HomeA la uneL’INCIVISME A BOBO-DIOULASSO : Plus de 200 engins saisis par la police  

L’INCIVISME A BOBO-DIOULASSO : Plus de 200 engins saisis par la police  


 

Le mardi 7 juin 2016 le commissariat central de police de la ville de Bobo-Dioulasso a pris en otage quelques artères de la ville pour lutter contre l’insécurité routière. Plus de deux cent motos ont été saisies pour différentes infractions.

 

Sur ladite opération, le commissaire central de police de la ville de Bobo-Dioulasso, Emmanuel Ouédraogo, a déclaré « Si vous constatez en ces derniers temps, au niveau de la circulation routière, l’incivisme bat son plein. Les feux tricolores ne sont pas respectés. Et beaucoup de gens circulent aussi avec des motos sans plaques d’immatriculation. Nous enregistrons dans ces temps-ci également des déclarations de vol d’engins. De ce fait, nous avons dans le cadre de nos missions, commencé cette opération. Car c’est le début. Cette série d’opération va se poursuivre. Nous sommes en train d’enregistrer ces motos saisies que nous avons déposées dans les commissariats de nos différents arrondissements et ici au commissariat central. Pour le moment, on n’a pas commencé la restitution, parce que nous sommes en train de faire un travail de terrain. On va relancer les différentes missions, procéder à des recherches c’est-à-dire émettre des avis de recherche, afin de faire la part des choses. Pour la durée des contrôles, nous pensons que jusqu’à lundi cela peut aller. On a eu suffisamment d’engins, les techniciens sont là-dessus. Mais la seule difficulté, c’est que les intéressés ne sont pas là pour ouvrir les selles pour qu’on puisse relever les numéros. S’il y a la possibilité de lire, on le fait sans difficulté. Au total nous avons saisies deux cent douze motocyclettes et deux tricycles. Ce que nos agents ont vu sur le terrain, c’est qu’il y a le nom respect des feux tricolores et des signes des agents. Certains même ont tenté de fuir. Mais on a mis en place un dispositif conséquent. Et on a pu intercepter ceux-là qui voulaient se soustraire de ce contrôle. On a étiqueté leurs engins également pour faire la part des choses ».

Le commissaire Emmanuel Ouédraogo invite les gens au respect au moins des signes des agents de police sur le terrain. Lorsque quelqu’un est intercepté au niveau de la circulation qu’il marque l’arrêt. Mais ne pas chercher à se soustraire, a ajouté le commissaire de police de la ville de Bobo-Dioulasso, M. Ouédraogo fait comprendre aux gens que l’opération que la police mène sur le terrain est pour le bien de tous.

Félix G. OUEDRAOGO

(Correspondant)


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