HomeA la uneSESSION 2015 DE L’ASCE A BOBO-DIOULASSO : Vers une gestion efficace et efficiente des deniers publics

SESSION 2015 DE L’ASCE A BOBO-DIOULASSO : Vers une gestion efficace et efficiente des deniers publics


 

La clôture des travaux de la session 2015 du cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif est intervenue le 8 janvier 2016 à Bobo- Dioulasso. Quatre jours durant, les participants à ladite session ont réfléchi sur les réformes à opérer au niveau des organes de contrôle pour une gestion efficace et efficiente des deniers et patrimoines publics. Le Contrôleur général d’Etat (CGE), Luc Marius Ibriga, président de la cérémonie, a félicité les participants pour la qualité du rapport de synthèse et la pertinence des recommandations faites.

Mettre à la disposition du gouvernement, des informations pertinentes et des objectives sur les pratiques et les systèmes de gestion en cours dans les organisations publiques ; aider à mieux protéger les deniers et le patrimoine de l’Etat par la prévention et la lutte contre la corruption, la fraude et les autres délits financiers par l’amélioration des performances des corps de contrôle ; l’aide à la création d’un environnement propice à l’investissement grâce à l’émergence de pratiques de gestion saine, gage d’une gouvernance efficace, parce que transparente et assise sur le fondement du droit et de l’obligation de rendre compte. Ce sont là, les principes fondamentaux autour desquels se sont tenus les travaux de la session 2015 du cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif et dont les conclusions ont abouti à l’adoption de 4 recommandations et d’une résolution. Ont également pris part à ces travaux en plus des corps de contrôle de l’Etat, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), le RAJIT, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’Electricité (ARSE) et l’ONG FREE AFRIK comme organes invités. Au titre des recommandations, les participants suggèrent que des dispositions soient prises aussitôt en vue d’une application effective de la loi portant prévention et répression de la corruption pour lui donner plein effet. Ils recommandent également l’exercice effectif du contrôle hiérarchique à travers la prise de sanctions aux fautes professionnelles et ou de gestions par les supérieurs hiérarchiques, l’inscription à l’ordre du jour des antennes, d’un point sur la synthèse des rapports de contrôle des ministères et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de contrôle publique. Au titre de la résolution, les participants se sont engagés à œuvrer à l’application effective de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso. Pour le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga,  les conclusions des travaux de cette session 2016, ouvrent des perspectives heureuses sur l’engagement des corps de contrôle à la mise en œuvre de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso, sur le renforcement de la chaîne de contrôle et enfin, sur l’amélioration de l’efficacité des structures de contrôle entre elles. Il a promis que les conclusions issues des travaux de cette session seront adressées aux plus hautes autorités d’autant plus qu’elles ont affirmé leur volonté de faire en sorte que la bonne gouvernance soit leur boussole.

MONARCK

(Correspondant)


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