HomeA la uneLUTTE CONTRE LE TERRORISME : Le cheval de bataille du CERFI

LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Le cheval de bataille du CERFI


Face aux menaces terroristes qui pèsent sur la sous-région africaine, le Cercle d’études de recherches et de formation islamiques (CERFI)  a organisé une conférence publique le 26 mars 2016 à Ouagadougou, afin d’apporter son soutien à la lutte contre ce phénomène qui sape les fondements de la paix et du développement des pays touchés. C’était sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.

 

« Islam, paix et développement : le citoyen musulman face au défi de sécurité », c’est sous ce thème que s’est tenue la conférence publique organisée par le CERFI  le 26 mars dernier. A travers cette conférence publique, le CERFI s’inscrit dans sa logique de faire des menaces terroristes, un mauvais souvenir. « Cette activité est la preuve que la recherche de la paix au Burkina demeure une préoccupation fondamentale et même un défi pour le CERFI. Nous souhaitons que cette conférence soit un espace de réflexion sur les questions sécuritaires en lien avec le terrorisme et de propositions concrètes en termes d’actions afin de contribuer à l’effort national visant à venir à bout de ce phénomène qui sape les fondements de la paix et du développement du pays », a  expliqué  le président du CERFI, Souleymane Koné. Il a saisi  l’occasion pour rappeler à tous les fidèles musulmans le respect des écrits du Saint Coran, notamment les versets et les sourates qui prônent le respect de la vie sacrée humaine. « En aucun cas, la vie humaine que Dieu a rendue sacrée ne saurait être ôtée de façon lâche au nom de l’impératif de promouvoir une religion : « Ne tuez point la vie qu’Allah a rendue sacrée ». (Coran 17, verset 33). Le verset 32 de la sourate 5 est, on ne peut plus clair : « celui qui tue un homme a tué toute l’humanité », a-t-il soutenu. Et d’ajouter que c’est au nom de ces exigences de l’islam  à faire de la paix et du vivre ensemble un impératif pour le croyant qu’il a plu au CERFI d’organiser cette conférence publique afin d’analyser les principaux enjeux et défis qui favorisent l’émergence des groupes extrémistes et qui fragilisent la stabilité et la paix au Burkina et dans la sous-région.

 

« Il ne faut pas céder au jeu des terroristes »

 

Embouchant la même trompette, le  ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, par ailleurs président de la cérémonie d’ouverture de la conférence publique,  a salué l’initiative du CERFI qui contribue à faire de la paix et de la cohésion sociale, le socle du développement du pays. C’est pourquoi, il a appelé tous les fidèles musulmans à rester vigilants pour dénoncer toute personne susceptible de vouloir mettre en cause les fondements de la religion islamique. « Il ne faut pas céder au jeu des terroristes qui est de semer la terreur, le chaos, la peur et la division (…). Nous devons nous unir pour faire face à ces individus qui veulent saper les valeurs islamiques», a-t-il lancé aux participants de la conférence publique. Il faut noter que la conférence publique a été co-animée par  l’imam Khalid Ilboudo, enseignant et animateur de l’émission « Foi du croyant » sur la télévision nationale et Jacob Yarabatioula, Sociologue, enseignant à l’Université Joseph Ki-Zerbo, expert national et consultant sur les questions d’extrémisme violent, de radicalisation et de gestion des frontières. Plusieurs participants venus de l’extérieur, notamment du Niger ont aussi pris part à la conférence publique.

 

Mamouda TANKOANO

 

 


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