HomeOmbre et lumièreBOURSE DU TRAVAIL DE OUAGADOUGOU: La rénovation a coûté plus d’un milliard de F CFA

BOURSE DU TRAVAIL DE OUAGADOUGOU: La rénovation a coûté plus d’un milliard de F CFA


Engagée sous le ministre Jérôme Bougouma et lancée sous Vincent Zakané, la rénovation de la Bourse du travail de Ouagadougou a été achevée il y a peu. Le bâtiment a été inauguré par l’actuel ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Sawadogo, représentant le Premier ministre, patron de la cérémonie. Après la coupure symbolique du ruban marquant l’ouverture du joyau, Clément Sawadogo a remis les clefs du bâtiment à Blaise Hien, président du mois de l’Union d’action syndicale.

Un bâtiment principal R+3 comprenant 5 salles de réunion dont une salle polyvalente d’une capacité de plus de deux cent places, 16 bureaux, deux bibliothèques, 26 chambres, un cafétéria, 3 boutiques et 3 hangars servant de parking, voici la composition de l’imposant joyau des syndicats qui trône fièrement à Ouagadougou, non loin de la mairie centrale. D’une simple et modeste bâtisse construite depuis 1947 et marquée par l’usure du temps, la Bourse du travail de Ouagadougou, à travers cette rénovation, se met au diapason de son époque et des exigences du moment en se redimensionnant en cette belle et imposante infrastructure. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo, a confié au cours de la cérémonie d’inauguration que le bâtiment qui fait la fierté de tous les Burkinabè a coûté à l’Etat, la somme de 1 297 000 000 F CFA. Il est, selon lui, le signe que les relations de collaboration entre le gouvernement et les organisations syndicales sont au beau fixe. Aussi fait-il savoir que le bâtiment est le fruit du dialogue social constructif et franc auquel organisations syndicales de travailleurs et gouvernement ont souscrit. Rappelant les modalités par lesquelles ce joyau a été construit, Clément Sawadogo a indiqué que sa réalisation est la mise en œuvre d’un engagement pris par le gouvernement en novembre 2007, à l’issue de la rencontre gouvernement/organisations syndicales de travailleurs d’étendre et d’équiper de façon adéquate la Bourse du travail de Ouagadougou. « Ces engagements ont été renouvelés en 2009 puis en 2011, avec une mutation vers la réfection des Bourses du travail de Bobo et la construction de Bourses de travail dans les 11 autres chefs-lieux de régions », a rappelé le ministre avant d’indiquer que la cérémonie d’ouverture constitue un moment privilégié pour le gouvernement de réaffirmer sa disponibilité à engager toutes les actions utiles en vue de renforcer les capacités des organisations syndicales.

Une salle sera entièrement dédiée aux femmes

Pour les autres bourses du travail dans les différentes régions, le ministre a confié que les terrains ont été identifiés en vue de leur construction progressive. De quoi donc réjouir Blaise Hien, président de mois de l’Unité d’action syndicale qui a débuté son allocution par une chanson. «Ce bâtiment de la Bourse du travail constitue une fierté pour les travailleurs et travailleuses, un cadre de travail moderne qui devra permettre aux syndicats de mieux fonctionner, d’être plus efficaces dans l’accomplissement de leurs missions », s’est exprimé tout joyeux, Blaise Hien. En attendant la répartition des bureaux aux différentes centrales syndicales, il a annoncé qu’une salle sera dédiée exclusivement aux femmes pour leurs activités et une autre à des expositions ; celle-ci sera baptisée salle des résistances historiques. Tout en saluant et remerciant le gouvernement pour avoir satisfait une de leurs revendications, il a rassuré le ministre Clément Sawadogo que les syndicats s’attacheront au mieux à gérer la bâtisse avant de l’interpeller sur deux attentes fortes du mouvement syndical : celle de doter la Bourse du travail de Ouagadougou d’équipements adéquats et de donner suite aux autres volets de l’engagement de 2006 qui portait sur la rénovation de la Bourse du travail de Bobo-Dioulasso et la construction des Bourses du travail dans les 11 autres régions du pays.

Yannick SANKARA

 


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