Ziro : le DPPN écroué pour attouchements sexuels sur mineure

 

Le directeur provincial de la police nationale du Ziro, le commissaire Kawassé, a été placé sous mandat de dépôt dans la soirée du 22 février 2018 pour viol présumé. Ce dernier aurait été pris en flagrant délit d’atteinte aux mœurs sur une mineure dont l’âge n’a pas été précisé, dans ses appartements situés non loin de ses bureaux, par ses propres éléments. Selon nos confrères de Omega Fm, le directeur «  a été arrêté par ses propres agents qui l’ont pris en flagrant délit d’atteinte aux mœurs sur mineure dans ses propres appartements ». Cette affaire a fait l’objet d’un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques de la Police nationale. « Au cours de la semaine du 19 au 23/02/2018, la Police nationale a été saisie de faits d’atteinte avérée aux bonnes mœurs dont le présumé auteur serait le Directeur provincial de la Police nationale du Ziro, région du Centre-Ouest. Par le présent, le Chef de la Division de la Communication et des Relations publiques de la Police nationale tient à informer l’opinion publique que, en réaction à cette information,  la Police nationale  a aussitôt ouvert une enquête. Et à titre de mesures conservatoires, le mis en cause a été suspendu de ses fonctions et mis à la disposition de la Justice. Dans la soirée du 22 février 2018, l’intéressé a été placé sous mandat de dépôt par les autorités judiciaires. En ces circonstances, la Police nationale, résolument engagée dans la lutte contre les atteintes à l’éthique et à la déontologie de la profession, condamne avec la plus grande fermeté cet acte. Aussi, la Police nationale salue le mérite des milliers de policiers qui accomplissent au quotidien leurs missions avec honneur et professionnalisme ».

 

*Procès du putsch manqué : plusieurs centaines d’agents de sécurité mobilisés

 

Le procès tant attendu du putsch manqué du 16 septembre 2015 va s’ouvrir demain, mardi 27 février 2018. Selon le programme, l’audience doit débuter à 9h devant la Chambre de jugement du tribunal militaire, délocalisée à la Salle de conférence de Ouaga 2000. Un important dispositif de protection est prévu pour l’audience. On annonce la mobilisation de plusieurs centaines d’agents de sécurité à l’intérieur et aux abords de la salle d’audiences ainsi que des véhicules blindés.

 

 

*AJIR/section France : le responsable accuse Adama Kanazoé  de « mensonge »

 

Ceci est une lettre adressée par Diessongo   Gara Dieudonné, responsable de AJIR/France et de la section provinciale du Boulgou, au président du parti, Adama Kanazoé. C’est une correspondance de dénonciation de pratiques et de démission. Jugez-en vous-mêmes. 

 

« Monsieur le président de l’Ajir, cher Adama Kanazoé, depuis 2015, j’ai rejoint l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république ou j ‘ai été candidat tête de liste au Boulgou, avec fierté et avec la ferme conviction que la jeunesse a sa partition à  jouer dans la vie politique au Burkina . C’était avec un dur labeur et une bonne responsabilité que j’ai donné de ma personne et de mes ressources personnelles pour faire connaître le parti dans cette région et en France, et gagner des voix pendant les élections passées. J’ai veillé,  dans mon comportement personnel,  à toujours respecter les exigences de nos convictions, non seulement de la légalité, mais aussi de la dignité, de la moralité,  de la confiance, de l’amitié  et  de la loyauté. Bien  qu’ayant le sentiment d’avoir bien apporté  pour le parti, j’ai décidé  de démissionner de toutes les instances du parti AJIR et de mes responsabilités de la section Ajir France par ce courrier,  pour plusieurs raisons que je souhaite  préciser ci-dessous.

Voici les raisons principales de ma démission : je démissionne parce que je n’ai pas assez de millions pour gagner les élections au Boulgou comme vous aviez analysé et  me demandiez effectivement  de laisser la place. J’espère que vous trouverez les pigeons millionnaires qui vont remplacer tous les pauvres leaders, têtes de listes dans toutes les circonscriptions ;  je démissionne car vous avez réussi à me faire rentrer au Burkina Faso sur un coup de mensonge magistral pour lequel j’ai plongé en abandonnant tous mes projets en France, pour un projet dans lequel vous intervenez. Un tel mensonge qui a mis en danger ma vie personnelle,  familiale et professionnelle, détériore la totale confiance que j’avais placée en vous. De telles méthodes très malhonnêtes et sans honneur  ne peuvent faire prospérer une collaboration encore moins un parti politique ; Je démissionne  parce que vous avez essayé d’associer  ma société et moi à un autre projet mais délictueux en janvier dernier, pour me pousser à  me commettre un délit par truchement. Ceci est encore une mise en danger de la vie de vos proches collaborateurs. Dieu merci, mon flair d’ancien gendarme et de juriste  m’a permis d’éviter de commettre des méfaits. Avoir confiance en vous ne veut pas dire être un béni-oui-oui, ou faire n’importe quoi pour plaire au baron.  D’ailleurs, j’ai appris que vous dites vouloir   utiliser vos amis officiers de gendarmerie, juges et avocats et votre influence de la présidence du Faso, pour me traquer parce que je refuse d’obéir à  vos besognes. C’est vrai que vous avez réussi à libérer votre pantin Gnoumou Gabriel de prison, mais j’ai   confiance qu’il existe une justice au Burkina Faso. Je démissionne également parce que mon but n’est pas de courir derrière les hommes riches ou de gagner de l’argent aux risques et périls de mes amis et camarades. J’ai une trop haute idée  de la politique  pour accepter d’être utilisé  de la sorte et/ou indéfiniment. Je tiens à souligner que je n’oublie pas les difficiles moments et les bons moments passés ensemble. Malheureusement, depuis mon arrivée auprès de vous  au Burkina, vous agissez  à contresens des engagements auprès de la jeunesse  et de vos proches collaborateurs. Certains ont démissionné sans dénoncer, sans donner de raison, mais je refuse de rester complice en quittant le parti. Je pars pour être en accord avec moi-même, avec mes convictions, pour éviter le reniement et la « schizophrénie ». En vous souhaitant bonne chance et bonne chance à tous les camarades ».

* Médiateur du Faso : un gros serpent capturé dans la résidence de Saran Sérémé

 

« Je rends grâce au Tout- Puissant, Dieu des circonstances pour toute chose. Je le remercie pour la bienfaisante pluie qui a purifié toute chose après la capture de ce géant serpent de plus de 3m qui a été extirpé de ma résidence, ce vendredi soir. Ceux qui ont sa nostalgie peuvent aller vivre avec lui, s’il est sacré, chez le Bonk que je remercie ». Ces mots du Médiateur du Faso, Mme Saran Seré Sérémé, disent tout l’émotion après la capture d’un gros serpent dans sa résidence à Ouaga 2000. C’était le vendredi 23 février dernier.

 

 

* Yako :un homme de nationalité étrangère tente de se suicider

Le phénomène de la pendaison est devenu courant dans la province du Passoré. En effet, un jour à peine après la mort par pendaison de l’élève  Pierre Konombo de la classe de 4e du lycée Baobangré de Yako, le jeudi 22 février dernier au secteur 4, qui a profondément touché la population de la province, voilà encore qu’on parle de pendaison. Le fait concerne un homme de nationalité étrangère résidant au secteur 5 de Yako.  Selon des témoignages, le vendredi  23 février, ce dernier âgé de 46 ans et qui vit depuis 20 ans chez un tuteur, a tenté de se suicider par pendaison. Profitant de l’absence des voisins, il s’attache une corde au cou qu’il fixe sur un support solide pour se donner la mort. Heureusement, un vulcanisateur travaillant dans les parages, entre dans la cour pour se soulager. Celui-ci a vu l’homme suspendu et a crié au secours. Ceux qui ont accouru, ont vite fait de couper la corde. L’homme est tombé dans un état d’asphyxie, avant de retrouver le souffle quelque temps après. Le lendemain, ses tuteurs ont fait appel à ses proches parents qui sont venus le chercher pour son rapatriement. Il ressort que ce quadragénaire vivait sans femme et refusait de se rendre dans son pays natal pour rendre visite à sa famille biologique, chaque fois que ses compatriotes le lui demandaient. Selon d’autres explications, il avait laissé son épouse dans son pays d’origine et cette dernière a fini par le quitter. D’autres sources avancent que ce rescapé d’un jour ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales.

 

* Boulgou : un intendant soupçonné de malversations

Il règne actuellement, dans un lycée de la province du Boulgou, un climat délétère entre le corps professoral et l’administration. La cause de ce climat malsain serait due à une gestion peu orthodoxe du budget de l’établissement par l’intendant. Le corps professoral qui accuse ce dernier de malversations dans la gestion de certains fonds liés aux dossiers des examens, reproche à l’administration du lycée, de n’avoir pas, depuis la rentrée scolaire, convoqué le comité de gestion pour la première session budgétaire. Pour les enseignants, cette rencontre statutaire est primordiale, car elle permet  d’avoir une vue d’ensemble sur ce que seront les recettes et les dépenses du lycée pour l’année scolaire en cours. C’est à ce titre qu’ils disent être dans un flou total concernant l’exécution du budget de l’établissement. Malheureusement, en dépit de ce flou, et malgré leur requête sans cesse renouvelée auprès de l’administration de l’établissement pour la convocation d’une session budgétaire, l’intendant, à entendre les propos des enseignants, persiste dans sa gestion douteuse. Alors, n’ayant point d’oreille attentive au sein de leur lycée, ces derniers seraient, selon nos sources, en train de s’organiser afin de se faire entendre par les autorités régionales en charge de l’éducation.

*Banfora : le réseau ONATEL perturbé durant 3 jours

 

Les abonnés de Banfora au réseau ONATEL ont éprouvé d’énormes difficultés à passer et recevoir des coups de fil, du 23 au 24 février 2018. En effet, nombreux sont ceux qui se sont aperçus, aux premières heures de ce 23 février 2018, que leurs appels, en interne et à partir de Banfora, n’aboutissaient pas. Par contre, leurs correspondants des autres localités, telles Ouagadougou, arrivaient à les joindre sans problème. Il était également possible, dans le même temps, de joindre les abonnés ONATEL de Banfora à partir des autres réseaux mobiles. Selon une source non officielle, cette situation serait due à une rupture de la fibre optique que les techniciens s’attelaient à localiser et à dépanner. Au cours de cette journée du vendredi 23 février 2018, les abonnés de l’ONEA Banfora n’ont pas pu payer leurs factures. Est-ce une conséquence de cette panne ou une triste coïncidence ? En tout cas, à l’ONEA également, un problème de réseau était évoqué.

 

 


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