PRESIDENTIELLE 2015 : Jean-Baptiste Natama répond favorablement à l’appel de ses militants

Jean-Baptiste Natama est candidat à la présidentielle d’octobre 2015. Il l’a déclaré au Palais des sports de Ouaga 2000, lors de la rentrée politique officielle du Collectif « Natama 2015 », qui s’est tenue le 6 juin dernier, sous le thème : « Pour une renaissance nationale, appel à un leadership politique nouveau : le Collectif Natama 2015, l’alternance viable ». Une rentrée politique riche en couleurs et ponctuée de prestations musicales.

 

 « A vous, je dis oui, me voici ! Me voici avec vous ! A vos côtés ! Et je vous affirme mon engagement ferme et sans faille ». C’est par ces mots que Jean-Baptiste Natama a répondu à l’appel du collectif portant son nom, pour briguer la magistrature suprême. C’était le 6 juin dernier à Ouagadougou, à l’occasion de la rentrée politique officielle du Collectif « Natama 2015 ». Réuni sous le thème « Pour une renaissance nationale, appel à un leadership politique nouveau : le collectif Natama 2015, l’alternance viable », le Collectif « Natama 2015 » a demandé à Jean-Baptiste Natama d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain. Après une entrée remarquée, et un tour de piste au pas de course de Jean-Baptiste Natama dans l’enceinte du Palais des sports de Ouaga 2000, ce fut Magloire Evariste Yogo, président du comité d’organisation de la rentrée politique officielle du Collectif « Natama 2015 », qui, le premier, souhaita la bienvenue aux militants, venus des quatre coins du Burkina, des Etats-Unis d’Amérique et de la Côte d’Ivoire. Rappelant que la rentrée officielle se tenait à 127 jours du 11 octobre 2015, date des élections présidentielle et législatives au Burkina Faso, Magloire Evariste Yogo a estimé que Jean-Baptiste Natama incarnait le leadership politique pour une renaissance nationale à la fois culturelle, socioéconomique et politique.

Dans le même ordre d’idée, les représentants des jeunes, des élèves, des étudiants et de la diaspora, après avoir égrené les difficultés auxquelles ils font face, ont souhaité avoir des « dirigeants modèles qui leur montrent le chemin en étant des leaders », tels leur « camarade président ». Puis ce fut au tour des Organisations de la société civile (OSC) réunies au sein du Collectif, de réclamer la candidature de Jean-Baptiste Natama, tout en l’assurant de leur soutien. Sûres que l’avènement d’un Burkina nouveau, celui de leurs rêves, de leurs espoirs et de leurs espérances, est conditionné par un leadership politique nouveau, elles ont « instamment appelé à la candidature de Jean-Baptiste Natama ». Et de le rassurer sur leur détermination à lui garantir la victoire.

Tout comme les OSC, les partis politiques membres du Collectif ont pris l’engagement d’œuvrer avec détermination et le sens de l’honneur, en vue d’une victoire rayonnante du Collectif « Natama 2015 » au soir du 11 octobre prochain.

 

Nul n’a le monopole de la politique

« J’ai entendu vos témoignages poignants, racontant la difficulté du quotidien qui mine nos vies et les absurdités politiques, économiques et sociales qui gangrènent notre beau pays », a, pour sa part répondu Jean-Baptiste Natama, avant de déclarer « oui » à la demande du Collectif qui porte son nom.

Précisant qu’il a abandonné ses fonctions de directeur de cabinet de la présidente de l’Union africaine pour se mettre à la disposition du Burkina, le candidat à la présidentielle prochaine a confié que l’adversité sera âpre, au regard du contexte politique « confus » du pays. « Mais nous sommes prêts et préparés à affronter cela », a-t-il assuré. Convaincu que sa candidature dérange parce que neuve et portée par un Collectif aux milles aspirations légitimes, Jean- Baptiste Natama a mis en garde les obédiences adverses. « Nul n’a le monopole de la politique », a-t-il martelé à leur endroit.

Que ses contempteurs, a-t-il poursuivi, comprennent que l’heure a sonné et qu’il est temps qu’ils prennent leur retraite.

Citant les différentes luttes du peuple burkinabè, du 3 janvier 1966 à fin octobre 2014, en passant par la révolution d’août 1983, Jean- Baptiste Natama a rappelé qu’il n’a cessé de dénoncer les maux qui minent la vie sociale du Burkina, ce qui lui a valu d’être victime d’ostracismes divers, sans entamer pour autant son amour pour le pays des Hommes intègres. « C’est pourquoi aujourd’hui, devant vous, je propose à tous les Burkinabè un véritable changement, un changement au service d’une renaissance et d’un développement collectif », a lancé Jean- Baptiste Natama. Et de conclure en certifiant que sa réponse à l’appel du Collectif est celle d’un nationaliste convaincu, doublée de celle d’un panafricaniste qui, pendant des années, a été au service de sa patrie comme à celui de son continent.

Thierry Sami SOU