HomeOmbre et lumièreCRISE SCOLAIRE ET ACADEMIQUE AU BURKINA : L’UNAPESB sollicite le concours du Premier ministre Paul Kaba Thiéba

CRISE SCOLAIRE ET ACADEMIQUE AU BURKINA : L’UNAPESB sollicite le concours du Premier ministre Paul Kaba Thiéba


 

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience le 2 janvier 2018 à la Primature, l’Union nationale des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPESB). Cette délégation de l’UNAPESB avec à sa tête son président Hector Ardent R. Ouédraogo était venue faire cas de ses inquiétudes au regard de la crise que traverse l’enseignement au Burkina Faso.

 

 

L’année scolaire et académique 2017-2018 au Burkina Faso en 2017 a été marquée par plusieurs manifestations. Si ce ne sont pas les élèves qui grèvent pour demander justice pour des crimes commis à l’endroit de leurs camarades, ce sont des enseignants qui manifestent et  revendiquent pour de meilleures conditions de travail et autres. Toutes choses qui pourraient impacter négativement l’année scolaire et universitaire au Burkina si rient n’est fait. C’est pour trouver des solutions adéquates à cette situation que l’Union nationale des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPESB) a rencontré le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, en début de cette nouvelle année 2018.  Selon le président du l’UNAPESB, Hector Ardent R. Ouédraogo, leur audience avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba visait à échanger sur les préoccupations qu’ont les parents d’élèves et étudiants sur les grèves récurrentes et l’incivisme  en milieu scolaire et universitaire. « Nous lui avons fait comprendre les craintes et inquiétudes que nous, parents d’élèves, avons au regard de ce que nos écoles et universités sont devenues depuis un certain temps, à savoir des lieux de grèves, de  sit-in et  de marches meetings. A l’issue de cette visite nous souhaitons que la rentrée scolaire qui doit en principe avoir lieu aujourd’hui 4 janvier 2018 soit plus sereine pour que nos enfants reprennent normalement le chemin de l’école et que les choses reviennent à la normale afin que les parents d’élèves et étudiants qui ont consentis à d’énormes sacrifices pour le bien de leurs enfants ne soient pas vains ?», a-t-il souhaité. Du reste, le président a signifié que des actions ont été entreprises depuis quelques semaines dans les 13 régions du Burkina Faso avec les différentes coordinations régionales des  APE pour l’apaisement de la crise. Il a ainsi laissé entendre que les choses se passent bien à leur niveau et ils ne baisseront pas les bras tant qu’il s’agira de l’avenir et du devenir de la jeunesse burkinabè. Pour cela, a-t-il poursuivi, « nous avons rencontré la Coordination nationale des syndicats avec qui nous avons partagé les sentiments de crainte et d’inquiétude face à une éventuelle année blanche. Et nous leur avons demandé de  mettre un peu d’eau dans leur vin pour éviter le pire ». A en croire M. Ouédraogo, le Premier ministre a eu une oreille attentive par rapport à leurs préoccupations et a promis de faire tout son possible pour que les choses se passent au mieux. Du reste, le chef du gouvernement, selon le président de l’UNAPESB, a signifié que le dialogue n’est pas rompu avec les syndicats et qu’il continuera à échanger avec eux pour qu’ensemble, ils puissent trouver une solution aux revendications.

Valérie TIANHOUN

                                                                                                                  

 


Comments
  • Bonjour cher camarades élèves.
    Même si l’année sera blanche nous accordons le temps à nos enseignants de faire leur revendications.parce que nous ne voulons plus des diplômes sans connaître lesquels des travaux à choisir.L’education aussi est une fonction publique.pourquoi les parents au moment des dépôts des concours:Même si c’est l’enseignement il faut déposé parce que c’est mieux que rien.Soyon sérieux et laissons les enseignant poursuivre leur revendications jusqu’à leur satisfaction.

    10 janvier 2018

Leave A Comment