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REVELATIONS :


Côte d’Ivoire : Balla « le pétrolier » condamné à 20 ans de prison ferme

Moussa Diakité alias Balla le pétrolier, en cavale depuis son évasion de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) en octobre 2014, a été condamné à 20 ans de prison ferme par les autorités judiciaires de la ville de Sassandra, en Côte d’Ivoire. L’homme avait disparu des écrans radars avant de réapparaître plus tard sur facebook sous le nom de «Scofield Lerichepetrolier ». Sa cavale a pris fin le 27 septembre dernier, lorsqu’il a été arrêté dans la ville de San Pedro, précisément dans un hôtel. « Le pétrolier » et un de ses complices venaient de cambrioler le lycée municipal et une quincaillerie de ladite ville et s’apprêtaient à dépouiller des paysans.

USA : un Burkinabè meurt suite à une agression

C’est l’Association des Burkinabè de Baltimore (ABB) qui a annoncé la triste nouvelle. « C’est avec une très grande douleur que l’ABB vous annonce le décès brutal d’un de nos compatriotes, ici, à Baltimore, du nom de Idrissa Dermé, décès survenu ce 15 octobre 2018 à 19h30 suite à une agression. Plus d’informations vous seront communiquées dans les heures à venir. Compte tenu des circonstances et pour permettre à la famille du défunt de lui rendre un dernier hommage, l’ABB lance une collecte de fonds pour le rapatriement de son corps », a relevé l’association dans un communiqué.

Maison des jeunes talents de Ouagadougou: le ministre français, Jean-Yves Le Drian, sera à l’inauguration demain

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est en visite les 18 et 19 octobre au Burkina Faso. Il assistera, aux côtés de son homologue burkinabè, Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, à l’inauguration de « La Ruche », la Maison des jeunes talents de Ouagadougou. Ce sera demain vendredi 19 octobre à 12h. En rappel, « La Ruche » est située sur l’avenue de l’Indépendance, entre la Direction générale de la police nationale (DGPN) et les Douanes, en face de l’hôtel Azalaï, à Ouagadougou.

Ministère des Sports : le bâtiment administratif victime d’un incendie

Hier, 17 octobre, le bâtiment administratif du ministère des Sports et des loisirs à Ouagadougou, a été victime d’un incendie dont les causes restent à identifier. L’incendie a été signalé autour de 14h. Selon nos sources, d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.

  Sahel : un conseiller municipal tué à Sonan, un poste de contrôle de police attaqué

Selon nos informations, le poste de contrôle de police situé à 2 km de Djibo sur l’axe Djibo-Tongomael, a été la cible d’individus armés non identifiés, hier mercredi 17 octobre. Sur le plan du bilan, l’on a noté des blessés légers dans les rangs des policiers en poste. Il nous est revenu également qu’un conseiller municipal de Sonan, localité située à une dizaine de km d’Inata dans la région du Sahel, a été abattu dans la nuit du mardi 16 octobre par des individus armés non identifiés.

 Chemins de fer trans-sahéliens : la Chine attend l’étude de faisabilité

C’est une information rapportée par la Lettre du continent du 17 octobre dernier : « Le projet de ligne de chemin de fer de plus de 6 000 km, reliant les cinq pays du G5 Sahel (Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Tchad) est en stand-by. En septembre, Mahamadou Issoufou, président en exercice de l’alliance sahélienne, a présenté le projet lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FCCSA), organisé à Pékin, sans véritablement convaincre. Selon nos informations, la Chine attend que les pays du G5 Sahel lui transmettent préalablement une étude de faisabilité, travail que ce pays n’est pas disposé à financer. Il revient donc aux membres du G5 Sahel de produire cette étude chiffrée à plusieurs millions d’euros ».

Situation à Air Burkina : le ministre des Transports interpellé

Ceci est une lettre ouverte signée d’un citoyen, Bema Ouattara, et adressée au ministre des Transports, Vincent Dabilgou, relativement à Air Burkina.

« Monsieur le Ministre,
Je me résous à vous écrire pour exprimer ma frustration ainsi que celle de nombreux Burkinabè et passagers d’Air Burkina, au regard de la dégradation continue du service d’Air Burkina dû au manque d’avions pour assurer le service à la clientèle. Je suis un voyageur fréquent de notre compagnie nationale et en tant que Burkinabè, je suis fier de voler avec notre belle compagnie, mais hélas, trois fois hélas ! Malgré la bonne volonté et les efforts de son personnel aussi bien navigant que ceux des escales, la compagnie Nationale Air Burkina, qui faisait la fierté des Voltaïques et des Burkinabè, va-t-elle progressivement vers une mort annoncée ? La question est pertinente car depuis maintenant plusieurs mois, cette compagnie qui était reconnue pour sa fiabilité, est devenue l’une des moins ponctuelles de la sous-région et voyager avec Air Burkina, relève d’une gageure car une fois sur trois, il faut bien être devin pour estimer vos heures de départ et d’arrivée. Notre vol Dakar-Ouaga d’hier Lundi 15 Octobre, devait décoller à 11h30 du matin de l’Aéroport de Diass. Comme tous bons passagers, nous sommes arrivés à 8h30 à l’aéroport pour nous entendre dire que le vol était reporté à 15h15 ; ensuite 17h ; de report en report, nous avons finalement décollé de Dakar à 18h40 soit plus de 12h d’attente à l’aéroport !  Nous sommes finalement arrivés à Ouaga à 21h 05 au lieu de 14h20 ! Ce retard serait pardonnable si cela arrivait une fois en passant, mais quand les retards deviennent fréquents, cela est inquiétant et n’est pas acceptable. Ces retards sont les signes précurseurs de la faillite des compagnies aériennes ; dans un passé plus ou moins récent, les compagnies telles que Ghana Airways, Air Guinée, Air Mali et plus récemment Air Sénégal nous ont fait vivre les mêmes expériences avant de mettre la clé sous le paillasson. Il est encore temps de sauver Air Burkina, avant que tous les passagers la fuient et aillent vers des compagnies plus régulières, et la compagnie risque de se retrouver bientôt black-listée par les institutions internationales. Votre gouvernement qui a eu le courage de reprendre les reines de notre Compagnie aérienne, doit URGEMMENT changer la donne ; on ne peut pas se permettre de bricoler avec le transport aérien. Vos déclarations ainsi que celles du Premier Ministre sur l’avenir de la compagnie, les promesses qu’Air Burkina serait doté d’aéronefs lui permettant de remplir sa mission, mais jusqu’à présent, rien à l’horizon. Pourquoi le second Embraer 170 qui est en panne depuis plusieurs mois n’est-il toujours pas remplacé ? La solution actuelle de location d’avions de plus petite capacité (CRJ 900 ou CRJ 100) pour des périodes de courtes durées, entraînent-elle les perturbations que nous connaissons et grèvent certainement la rentabilité de la compagnie ? Monsieur le Ministre, ceci est un cri de cœur d’un patriote, fier de sa compagnie nationale, et qui, malheureusement, se verra obligé bientôt d’aller vers d’autres compagnies si la situation ne change pas. Je suis convaincu que beaucoup d’autres compatriotes ont les mêmes sentiments. Avec tous mes respects et à bientôt sur Air Burkina ».


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