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 Assassinat de policiers à Pétégoli : l’UNAPOL accuse l’Etat burkinabè

 

Ceci est une déclaration de l’Union police nationale (Unapol), le syndicat de la police, sur le drame survenu sur l’axe Baraboulé-Pétégoli. Deux assistants de police avaient péri dans une embuscade. Le syndicat pointe la responsabilité de l’Etat et des chefs de police.

 «Après l’attaque du 31 mai 2016 et celles qui s’en sont suivies, voilà que nous sont arrachés encore les Assistants de Police Soulama Karim et Ganamé Yacouba pour les mêmes raisons. En sortant courageusement de leur commissariat à Baraboulé, les Assistants de Police Soulama et Ganamé poursuivaient un seul but: renforcer le sentiment de sécurité des populations des localités environnantes relevant de Baraboulé. Ils savaient que la tâche était aussi ardue que périlleuse, mais ils avaient la conviction que la noblesse de la mission en valait la peine.

Ce que tous nous ignorions, était que Ganamé et Soulama effectuaient leur dernier baroud ici-bas. Leur courage et leur bravoure, dans un élan de discipline teinté de patriotisme, les a conduits à s’aventurer dans une mission qui s’apparente à un face à face entre David et Goliath. Et oui! On est David lorsque porteur d’une kalachnikov, on doit combattre Goliath qui est un groupe, numériquement plus étoffé et nanti d’un arsenal plus robuste. Mais hélas, Ganamé et Soulama n’ont pas eu la même chance que leurs deux autres compagnons. 
Assistant de Police Adjoint Soulama Karim et Assistant de Police Stagiaire Ganamé Yacouba, reposez en paix et que la terre libre du Burkina vous soit légère.
A présent situons les responsabilités sur ces drames répétitifs : 

De quoi étaient équipés les deux binômes de policiers ? 
Réponse: De kalachnikovs et de deux motos.
Dans ces conditions, pouvaient-ils échapper si une embuscade survenait comme cela est d’ailleurs fréquent en cette zone? 
Réponse: Non, le cas des deux autres qui ont échappé relève d’un miracle. Nous aurions pu déplorer la mort de tous les quatre collègues. 
Qui est responsable de cette situation? 

Réponse:

– l’État burkinabè avec à la tête du département de la sécurité, un ministre néophyte pour qui les questions de sécurité sont totalement byzantines ;

– les Chefs de Police qui, persuadés que l’arsenal de combat des agents n’est pas en phase avec la menace, s’obstinent à commander des missions de sécurité publique dans une zone de guerre. D’ailleurs, ce n’est pas le rôle d’un agent de sécurité publique, d’aller à l’assaut d’un combattant armé. Cela relève de l’infanterie ou à la limite des unités spéciales. 

Que doit faire chaque acteur après cet énième drame ?

– L’Etat doit renforcer le dispositif militaire ;

– Si les policiers doivent combattre contre des combattants, il leur faut un armement à la hauteur du défi ;

– La hiérarchie policière doit, en toute responsabilité, se départir de certaines considérations et jouer pleinement son rôle de conseils auprès des autorités politiques qui, souvent, ignorent beaucoup du fonctionnement des entités ;

– La Police, en tant que tête de proue dans la lutte contre le terrorisme, doit être conséquemment dotée et accompagnée ;

– Pour rendre justice et donner espoir aux veuves et orphelins des différents drames intervenus en missions commandées, la loi instituant les “PUPILLES DE LA NATION” doit enfin connaître des décrets d’application qui vont courir depuis sa date d’adoption. En tout état de cause, ce drame de plus est un drame de trop et si les différents acteurs ne remplissent pas leurs rôles, UNAPOL se réservera le droit, dans les jours à venir, de jouer ce rôle historique que les circonstances lui imposent.»

* Présidence du CSC : Désiré Comboïgo « président par intérim »

 

 

On assiste à une sorte de cafouillage juridico-politique au Conseil supérieur de la communication (CSC) et ce, depuis la détention préventive de Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC). Si fait que l’on a envie de se demander qui dirige actuellement l’institution ! Selon une correspondance datée du 31 janvier 2018 et adressée aux promoteurs de médias, il est fait mention de la présidence par intérim confiée à Désiré Comboïgo. C’est ce dernier qui a signé la lettre en question. « J’ai l’honneur de vous informer qu’aux termes de l’arrêté N°2017-027/PRES/CAB du 14 décembre 2017, Son Excellence Monsieur le Président du Faso a confié l’intérim de la présidence du Conseil supérieur de la communication au Vice-président qui assure désormais la plénitude des attributions de la fonction. L’arrêté du Chef de l’Etat se justifie par l’empêchement actuel de Mme Nathalie Somé à exercer ses fonctions de Présidente du Conseil supérieur de la communication, du fait de sa détention préventive à la MACO.  L’on ne peut que nourrir une profonde espérance que la tutelle institutionnelle des médias, sentinelles par excellence de l’ancrage de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’information des citoyens, sorte de l’inconfort qui remettait gravement en cause sa légitimité. La situation que vient de vivre le Conseil supérieur de la communication, les leçons à tirer à tous égards et les nouvelles approches de la régulation feront l’objet d’un diagnostic sans complaisance, largement partagé avec vous dans des cadres appropriés. Ne doutant pas de votre disponibilité à coopérer à l’ancrage d’une nouvelle dynamique de régulation qui concourt à la restauration de relations de confiance avec les médias et leur tutelle institutionnelle, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame/Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées ». Voilà le contenu de la correspondance.

 1200 logements : des individus tentent d’enlever un enfant

 

Les faits se sont déroulés le mercredi 31 janvier dernier, au quartier 1200 logements de la ville de Ouagadougou. Des individus circulant dans une voiture de couleur noire, ont tenté d’enlever un enfant dans la oirée autour de 18h. Selon nos informations, ils ont tenté de forcer le gamin en question à monter à bord de leur véhicule, mais les cris de l’enfant ont alerté les riverains. Les malfrats ont réussi à prendre la poudre d’escampette.

 TGI/Ouagadougou : une amende de 750 000 F CFA pour « avoir injurié » sa marâtre

 

Un procès s’est tenu le 15 janvier dernier au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Un jeune garçon, résidant dans la ville de Ouagadougou, a été cité à comparaître directement pour injure à l’encontre de sa marâtre.  Au délibéré du dossier, le 29 janvier 2018, le jeune en question a été condamné à payer une amende de 750 000 F CFA à sa marâtre, une opératrice dans un des opérateurs de téléphonie mobile de la place. Il accuse son père, employé d’une entreprise dans le domaine des infrastructures, et sa marâtre de maltraitance et d’escroquerie. Le jeune, explique sa marâtre, aurait tenté, en l’absence de son père, à plusieurs reprises, d’avoir des rapports sexuels avec elle ; toute chose qu’elle aurait refusée. Le jeune a renié ses parents et quitté le domicile paternel pour se réfugier chez une femme d’église.

 

 Noces : la famille du doyen Edouard Ouédraogo en fête ce week-end

 

Demain, samedi 03 février 2018, la famille de notre doyen, Edouard Ouédraogo, Directeur de publication de l’Observateur Paalga, sera en fête. En effet, Edouard Ouédraogo et son épouse, Aminata Elisabeth Bancé, d’une part, et Tindano Assali

Aimé et son épouse, Tiogo Ruth, de l’autre, organisent le mariage de leurs enfants, Evariste Aliocha Wenlassida et Armelle Galina Kiswendssida Larba. Ce sera le 3 février prochain pour la bénédiction nuptiale à 11h30 en la chapelle « Sainte Helène » de la Direction de l’Enseignement catholique, sise à Kossoghin. Les Editions « Le Pays » félicite les heureux élus et leur souhaite heureux ménage.

  Insurrection populaire : « A ma connaissance, les forces de l’ordre régulièrement requises n’ont pas fait usage de leurs armes », dixit Djibrill Bassolé

 

Interrogé en cours de semaine sur les évènements en liens avec l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Général Djibrill Bassolé a donné sa version. C’était dans les colonnes de lemonde.fr. : « Le ministre de la Sécurité a fait un compte- rendu des activités de maintien de l’ordre de la veille et des préparatifs pour le lendemain, car l’ordre public s’annonçait troublé. La réquisition complémentaire spéciale [autorisant l’armée à intervenir] n’a pas été discutée et adoptée lors de ce conseil. Elle a été préparée et proposée à la signature du Premier ministre le soir du 29…Nous déplorons tous les morts qu’il y a eus. A ma connaissance, les forces de l’ordre régulièrement requises n’ont pas fait usage de leurs armes. La cause des morts et des blessés est, selon moi, à rechercher ailleurs. (…) Notre gouvernement n’avait pas intérêt à ce qu’il y ait une confrontation violente et mort d’hommes. Nous avions plutôt intérêt à ce que les choses se déroulent convenablement ».

 Dédougou : les traditionnelles cérémonies de sortie de masques battent leur plein

 

Selon nos informations, les traditionnelles cérémonies de sortie de masques en feuille battent leur plein à Dédougou. Les masques font une série de processions vers les sites sacrés de la ville et au niveau de l’administration publique.  Ces activités ont commencé le 1er février 2018 et ce, pour une dizaine de jours. Dans la tradition bwa, les masques apportent paix, santé et prospérité.

 

Programme d’urgence pour le Sahel : le Conseil d’orientation stratégique tient sa première session ce vendredi

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF), le Conseil d’orientation stratégique dudit programme tient, ce 2 février, sa première session de l’année 2018. Cette session est placée sous la présidence du Premier ministre, président du Conseil d’orientation stratégique, Paul Kaba Thiéba.

 

Centre médical Paul VI : le cardinal Yeom André en visite

 

Le cardinal sud-coréen et archevêque de Séoul, Yeom André, effectuera une visite au Centre médical Paul VI de Ouagadougou. Ce sera le 3 février 2018. A l’occasion, le cardinal et sa délégation participeront à la cérémonie de bénédiction d’une ambulance offerte par les Coréens du Sud.

Eglise baptiste biblique Burkina Faso : la conférence nationale 2018 se tiendra le 10 février

 

L’Eglise baptiste biblique/Burkina Faso organise, le 10 février 2018, sa conférence nationale au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Cette conférence vise à « informer, alerter et édifier le peuple de Dieu au Burkina Faso sur les valeurs éthiques et de bonne moralité ». Thème choisi : « Le concept « Sainteté », l’arborescence cadoshologique ».

Ambassade du Japon au Burkina : une caravane de presse les 8 et 9 février prochains

 

L’Ambassade du Japon au Burkina Faso organisera, du 8 au 9 février prochain, une caravane de presse « pour l’amitié et la coopération entre les peuples japonais et burkinabè ». L’objectif est de donner plus de visibilité aux différentes activités de coopération entre les deux pays.  « Cette caravane consistera en une visite organisée par l’Ambassade du Japon sur les sites d’infrastructures dont elle a financé la réalisation et donnera l’opportunité aux Femmes et Hommes de médias de toucher du doigt la politique et les réalisations de la coopération du Japon en faveur du Burkina Faso », rapporte l’Ambassade du Japon dans une correspondance.


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