HomeA la uneINCENDIE AU MARCHE DE LAFIABOUGOU A BOBO : De nombreux dégâts matériels enregistrés

INCENDIE AU MARCHE DE LAFIABOUGOU A BOBO : De nombreux dégâts matériels enregistrés


Dans la nuit du 4 au  5 avril 2016, un incendie s’est déclenché aux environs de 3 heures du matin au  marché de Lafiabougou, au secteur 20 de Bobo-Dioulasso, causant de nombreux dégâts matériels.

Ce sont deux quincailleries, une mini alimentation, une boutique de vente de pièces détachées et un atelier de réparation de portables qui ont été ravagés par  l’incendie qui s’est déclenché ce mardi 5 avril 2016 au quartier Lafiabougou du secteur 20 de Bobo-Dioulasso. Selon les premiers constats, le feu serait parti de la boutique de vente de pièces détachées, dont Abdramane Sawadogo est le propriétaire. « Il était environ 3h 30 du matin quand j’ai été informé de l’incendie de ma boutique. De la maison, je suis allé directement alerter les sapeurs-pompiers (situés à  moins de 200 mètres du marché) avant de revenir à la boutique. Mais   constatant que les secouristes mettaient du temps à venir, je suis reparti les voir. Il était presque 5 heures quand ils sont arrivés sur les lieux et le feu avait déjà commencé à consumer les boutiques voisines. De plus, les secouristes qui sont arrivés, ne disposaient pas d’assez d’eau et il a fallu un autre véhicule pour venir à bout des flammes qui avaient déjà ravagé cinq boutiques.  Je crois que si les secours étaient venus plus tôt,  les dégâts auraient été limités », relate Abdramane Sawadogo. Ce dernier estime ses pertes à environ quatre millions de francs CFA, sans compter les équipements. Quant à Karim Ouédraogo, propriétaire de l’alimentation, c’est avec tristesse et désolation que ce dernier nous confie ne pas pouvoir estimer ses pertes, avant de tenter de   nous citer ses dernières entrées de produits. A première vue, il serait la victime qui aurait payé le plus lourd tribut. «  Ma boutique est partie en fumé sous mes yeux. Quand je suis arrivé, les sapeurs pompiers n’étaient pas encore arrivés. Il y avait cinq tonnes de riz, deux tonnes de farine de blé, huit cartons de dafani d’un litre, trois frigos, et toutes ces boissons que j’ai apportées hier, des cartons de pâtes alimentaires, huit colis de thé à valeur de quarante mille francs chacun. La liste est longue », dit-il. Quant à la question de savoir si les boutiques qui ont pris feu sont assurées, c’est avec les larmes aux yeux que Karim Ouédraogo a répondu par la négative en ce qui concerne sa boutique, et c’est pareil pour les quatre autres. « Je ne peux que m’en remettre à Dieu. Je suis parti de rien pour avoir ce que je viens de perdre aujourd’hui. J’ai tout perdu ;  c’est Dieu qui a donné et il a repris. Si telle est sa volonté, je l’accepte . Je le remercie, car on ne déplore aucune perte en vie humaine » renchérit-il. S’agissant des deux quincailleries, elles sont  la propriété d’une même personne. Pour le propriétaire de la boutique de vente des pièces détachées, une panne électrique serait à l’origine du sinistre. Quoi qu’il en soit, la police scientifique qui a préféré rester discrète,  est à pied d’œuvre pour déterminer les causes et les circonstances exactes du drame.

 

Rahamatou SANON (Correspondant)

 

 

 

 


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