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JOURNEES ANTI-IMPERIALISTES : La 3e édition aura lieu le 1er décembre prochain


L’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ), en collaboration avec d’autres Organisations de la société civile (OSC), organise, le 1er décembre prochain, à Ouagadougou, les journées anti-impérialistes. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue hier 21 novembre par les structures initiatrices de ces journées qui sont à leur 3e édition. Elles seront l’occasion, selon les conférenciers, d’interpeller les peuples africains afin qu’ils se battent pour leur souveraineté.

L’édition 2018 des journées anti-impérialistes aura lieu le 1er décembre prochain, à Ouagadougou, sous le thème : « Contre les menées impérialistes et pour la liberté, la démocratie et le progrès social véritable en Afrique ». Les structures initiatrices de ces journées, à savoir l’ODJ, l’UGEB, les CDAIP, la CGT-B, le Manifeste des intellectuels pour la liberté, le MBDHP, le SYNAMUB et Kebayna, l’ont annoncé hier 21 novembre, aux Hommes de médias. Selon le porte-parole de ces structures organisatrices, Ouiry Sanou, secrétaire général de l’ODJ, la plupart des pays africains sont toujours sous domination impérialiste. « L’Afrique de l’Ouest, comme dans l’ensemble des Etats africains, reste des terrains où les puissances agissent de plus en plus à visage découvert. Les armées françaises, américaines sont présentes dans nos pays à travers le pillage de nos ressources (l’or, le coton, le cacao, etc.)…Sur le plan culturel et scientifique, nous assistons à la perte continue de nos valeurs culturelles sous l’influence des moyens de propagande des puissances impérialistes. Le système éducatif manque d’originalité et son contenu est largement influencé par le programme des pays occidentaux… Ce système éducatif déstructuré, n’est pas conforme aux besoins et aspirations de nos peuples », a déploré Ouiry Sanou pour qui aucun avenir ni aucune perspective n’est possible pour les peuples en dehors de la lutte pour « une rupture avec ce système oppresseur et exploiteur ».

Plusieurs activités au programme

Selon M. Sanou et ses camarades, l’organisation de ces journées vise à « permettre aux uns et aux autres de prendre conscience de la nécessité de se battre pour que nos pays recouvrent leur indépendance, que nos ressources arrêtent d’être pillées et que les armées étrangères arrêtent d’utiliser nos Etats comme des lieux d’entraînement et des passoires pour tenter de sauvegarder les intérêts des puissances dont elles sont issues ». Ces journées, a-t-il dit, constituent un cadre de réflexion, de formation, d’élévation de la conscience politique et idéologique du peuple et de la jeunesse d’ici et d’ailleurs afin de leur permettre de contribuer efficacement aux luttes émancipatrices qui se développent au Burkina, en Afrique et dans le monde. D’ailleurs, il s’est réjoui de ce que de plus en plus, la mayonnaise commence à prendre en ce sens que le débat commence à s’ouvrir. « Cela est très important. Nous avons adopté une plateforme avec d’autres structures de la sous-région qui recensent les préoccupations suite aux agissements de l’impérialisme dans nos pays. Cela fait partie des journées anti-impérialistes et nous pensons ainsi que ces débats ne sont plus ceux des intelligentsias mais des débats populaires, signe que nous allons vers une souveraineté réelle de nos pays », a-t-il déclaré.
Il faut noter que plusieurs activités seront au menu de ces journées, notamment un panel sur le thème, des animations de stands, un concert au CENASA et des fora dans la ville de Ouagadougou.
Pour un franc succès de ces journées, les conférenciers ont invité la population de Ouagadougou et ses environs et celle de toutes les régions du pays à sortir massivement pour prendre part aux activités.

Colette DRABO


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