écart des fidèles musulmans, elles ont souhaité à la fin de la célébration, une bonne et joyeuse fête à tous les musulmans. « En ce jour béni, jour de sacrifice, l’administration régionale dans toute sa globalité a tenu à venir communier avec nos frères musulmans et nous joignons toutes nos prières à la leur afin que le Burkina Faso puisse connaître davantage de paix et que chacun puisse entreprendre ses activités en toute sérénité », a dit le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Bernard Béba. Il ne serait pas superflu de parler d’autres confessions religieuses notamment les catholiques dont la présence devient un rituel et qui s’inscrit dans le cadre du dialogue inter-religieux. C’est pratiquement sous la pluie que les fidèles musulmans ont rejoint leur domicile.
Emmanuel Sombié
