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CONFIDENCES DU WEEK-END :


  Projet de modification du Code électoral : les commissaires de l’opposition à la CENI, dénoncent «un passage en force»

 Ceci est un communiqué signé des commissaires de l’opposition à la CENI, au sujet du projet de modification du Code électoral. En rappel, ces commissaires sont, entre autres, Adama Kéré, vice-président de la CENI ; Idrissa Darga, rapporteur ; Tasséré Savadogo, commissaire ; Samuel Ibrahim Guitanga, commissaire et Boubakar Bouda, commissaire.

 

« Au regard de ce qui est véhiculé dans les médias et auprès de l’opinion publique sur la modification du Code électoral, nous, représentants de l’opposition politique à la CENI, venons, par la présente, porter à la connaissance du peuple burkinabè, les informations relatives aux observations techniques validées par la plénière des commissaires de la CENI en octobre 2017, sur le projet de loi portant modification du Code électoral. La CENI a reçu du MATD un projet de loi modificative du Code électoral pour qu’elle y apporte des observations techniques. En ce qui concerne les documents d’identification et de vote des Burkinabè résidant à l’étranger, à l’article 52, le gouvernement avait proposé la Carte d’identité CEDEAO comme document d’enrôlement et de vote tant sur le plan national qu’à l’étranger. En lieu et place de cette carte d’identité CEDEAO, la CENI a fait la proposition suivante : Article 52 : «Pour justifier son identité, au niveau national, l’électeur produit la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB). Pour les Burkinabè résidant à l’étranger, l’électeur produit la carte consulaire biométrique » ; et Article 53 : « La carte nationale d’identité et la carte consulaire tiennent lieu de carte d’électeur. Elles doivent être biométriques ». S’agissant de l’ouverture des bureaux de vote à l’étranger, le Gouvernement a proposé ceci à l’article 72 : « A l’étranger, il est créé un bureau de vote dans chaque ambassade et/ou consulat général… ». En observation, la CENI a proposé le maintien de l’article 17 de l’actuel Code qui dispose que : « … La CENI prend les dispositions nécessaires pour l’organisation des scrutins … dans les ambassades et consulats généraux du Burkina ou tout autre lieu en accord avec le pays hôtes ». En clair, la CENI, en tant qu’institution, n’a jamais  proposé la CNIB comme seul document d’enrôlement et de vote des Burkinabè résidant à l’extérieur. Telles sont les observations qui ont été validées par la plénière de l’ensemble des commissaires, instance compétente pour délibérer sur ces questions. De ce qui précède, et au regard de la volonté affichée du gouvernement de tripatouiller le Code électoral, nous, commissaires de l’opposition à la CENI:

-affirmons notre pleine solidarité à l’endroit de l’opposition dans sa lutte pour un Code électoral qui garantira des élections libres, transparentes et équitables;

-condamnons tout passage en force que la majorité viendrait à opérer concernant le Code électoral;

-déclarons que nous répondrons positivement à tout mot d’ordre que l’opposition viendrait à lancer, aux fins de protester contre ce recul démocratique ».

 Shwobiz : malade, Hervé Honla raconte son calvaire

 

Hervé Honla, journaliste culturel très connu des Burkinabè, est malade et ce, depuis le 15 juillet. C’est l’information qu’il donne en publiant un texte sur sa page Facebook. Tout en lui souhaitant prompt rétablissement, nous publions ce post où il raconte le calvaire qu’il vit.

« Depuis le 15 juillet, je n’ai plus l’usage de ma jambe droite. Pour le moment… par la grâce de Dieu. En effet, ce dimanche 15 juillet, suite à la demande de Jérôme Zoma qui avait voulu que oxygenemag.info  couvre l’événement final de la Coupe du monde et surtout le nouveau car Podium baptisé Gandaogo national de HYMALAHA HORS MEDIA COMMUNICATION, je me suis rendu à Pissy, lieu des festivités. Aux environs de 17h, j’ai commencé à avoir froid. Début d’une fièvre naturellement ; ce que j’ai soufflé à mon aîné et confrère d’à-côté, Amed Alex Lawal, qui était venu me rejoindre pour suivre la prestation des artistes. Pendant ce temps, mon pied droit, du côté de la cheville, a commencé à enfler douloureusement. Après la cérémonie, je n’arrivais même plus à me tenir debout. Une fois chez moi, je n’arrivais plus à me déplacer. Urgence médicale, c’est le Centre de santé SOURCE DE VIE qui m’accueille la même nuit et décide de m’interner en m’administrant des perfusions. Le lendemain, chez moi, croyant que ce n’est qu’un mal passager, le pied prendra une forme plus inquiétante. Ainsi donc, le docteur Eric Ilboudo du centre de santé, un jeune ami, a décidé de s’occuper personnellement de moi, en m’internant jusqu’à ce qu’il voie clair. Mais d’emblée, il avait détecté une infection au niveau de mon pied. Qu’à cela ne tienne, il m’a sommé de faire un bilan de santé général. Sero-diasgnostic de Widal et Félix (SDW), goutte épaisse/Frottis, Sérologie VIH, sérologie bactérienne et parasitaire, etc. Tout s’est avéré négatif ! Je suis plutôt en “parfaite santé”. Même la radiologie n’a relevé aucune fracture ni anomalie. Mon inquiétude grandissait et le médecin a décidé d’extraire petit à petit ce pus et ce sang qui se coagulaient de jour en jour dans une extrême douleur. Impossible même de me tenir debout encore moins de me rendre d’une pièce à une autre. Seule la chaise roulante et les béquilles me font office de supports de déplacement. J’aurais préféré que l’on m’égorge au lieu de me laisser vivre de telles douleurs tous les jours. Fort de ce constat alarmant voire inquiétant, un collectif de médecins, généralistes et chirurgiens, décident de passer à la vitesse supérieure. M’envoyer au bloc opératoire et m’ouvrir entièrement le pied afin de tout extraire. C’est avec un assistanat et une hospitalité caractérisée que Dr Eric Ilboudo et ses collègues m’ont conté leur intention. “Vous allez beaucoup souffrir, Monsieur Honla, mais ça vous soulagera “, m’ont-ils confié. L’exercice consiste donc à charcuter mon pied et à introduire des compresses à l’intérieur, puis refermer. Afin qu’ils aspergent le jus et autres déchets trouvés dans mon pied. “N’imaginez pas la douleur que je dégage à chaque fois que le chirurgien se donne à cet exercice dans mon pied. Je n’ai jamais versé autant de larmes et de sang de ma vie. Même les patients voisins de tout l’hôpital retenaient leur souffle quand je beuglais. Cette souffrance d’une autre forme que je subis encore dans ce monde culturel, m’interpelle à plus d’un titre. Mais je préfère garder cette réflexion pour moi. Car, il n’y a jamais de génération spontanée dans ce monde. Heureusement que seule ma foi me guide. Même s’il ne me restera qu’un seul compagnon, ou ma famille seule, le diable ne vaincra jamais sur une âme pure et saine comme le mienne. Dieu a su me ranger vers le droit chemin, sinon j’allais emprunter celui le plus lugubre. Ce que je trouve déplorable est que depuis que je suis inapte, certains artistes, acteurs du showbiz, managers, producteurs…m’appellent ou m’écrivent pour me demander de leur rédiger des projets de com, de leur faire des publications, de les aider à rédiger leur doc de presse, d’organiser des points de presse, ignorant pour certains que je suis dans l’incapacité psychologique de consulter une page Internet. D’autres, après m’avoir demandé rapidement l’état de ma santé, passent rapidement à leurs doléances, pensant que mes souffrances ne sont que des balivernes. Je tiens sincèrement à remercier surtout ceux qui, de façon virtuelle, on se connaît, ne cessent de m’assister au quotidien pour que je retrouve mes pleins mouvements. Ce n’est pas le lieu indiqué de citer tous ceux qui, de jour comme de nuit, sont au chevet de mon lit depuis le 15 juillet. J’en profite pour me reposer. Comme diraient certains. Sachez que l’Eternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons: nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. Psaume 100.3».

  Piéla : un homme assassine son ex-épouse à coups de machette

 Un homme du village de Gnafari dans la commune de Piéla, a assassiné son ex- épouse dans la nuit du 25 au 26 juillet 2018 dans le village de Nanayé, chez les parents de cette dernière.  Selon les explications de la brigade territoriale de gendarmerie de Bogandé,  l’homme,  accompagné de son ami, s’est  rendu dans ledit village. Après s’être introduit dans la maison où dormaient son ex-femme, avec sa mère et son enfant et avoir mis à l’abri l’enfant, il a donné trois coups de machette à son ex-femme, la tuant sur place.  Le crime commis, le tueur a abandonné  ses chaussures sur les lieux du crime et  a pris la fuite. Il a également abandonné sa moto désormais aux mains des gendarmes. N’eût été l’intervention des pandores, la famille du meurtrier allait subir la colère de la famille de la femme puisqu’une opération punitive avait été planifiée. Les recherches se poursuivent du côté de la gendarmerie afin de mettre le grappin sur le tueur. La victime avait vécu trois ans avec son ex-mari. Ensemble,  ils ont eu un enfant mais suite à une mésentente, le couple s’est séparé.

  Commune de Gourcy : une nouvelle motion de défiance en gestation

 Les conseillers municipaux du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de Gourcy étaient en conclave le samedi 28 juillet 2018, sous la direction du secrétaire général de la section provinciale du parti, Dominique O. Ouédraogo et ce, sous haute surveillance policière. De sources bien introduites, il aurait été question du dépôt d’une motion de défiance  à  l’encontre du maire Kadidja Traoré dans les jours à venir (la troisième en une année après le 10 juillet et le 11 septembre 2017). Au titre des griefs reprochés à l’édile, figureraient en bonne place, sa gouvernance avec pour preuve le rejet de son compte administratif à deux reprises,   les 18 et 23 juillet 2018, par le conseil municipal et le marché d’huile attribué à sa fille dans le cadre de la dotation en vivres aux écoles de la commune.

 Axe Banfora- Moussodougou : un accident de la  circulation fait un mort et deux blessés

 Un accident de la circulation, impliquant deux motos de modèle dragon, s’est produit dans la nuit du 26 juillet 2018 sur l’axe Banfora-Moussodougou. Sur l’une d’elles, se trouvaient deux dames remorquées par un jeune. Dans sa course, ce dernier est entré en collision frontale avec la seconde moto dont le conducteur était seul. Le jeune qui avait remorqué les deux femmes a trouvé la mort sur place, à la suite d’une fracture du cou. Les dames, bien qu’ayant eu la vie sauve, présentaient des fractures au niveau des jambes. A ce qu’on dit, l’une  d’elles devrait être évacuée au CHU Sanou Souro de Bobo-Dioulasso, au regard de la gravité de son cas. Dans la région des Cascades, il est fréquent de voir trois personnes sur une même moto, rouler à tombeau ouvert.

  Marché à volaille de Banfora : un caïlcédrat crée la panique

 Un caïlcédrat, vieux de plusieurs décennies et qui se dressait majestueusement dans le marché à volaille de Banfora, est tombé le 27 juillet 2018 dans la soirée. En tombant, l’arbre a créé une frayeur au sein des commerçants et vendeurs établis dans la zone. En effet, au même moment, une pluie qui a commencé en fin de matinée, continuait à tomber et les vendeurs et autres mécaniciens étaient retranchés sous leur hangar. « Soudain, relate un témoin, nous avons entendu comme quatre coups de feu », raconte notre interlocuteur. A noter que le marché à volaille fait face au camp du détachement militaire et c’est naturellement que les témoins de la scène ont, dans un premier temps, cru entendre des coups de fusils. « Paniqués donc par ce bruit inhabituel, nous avons tous pris nos jambes à notre cou avant de constater entre-temps que l’un des plus gros caïlcédrats s’était incliné. Il (le caïlcédrat) s’était accroché aux câbles de haute tension qui passent par là, mais ceux-ci n’étaient pas suffisamment forts pour résister. C’est en rompant que les câbles produisaient ce bruit assourdissant et semblable à des coups de feu », relate un autre interlocuteur, un réparateur de vélos qui indique au passage qu’il a enregistré de nombreux dégâts. En effet, sous les feuillages qui recouvraient son atelier, se trouvaient des bicyclettes  qu’il dépannait. Certaines avaient les roues tordues en 8. Très rapidement, militaires, gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers ont investi les lieux. Ils ont créé une zone de sécurité autour du site afin de permettre de dégager les cages des volailles ainsi que les engins qui se sont retrouvés sous le feuillage. Alerté, le maire de Banfora, Aboubacar Héma, s’est déporté sur les lieux. Répondant à nos questions, il dit remercier le Seigneur du fait qu’il n’y ait eu aucune victime. Selon lui, c’est la preuve que ces arbres ont besoin d’être taillés et d’autres d’être terrassés. « Nous allons prendre attache avec les services de l’environnement pour envisager l’abattage de ces arbres afin de sécuriser les hommes », a confié le maire Héma.

 Forte pluviométrie du 26 juillet à Ouaga :  9 arrondissements sur les 12 ont été inondés

 

La mairie de Ouagadougou a fait le point du sinistre consécutif à la pluie diluvienne du 26 juillet dernier. En regardant de près les données, neuf arrondissements sur les douze que compte la commune de Ouagadougou, ont été inondés. Voici la situation établie :

Arrondissement 1 : débordement vers Théâtre populaire au niveau de René Monory et WATAM Kaiser ; concessions inondations à une certaine hauteur d’eau ;

Arrondissement 2 : débordements de l’ensemble des caniveaux ; débordement vers le canal de Ouidi à l’entrée du Barrage n°2 (reflux d’eau du barrage, créant un débordement du canal et une inondation des concessions) ;

Arrondissement 3 : secteurs 13, 14 et 15 inondés dans leur entièreté. Le quartier Zongo est touché ;

Arrondissement 4: débordement des eaux au niveau de Silmandé et de l’église des maronites (libanais) derrière l’hôtel dragon pour absence d’évacuation des eaux pluviales de leur terrain, induisant un sinistre dans l’entourage ; une partie de la zone inondable de Kossodo (nouvelle zone sans assainissement) ;

Arrondissement 6 : les quartiers Yaoghin et Naboudin (non lotie) sont inondés ;

Arrondissement 7 : l’ensemble des secteurs sont inondés dans leur entièreté ;

Arrondissement 10 : inondation le long des habitations riveraines au canal non aménagé de ANAYELE ; inondation au niveau du pont de Goundrin ; inondation au niveau du pont du Conseil Régional du Centre ;

Arrondissement 11 : pont de la trame d’accueil est inondé et submergé d’eau ; pont entre  Dayongo et Ouidtenga est submergé d’eau car le pont réalisé en 2012 est sous- dimensionné et doit être revu ;

Arrondissement 12 : Rond Point patte d’Oie à hôtel Libya inondé avec 30 cm d’eau sur la voie.

Autres commentaires de la mairie : « pas de perte en vie humaine ; pas de sinistre majeur déclaré ; le niveau d’eau a été très élevé (100.3 mm d’eau) ; les ouvrages ont fonctionné nonobstant quelques désagréments ; la situation exhaustive sera établie demain avec les remontées des informations ; un comité de crise s’est réuni avec les mairies d’arrondissements, pour remonter les informations et détails afin de les traiter au fur à mesure ; un communiqué est paru pour rassurer les populations et donner des directives ; situation du sinistre pas totalement maîtrisée, des équipes continuent de compiler les informations ».

 Police nationale : Amy Nèrè Traoré désormais docteur en histoire

 Le samedi 28 juillet 2018, l’amphithéâtre Claude N. Somda de l’Unité de formation et de recherches en Sciences humaines de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-Zerbo, a servi de cadre pour la soutenance de la thèse de doctorat unique en Histoire de Nènè Amy Traoré/Ouédraogo. Commissaire principal de police et Directrice de la Police judiciaire à la Direction générale de la Police nationale, l’impétrante a présenté et défendu les résultats de ses travaux sur le thème : « L’Etat face à la prostitution au Burkina Faso (Haute-Volta), de la période coloniale à la IVème république (1896-2016) ». Le jury était composé des personnalités ci-après :  Kodjona Kadango, Professeur titulaire à l’Université de Lomé, au Togo, Président du jury ;  Maurice Bazemo, Professeur titulaire à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-Zerbo, au Burkina Faso, directeur de thèse ;  Aka Kouamé, Professeur titulaire à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, en Côte D’Ivoire, membre ; Fatoumata Badini, Maître de conférences à l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO, au Burkina Faso, membre ;  Moustapha Gomgnimbou, Directeur de recherche à l’Institut des sciences de la Société (INSS/CNRST) à Ouagadougou, au Burkina Faso, membre. A l’issue des observations sur la forme et le fond du document de 450 pages, présenté par le Commissaire principal de Police Amy Nènè Ouédraogo, le jury l’a déclarée digne du titre de Docteur en Histoire avec la mention « très honorable ». S’exprimant devant la presse, le Docteur Amy Nènè Ouédraogo a indiqué que cette étude s’inscrivait dans la continuité de ses travaux entrepris sur le sujet de la prostitution. Il s’agit de sa monographie de fin de cycle de Commissaire de Police à l’Ecole nationale de Police en 2007, intitulé : «La contribution de la société civile à la lutte contre la prostitution par racolage dans la ville de Ouagadougou » et, plus tard, de son Diplôme d’études approfondies (D.E.A) en 2009 sur le thème « Régimes politiques et lutte contre la prostitution au Burkina Faso, de la période coloniale à 2008 ».

  Code électoral : l’UNIR/PS appelle les Burkinabè à soutenir le projet de révision

 Ceci est une déclaration de l’UNIR/PS, signée de son président, Me Bénéwendé S. Sankara, et portant sur le projet de révision du Code électoral.

« L’Union pour la renaissance-parti sankariste, fidèle à sa ligne politique, voudrait rappeler au peuple et à l’ensemble de la communauté nationale et internationale, que le vote des Burkinabè de l’étranger, fait partie de sa lutte depuis sa création. Aussi, elle a accueilli avec satisfaction le projet de loi portant révision du Code électoral pour permettre le vote des Burkinabè vivant dans les pays amis, transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi fait suite à l’engagement de son Excellence Monsieur le Président du Faso, engagement pris lors de sa campagne électorale en 2015. Cette loi,  qui sera votée par l’Assemblée nationale du Burkina Faso le lundi 30 Juillet 2018, consacrera cette volonté d’inclure tous les Burkinabè dans la gestion des affaires de notre pays, qu’ils soient de l’extérieur ou de l’intérieur. Au regard des avancées majeures que ce projet de loi consacre, l’Union pour la renaissance-parti sankariste :

-instruit ses députés à voter en bloc avec les autres députés de la majorité présidentielle pour ce projet de loi ; 

-appelle le peuple du Burkina Faso aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, à soutenir massivement cette loi ».

 Diplôme requis dans les concours de la commune de Ouagadougou : le maire ne fait qu’appliquer les textes

 Dans notre édition du vendredi 27 juillet 2018, nous faisions cas de la grogne des policiers municipaux, dénonçant le diplôme du CEP requis dans le concours direct de recrutement de cent trente- cinq agents de police municipale. Les policiers exigent au moins le BEPC pour postuler audit concours. Mais il y a un problème : selon le feedback en lien avec notre publication, le maire Armand Roland Pierre Béouindé ne fait qu’appliquer les textes en vigueur. Un projet desdits textes existe, mais les décrets d’application ne sont pas encore pris. Conséquences, on fait avec les règles en vigueur.

 Site d’or de Bouda dans le Passoré : un éboulement fait trois blessés


La journée du dimanche 29 juillet dernier a été une journée mauvaise pour les orpailleurs du site d’or de Bouda, situé à 10 kilomètres de Yako dans le Passoré. Et pour cause, un éboulement d’un trou est survenu sur ce site, faisant trois blessés graves. Deux blessés ont été transportés au CSPS de Pelegtenga ; un autre a été immédiatement amené à l’hôpital. Selon les témoignages du conseiller du village, Sampawende Sampebgo, ces jeunes sont frauduleusement descendus dans le trou, à la recherche du métal jaune.


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