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REVELATIONS :


 Reprise du procès du putsch manqué : de nouveaux déports en perspective

 C’est, en principe, demain, 9 mai 2018, que reprend le procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015. Ce sera du côté de la salle des Banquets de Ouaga 2000. D’après nos informations, des avocats de certains inculpés auraient écrit au Procureur militaire pour lui annoncer qu’ils se déporteront. On peut donc dire qu’il y a des déports en perspective. En rappel, plusieurs autres s’étaient déjà déportés dans ce procès.

 Ouagar-inter : relations compliquées entre commerçants et Douane

 Décidément, « les petits commerçants » et les services de la Douane à Ouagar-inter ont des relations tumultueuses. En effet, dans le sillage de l’affaire de tentative de corruption, on apprend que les commerçants se plaignent de certaines conditions de travail. Cette note en est la parfaite illustration : « Nous, regroupements d’associations, syndicats et groupements de commerçants des marchés et yaars du Burkina Faso, interpellons les autorités compétentes sur les différents préjudices que cause la mise aux arrêts de nos camions et blocage des marchandises des petits commerçants. En effet, rappelons que le petit commerce est l’activité principale de 70% de notre jeunesse et le pourvoyeur d’emplois de la population active. Cette situation de blocage des marchandises cause du tort à plus de 100 personnes et leurs familles respectives. Ils sont, pour la plupart, des grossistes, demi-grossistes et sous-traitants. La quasi-totalité des petits commerçants sont détenteurs de prêts bancaires remboursables tous les mois. Des camions bloqués effectuaient, chacun, 4 voyages et engrangeaient 750 000 F CFA par voyage. Les marchandises confisquées ont été entreposés dans les magasins au sein du bureau de Douane Ouagar-inter. Les frais d’entreposage s’élèveront à des dizaines de millions de F CFA. Les 8 chauffeurs de ces camions sont en otage de cette situation ainsi que leurs familles… ».

 Conseil des droits de l’homme : René Bagoro était, hier, devant le Palais des Nations unies  à Genève

 L’évolution de la situation des droits de l’Homme au Burkina Faso entre 2013 et 2017, a été présentée, hier lundi 7 mai 2018, à Genève par le ministre de la Justice, René Bagoro. L’exposé du ministre indique qu’il y a des avancées dans le domaine des droits de l’Homme au Burkina, dont l’adoption de 32 nouveaux textes, l’adoption du «Pacte national pour le renouveau de la Justice»,  le renforcement de l’indépendance de la Justice et  la création du Fonds d’assistance judiciaire. Il ressort que d’autres réformes interviendront avec  la relecture en cours, notamment de la Constitution, du Code pénal, du Code de procédure pénale et du Code des personnes et de la famille. Bessolé René Bagoro, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, s’exprimait à l’occasion de la présentation du rapport national au titre du troisième cycle de l’examen périodique universel.

 Commune de Tchériba dans le Mouhoun : les « koglwéogo » s’installent  malgré l’hostilité d’une partie de la population

 Les membres de groupe d’autodéfense koglwéogo de 7 villages de la commune de Tchériba, dans la province du Mouhoun, ont été installés  le 1er mai dernier dans le village de Zékuy. Selon nos informations, d’autres villages de la commune  se sont opposés à cette mise en place des koglwéogo. En plus de l’opposition d’une partie de la population, les koglwéogo ont fait fi du refus de l’Administration en place.

 


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