LA CITE SANS VERTU
Afin de pouvoir tenir le coup, et de subvenir à leurs besoins existentiels, nombreux sont les déplacés internes qui ne restent pas les bras croisés. Ils se battent comme ils peuvent, conscients que seul le travail paie. Malheureusement, force est de constater qu’ils sont, par-moments, exploités ou sous-employés. En effet, certains profitent de leur situation pour les traiter comme de « bons à rien ». Autrement dit, ils profitent de leur vulnérabilité pour en faire de la main-d’œuvre bon marché. Ils ne se préoccupent pas des réalités ou des difficultés que vivent ces derniers. Voyez-vous ? C’est la preuve que le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est tout simplement indécent. En fait, ce que certains oublient, c’est que ce qui arrive aux autres, peut aussi leur arriver, à tout moment, dans la vie ; nul n’ayant fait le choix de vivre dans la souffrance!
Cicéron
A lundi prochain !
