MENACES TERRORISTES CONTRE DES ENSEIGNANTS DANS LE SOUM : Le ministre Jean Martin Coulibaly remonte le moral de ses troupes
Le 30 janvier dernier, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, est allé toucher du doigt les réalités du terrain et remonter le moral des enseignants victimes de menaces d’hommes armés non identifiés, la semaine dernière.
C’est suite aux menaces du mercredi 25 janvier dernier par des hommes armés non encore identifiés dans des écoles primaires publiques des villages de Lassa, Pelem- Pelem et Kouye, dans les communes de Diguel et de Baraboulé situées respectivement à 70 km et 35 km de Djibo du côté Nord-Ouest et des villages de Wapta, Petega dans la commune de Nassoumbou située à 45 km de Djibo du côté Nord, que le ministre Jean Martin Coulibaly a effectué une sortie sur les lieux, afin de remonter un tant soit peu le moral des troupes et mettre en confiance les enseignants de ces écoles et la population.
Pour des raisons sécuritaires, la mission s’est rendue d’abord à Nassoumbou où elle a pu rencontrer et échanger avec les acteurs de l’éducation et visiter 12 salles de classe à Nassoumbou et à Bouro. Le ministre s’est aussi rendu au camp militaire de Nassoumbou pour encourager et féliciter nos militaires sur place. Il a rassuré quant aux dispositions prises pour la sécurité et souligné qu’une cellule psychosociale était mise en place pour la prise en charge des enseignants affectés. Ensuite, le ministre et la délégation qui l’accompagnait se sont
retrouvés dans la salle de réunion de la mairie de Nassoumbou, pour des échanges directs.
Soutenir et encourager, conscientiser et redonner confiance étaient, entre autres, les maîtres-mots du ministre qui a invité les populations à la collaboration afin de bouter ces réseaux de malfaiteurs hors de notre pays. La seconde étape de cette sortie a été celle de Djibo où autorités administratives, coutumières, religieuses et acteurs de l’éducation et le ministre se sont entretenus sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la localité. Le ministre a rassuré que la sécurité serait de mise pour l’intérêt général des populations et pour l’éducation de nos enfants au Soum. Il dit être convaincu que le ministère de la Sécurité mettra les bouchées doubles pour y parvenir.
Rappelons au passage que ceux qui ont menacé les enseignants leur demandaient d’arrêter d’enseigner la langue française dans les classes, et d’apprendre plutôt l’Arabe et l’islam aux enfants. Dans d’autres localités, ce sont les agents de santé qui ont quitté les lieux pour des raisons de sécurité.
Le ministre Coulibaly, au sortir de la rencontre de Djibo, a laissé entendre que sa venue sur le terrain, suite à ces menaces inqualifiables, avait pour objectif de remonter le moral des enseignants et leur apporter le soutien indéfectible du gouvernement. « Quant aux enseignants traumatisés, je les ai encouragés à poursuivre leur tâche noble », a-t-il dit. Aux populations, il leur a demandé d’être le réconfort des enseignants et les Forces de défense et de sécurité en feront autant.
Le chef de la Circonscription d’éducation de base de
Baraboulé, Aimé Urbain Bamouni, dit que la visite du ministre est la bienvenue, d’autant plus que cela va encourager les acteurs de l’éducation, notamment les enseignants. Néanmoins, le ministère en charge de la Sécurité, les autorités administratives et les communautés doivent mener une bonne collaboration pour soutenir les enseignants, surtout ceux traumatisés par ce qu’ils n’ont jamais vécu.
Quant à Abdoulaye Yéro, chargé des statistiques à la DPENA du Soum, il dit que la venue du ministre pour remonter le moral des enseignants est salvatrice. Et de souhaiter que des mesures sécuritaires plus idoines soient prises et mises en exécution.
Pour Djiblirou Tamboura, encadreur pédagogique, qui a assisté aux échanges, il pense qu’il faudra plus de moyens sécuritaires dans le Soum et qu’il faudra aussi sensibiliser davantage les populations à collaborer avec les Forces de sécurité en dénonçant à temps tout mouvement ou individu suspect.
Par Dembo Assane AISSAMA
Aya yaya
/
Commentaire…bonjour mes chers internots ce ne sont pas les teroristes qui menace qui tue la population dans la province du soum jusqu`au mali notament (douasa, mondoro,dinagourou)cet un reglement de compt que les communote puehls tue les dogons et certaine communautes de la zone .les deux gouvernements ne peut pas empeche cette tueri .main nous les dogons qui sont tres dignes et courages nous allons nous defendre a tous cous
2 février 2017