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SONDAGE SUR LA PRESIDENTIELLE DE 2015 : « Des résultats statistiquement fallacieux et trompeurs »


Le dernier sondage sur la présidentielle de 2015, réalisé par le sieur Bemahoun, fait couler beaucoup d’encre et de salive dans notre pays. En effet, chacun y va de ses analyses. C’est le cas par exemple de cet universitaire anonyme qui trouve « les résultats statistiquement faux et trompeurs ». C’est la substance du texte ci-dessous que nous vous proposons de lire.

«Il y a une limite à ce que nous pouvons faire avec les nombres, et il y en a une à ce que nous pouvons faire sans eux», N. Georgescu-Roegen (1958), Docteur en Statistique à la Sorbonne.

Leçon : Les nombres sont à utiliser de manière rationnelle.

  1. Honko Roger Judicaël Bemahoun (statisticien-économiste et chercheur en science politique) a réalisé un travail intéressant pour notre jeune démocratie et devait à ce titre être félicité et encouragé. Mais hélas!

Vous avez péché, car un travail scientifique de l’envergure de celui que vous avez osé entreprendre doit être sérieusement élaboré et avec toute la rigueur scientifique qu’il exige.

A la lecture des résultats de votre étude, parus dans L’Observateur Paalga, n°8813 du 19 février 2015, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si l’étude n’avait pas été commanditée.

Ce dimanche matin, 22/02/2015, j’ai encore écouté longuement le commentaire en mooré sur la radio Savane FM (103.4) des résultats de votre étude. C’est ce qui m’amène à réagir.

L’auteur que je suis, est diplômé en Analyse Politique et Economique, Docteur en Economie Mathématique et Econométrie. Il intervient en tant que citoyen burkinabè et veut, par cette réaction:

– dans un premier temps, interpeller M. Bemahoun sur les conséquences dangereuses des résultats statistiquement erronés qu’il a osé présenter publiquement et publier dans un des quotidiens les plus lus au Burkina Faso;

– dans un second temps, apporter à l’opinion publique, sa modeste contribution en termes d’éclairage sur l’étude de M. Bemahoun.

Je commencerai par dire à M. Bemahoun, que son étude qui consiste à recueillir des données et à analyser les propriétés caractéristiques des éléments d’un ensemble s’inscrit dans une théorie mathématique appelée théorie des sondages ou encore théorie de l’échantillonnage (en anglais samDlina theory) ; et lui rappeler ce que disait déjà en 1956 l’éminent économiste (Prix Nobel 1987), Robert Solow à propos de la théorie: «Toute théorie, dans son essence, dépend de postulats qui ne sont jamais pleinement vérifiés. Le secret d’une théorie réussie est de poser des prémisses de telle manière que leur irréalisme irréductible entache le moins possible la validité des conclusions ».

  1. Bemahoun, ce sont les prémisses, tenant compte de l’enjeu de l’évènement pour lequel vous avez réalisé l’étude, qui ont été délibérément négligées, voire occultées, et qui remettent en cause vos résultats. Vos résultats me semblent fallacieux et peuvent mettre en déroute l’opinion publique. Devrais-je vous rappeler, M. Bemahoun, qu’avant d’élaborer un plan de collecte de données (c’est-à-dire avant de décider de faire un recensement ou un sondage), le statisticien doit commencer par poser des hypothèses statistiques et ensuite définir la population visée ?

Lorsqu’une recherche est effectuée sur la base d’un échantillon, la première préoccupation consiste à faire en sorte que cet échantillon soit représentatif de la population que l’on étudie et que la marge d’erreur, en fonction de l’enjeu de l’évènement pour lequel l’étude est faite, soit minimale.

Comment déterminer la taille de l’échantillon? Vous le savez bien sans doute, puisque vous êtes statisticien-économiste.

La taille d’échantillon minimale (N) à retenir dans un sondage, pour l’obtention de résultats significatifs s’obtient par la formule suivante : N = e x p x (l-p) / m2 avec

. t: le niveau de confiance (la valeur type du niveau de confiance de 95 % est de 1,96 et de 2,576 pour 99 %) ;

p: la probabilité de réalisation de l’événement (on fixe généralement p à 0,5) ;

m: la marge d’erreur.

Taille de l’échantillon N (nombre d’électeurs à interroger) à retenir dans le sondage pour une population mère (nombre total d’électeurs) de 1 000 000 d’individus et plus. (Rappel: au Burkina Faso, le nombre total d’électeurs avoisine les 7 000 000 d’individus).

Plus une élection, pour laquelle un sondage est réalisé, s’annonce serrée et indécise, plus la marge d’erreur à retenir doit être minimale (entre 1% et 2%).

L’élection présidentielle de 2015 dans notre cher pays, le Burkina Faso, s’annonce vraiment serrée et indécise, rien qu’au vu :

. des conditions dans lesquelles elle se prépare: après 27 ans de pouvoir sans partage du président Blaise Compaoré ;

. du nombre de candidats en lice (avec les partis politiques qui naissent presque tous les jours et continueront de naître).

  1. Bemahoun, vous auriez dû prendre en compte, dans votre étude, une marge d’erreur variant entre 1% et 2%, dans la détermination de la taille de l’échantillon:

. avec une marge d’erreur de 2% et un niveau de confiance de 95%, la taille de l’échantillon doit être de l’ordre de 2 401 personnes; avec une marge d’erreur de 1% et un niveau de confiance de 95%, la taille de l’échantillon doit être de l’ordre de 9 604 personnes.

Une taille d’échantillon comprise entre 2 401 et 9 604 personnes, aurait produit des résultats plus significatifs, au regard de ce qui s’annonce à l’horizon pour l’élection présidentielle de 2015, au Burkina Faso.

Même si votre étude ne concernait que la seule ville de Ouagadougou (ce qui est à proscrire dans une telle étude) où la population mère (le nombre d’électeurs potentiels) avoisine sinon dépasse le million, vous deviez utiliser un échantillon de taille comprise entre 2 401 et 9 604 personnes.

On note que vous retenez pour votre étude, M. Bemahoun, et pour tout le Burkina Faso, un échantillon de 700 personnes, et pour la ville de Ouagadougou, un échantillon de 250 personnes, ce qui entache lourdement la crédibilité de vos résultats en termes de biais.

Et ce n’est pas tout.

Les quatre villes retenues (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya), d’un point de vue spatial, sont loin de bien représenter le Burkina Faso.

Qu’est-ce qui justifie que vous occultiez, M. Bemahoun, toute la région de l’Est en partant du Centre (Ouagadougou): Zorgho (qui est pourtant le bastion de Roch Marc Christian Kaboré), Koupéla, Fada N’Gourma, Tenkodogo ?

Et les villes de la région du Centre-Sud en partant du Centre (Ouagadougou) : Kombissiri, Manga, Pô, Léo… ?

Et j’en passe.

Les électeurs de ces villes ne peuvent-ils pas radicalement changer vos résultats?

Vous me direz peut-être, M. Bemahoun, qu’une taille d’échantillon entre 2 401 et 9 604 personnes et la prise en compte des villes sus-dénommées (pour avoir une couverture spatiale plus représentative du Burkina Faso) vous auraient coûté trop cher.

Et pourtant.

Dans un recensement, un sondage, après avoir défini les objectifs, les personnes chargées du travail en examinent la faisabilité, c’est-à-dire le budget, l’échéancier et l’équipe de travail, compte tenu respectivement des ressources financières, organisationnelles et techniques allouées.

Et puisque visiblement, vous n’en aviez pas les moyens, puisqu’il s’agit d’une initiative personnelle (vous semblez être le seul à faire l’étude), M. Bemahoun, votre travail n’en valait pas la peine.

C’est d’ailleurs cette question de moyens financiers et logistiques qui explique que même un Etat ne fait pas de recensement de sa population tous les ans.

Pour l’image du scientifique que vous êtes (statisticien-économiste), de grâce, évitez à l’avenir, M. Bemahoun, de produire et de publier des résultats erronés qui peuvent dérouter un grand nombre de personnes.

  1. Bemahoun, permettez-moi de terminer mon appréciation de votre travail, en vous donnant deux (2) exemples de ce qui est arrivé dans le passé, dans d’autres pays avec des publications comme la vôtre:
  2. Aux Etats-Unis, pendant les élections présidentielles de 1936, la revue Literary Digest a réalisé un sondage sur la base d’un échantillon de 2 500 000 personnes: les individus de l’échantillon avaient été choisis sur la base des propriétaires d’automobiles et de l’annuaire téléphonique. Mais comme à cette époque, peu d’Américains possédaient une automobile ou un téléphone, l’échantillon était non représentatif du profil socio-économique général de la population américaine. Conséquence : les résultats de l’étude prédisaient une victoire du candidat républicain Alf Landon et finalement, c’est le démocrate Franklin Delano Roosevelt qui a été élu.
  3. Bemahoun, votre sondage, tout comme celui de Literary Digest, ne prend pas en compte les moins nantis de nos petites villes et de nos zones rurales et de ce fait, votre échantillon n’est pas représentatif du profil socio-économique général de la population burkinabè.
  4. Les sondages politiques sont restés longtemps au Québec, une technique controversée. Controversée pour ses résultats, controversée parce que la population en craignait les effets. Cela, parce qu’en 1966, le CROP (Centre de Recherche sur l’Opinion Publique) a, sur la base d’un sondage politique mal conduit, donné Jean Lesage gagnant aux élections. Et finalement c’est Daniel Johnson qui a été élu premier ministre.
  5. Bemahoun, des résultats comme ceux de votre sondage, peuvent amener les populations de notre jeune démocratie à avoir une aversion (voire une répugnance extrême) pour les sondages politiques qui, si cependant sont bien menés, doivent les éclairer.

Eviter sur ce, M. Bemahoun, de communiquer à la population, des résultats qui peuvent être statistiquement biaisés.

Enfin, pour nos candidats à l’élection présidentielle: au Mali, à l’élection présidentielle qui a conduit Alpha Konaré à la tête de l’Etat, un candidat avait divorcé de sa femme et épousé une albinos, parce que son marabout lui avait dit que la femme du prochain Président était albinos. Ce ne fut pas le cas. Attention donc, à ce que vos marabouts vous disent ou vous diront.

Attention aussi aux sondages mal élaborés et produisant des résultats fallacieux.

Que Dieu bénisse notre chère patrie, le Burkina Faso!

Universitaire,

Diplômé en Analyse Politique et Economique,

Docteur en Economie Mathématique et Econométrie.

Réactions à cet écrit attendues à l’adresse: [email protected]


Comments
  • BONSOIR A TOUS!
    Et après professeur on fait quoi maintenant. Moi, lui, eux, nous tous, nous attendons vos résultats. Les Mossi, en tout cas ceux du Yatenga, pas du genre GNO, disent:” A JIIN TENGA, MMII MAORÊ”. C’est – a – dire : c’est celui qui est assis qui sait comme attaquer l’adversaire dans le combat de lutte corps a corps. Sinon, étant dans la danse, toutes les frénésies mêmes les plus erronées sont possibles pourvu qu’on vainqueur, si ton adversaire est un fin stratège.Et au pays des cancres statisticiens dans la majorité des cas, le premier des Burkinabé a faire miroiter des tendances politiciennes d’une élection a un homme politique du genre” pourvu que je sois élu et tu auras ce que tu veux; la route qui va chez toi sera goudronnée et lampantée et tu rouleras en 4×4 ou en 8×8″ la tentation est grande. Donc souffrez qu’on leur accorde le bénéfice du doute en attendant votre étude. Sinon, en politique, la seule chose, le seul postulat, le plus vrai et le plus plausible (les turfistes disent le cheval infaillible) est la fraude dans nos pays africains et mieux même dans les pays d’où nous viennent ces théories statistiques. Explorant donc la suite de FIBONACCI pardi n,a pas mettons?. Aaawotto.

    26 février 2015
    • On part aux votes en octobre. Ou bien que veux tu? Guillaume Soro ne peut pas corrompre ce professeur comme l’autre.

      28 février 2015
  • moi au contrair j félicit monsieur Bémahoun! il a fait un travail ét quiconqu fait un travail doit étr félicité. pourquoi ceux qui critiqu n’ont pas fait pour éux?
    ét d’ailleurs un sondag ést un sondag. suit à un sondag lés candidats én né vont pas dormir. suit au travail continuél qué chacun va ménér, lés résultats peuvent sé modifiér. c’ést pour céla qué lés résultats dé l’énquét sont érronnés.

    26 février 2015
  • En quoi ces resultats sont fallacieux ou erronés ? Peut etre pas precis mais pas fallacieux. Vous savez bien qu’en statistique le résultat compte moins que la méthodologie.

    Par exemple si vous considérer que dans les quatre villes concernées le nombre de votant est de 3000000 (ce qui semble être trop) avec une marge d’erreur
    de 5% vous vous retrouvez avec une taille 384
    de 4% vous vous retrouver avec une taille de 600 personnes à enquêter
    de 3% vous vous retrouvez avec 1067
    de 2% vous retrouvez avec 2399

    Dans le deuxième cas qui semble concerner le cas de l’étude il y’a une marge d’erreur de 4% cela veut dire qu’étant donner les résultats du sondage de Bendre/Bemahoun ou Zephirin devance Rock de 5.8 point, en l’état actuel des opinions c’est très peu probable (5 % de chance) que Rock devance Zephirin dans les quatre villes concernées à la date du sondage.

    En rappel en 2012 le scrutin qui a connu un enthousiasme des Burkinabé avec 76% de votant a connu 4’365’153 électeurs inscrits que l’on pourra projeter en 2015 à 4769920 si l’on suppose une progression de 3% l’an.

    A mon humble avis le travail de Bemahoun n’est pas fallacieux encore moins erronée. Toutefois, d’autres sondages doivent se prononcer. Aussi, les opinions changent très vites et les candidats en sont conscients.

    Juste ma contribution en espérant que cela peut aider.

    27 février 2015
  • Je suis désolé mais si vous vous présentez comme docteur en économétrie et je ne sais quoi, ayez au moins le courage de mettre votre nom, qu’on fasse une petite recherche sur Google pour voir ce que vous valez scientifiquement.
    Le sieur Bemahoun est un collègue et je ne saurai vous reconnaître comme tel au vu de votre argumentaire. Que l’ex ministre Pengwendé critique le sondage en disant qu’on a pris que 700 personnes alors qu’on est 17 millions au Burkina, je rigole, c’est un profane. Mais un statisticien, qui plus est, docteur saurait le comportement asymptotique de la puissance dans le cadre d’un design impliquant une binomiale, ce qui signifie en français facile qu’un sondage de ce type ne sera pas plus précis (à 1/100 près) si tu enquête 1000 ou 100000 personnes. Il y a ainsi beaucoup de généralités que vous avez cité qui sont dans tous les manuels de stats élémentaires mais dont les hypothèses peuvent être contournées pour peu qu’on connaisse son boulot.
    Perso, j’ai envoyé des mails à des collègues pour demander à voir le rapport technique de ce sondage et je ne me ferai un avis qu’après l’avoir lu. C’est ainsi que se comporte un professionnel…

    27 février 2015
  • La critique est toujours plus facile !
    Je pensais que vous serez déjà venu avec vos propres résultats sur votre échantillon de 9 604 personnes avec une marge d’erreur de 5% !
    Ce Bemahoun restera dans tous les cas votre devancier !
    Vous avez, à mon humble avis, omis ou tait (sciemment) que sous d’autres cieux avec la méthode des quotas les sondages d’opinions sont réalisés avec un échantillon représentatif de 1’000 personnes !
    Par ailleurs même le cas dont vous faites allusion « Docteur / professeur » à savoir les sondages réalisés en 1936, Georges Gallup a pronostiqué la victoire de Rooselvt en interrogeant un échantillon représentatif de 4’000 personnes seulement alors que Le literary Digest avec le « straw votes » (vote de paille qui consistait pour les journaux, à demander à leurs lecteurs de renvoyer un coupon mentionnant leur choix) prédisait la victoire de London avec 2 millions de réponses !
    Alors nous attendons votre recherche avant le 11 Octobre 2015 Monsieur le Docteur en Economie Mathématique et Économétrie. Et surtout décrivez nous en détail votre méthodologie.

    Divine

    27 février 2015
  • Monsieur le docteur, l’intérêt de l’étude du jeune est que ce dernier a clairement définit son champ d’étude. Et si les politiques et comme vous le faites utilisent les résultats comme si c’est pour le territoire national c’est leur problème.
    D’autre la formule que vous appliquez dépend de quel type d’échantillonnage vous choisissez. On ne l’applique pas à la lettre. En théorie des sondages, la taille de l’échantillon dépend du type d’étude que tu veux mener, de la population cible et aussi et surtout du budget. Une petite taille d’échantillon donne de bons résultats autant qu’une taille élevée pour peu que vous maitrisez vos unités d’études.
    L’erreur que beaucoup de personnes commettent surtout ceux qui ont survolé la théorie de sondage, c’est de penser que la première question c’est la taille de l’échantillon. Non!!
    Alors, faites votre sondage avec vos 10 000 individus et présenter nous les résultats.

    27 février 2015
  • Cher Dr. Vs faites la honte de votre institut ou universitaire d’enseignement. Je ne suis ni statisticiens ni économiste mais à vs lire j’ai eu l’impression que vs avez un problème personnel avec M. Bemahoun qui lui a mon avis mérite son statut de statisticien économiste. Même qd on veut critiquer le travail de son collègue surtout 1 travail intellectuel on le fait ds tout le respect et l’humilité total. Je veux juste vs demandé une seule chose . Afin de garder limage et le merite de mes professeurs de statistique intact je vais vs suggérer de vs présenter pour éviter que les lecteurs imaginent des noms. Il faut être 1 “dr” avec petit d comme vs pr penser ke les résultats dune élection doit etre forcément a limage des resultats d1 sondage réalisé à un moment t donné. Par ailleurs ces résultats pour moi, est une invite aux partis politiques d’avoir une idée de l’opinion publique afin d’améliorer leur travail et de savoir à quoi s’en tenir.
    Les docteurs émérites doivent se sentir mal après de telles âneries de la part d1 soit disant docteur. Salut

    2 mars 2015
  • Je suis désolé de ce docteur qui ne se dévoile pas. M. Bemahoun a fait un travail qui mérite des félicitations. Nous attendons tes résultats Docteur et on les comparera à ceux de Bamahoun. c’est la science Bemahoun a fait. En plus ce n’est pas la première fois qu’il le fait. Pourquoi n’aviez vous pas réagi à ces précédant sondages?

    2 mars 2015
  • Où étiez-vous quand le sieur Bemahoun faisait son travail. Chacun attend que quelqu’un d’autre abatte un boulot pour apparaitre en rectificateur! Faites le vôtre au lieu de critiquer Bemahoun. Lui au moins il a le mérite d’avoir essayer. Nul n’est parfait!

    2 mars 2015
  • Je suis Doctorant Ingénieur issu de l’Université de Ouagadougou et du 2iE.je maîtrise très bien les aspects théoriques et pratiques de mon domaine.
    A cet effet,j’affirme qu’il est trop facile de se cacher derrière des phrases pour faire des critiques scientifiques, de plus si ces critiques sont basés sur la théorie (on voit bien que tu est bien un théoricien).
    Être Docteur ne veut pas dire que tu maîtrise tous les aspects des différents domaines (même un profane le sais).
    Donc Mr le Docteur Théoricien de l’Université,il faut prendre le temps de chercher a connaitre les bases de tous études avant de porter des critiques scientifiques.
    Sinon nous ne faisons rien avec ton titre de Docteur mais on vous voit a travers votre travail.
    Entre scientifique, vous avez encore du chemin mon Docteur.

    2 mars 2015

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