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REVELATIONS :


 Arbinda : un pasteur, son fils, sa petite-fille et sa belle- fille enlevés

 Pierre Boena, pasteur de l’église des Assemblées de Dieu à Bilhore, commune d’Arbinda, province du Soum, a été enlevé le 3 juin 2018 dans la soirée dans son village par des inconnus armés. Son fils, sa petite-fille, sa belle-fille et deux autres malades, venus pour la prière, ont été également enlevés. Le village de Bilhore est situé à environ 40 kilomètres du chef-lieu de la commune d’Arbinda. En rappel, le dimanche 20 mai 2018, un catéchiste et son épouse avaient été enlevés dans la même localité, située à 90 km de Djibo.

  Après la clinique, le Général Gilbert Diendéré réintègre la MACA

 Le Général Gilbert Diendéré, hospitalisé pour un malaise le samedi 2 juin 2018, a réintégré la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Du moins, c’est l’information qui nous est parvenue, hier, dans la soirée, alors que nous étions sous presse. Malgré notre insistance, nos sources n’ont pas pu nous révéler les raisons précises de l’hospitalisation du Général à la Clinique du cœur à Ouagadougou.

 Insécurité alimentaire : le MJS dénonce l’inaction face à la famine dans le pays

 Ceci est l’extrait d’une déclaration du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) sur la crise alimentaire qui sévit dans au moins vingt provinces du pays.

« Depuis plusieurs mois, une vingtaine de provinces du Burkina Faso connaissent des pénuries alimentaires aggravées. Les populations peinent à pouvoir manger une fois par jour et à nourrir leurs enfants. On constate également une destruction du cheptel et la vente d’outils agricoles destinés à l’agriculture. Cette décomposition de l’appareil productif et la famine ne sont pas acceptables au 21ème siècle et représentent un danger majeur pour la cohésion et la sécurité des populations burkinabè.  Le Gouvernement du Burkina Faso et les autorités provinciales ont une responsabilité envers les populations. Il n’est pas admissible que les dirigeants de notre contrée s’adonnent à des festins pendant que le peuple n’arrive pas à nourrir une fois par jour ses enfants. Il est urgent que les dignitaires et autorités prennent des mesures rapides et concrètes pour venir en aide aux populations. Il est nécessaire que les pouvoirs publics assurent la distribution du riz auprès des familles sinistrées par la famine. Cette distribution doit être faite sous étroite surveillance afin d’éviter toute forme de détournement de nourriture et combattre le marché noir. Il faut également analyser les besoins locaux à court et à moyen termes pour reconstituer le cheptel, améliorer les conditions agricoles et combattre la sècheresse. Le Gouvernement doit aussi mettre sur pied un plan pour combattre les effets de la pénurie de pluies dans les régions sensibles du pays. Cela signifie investir dans le développement de cultures capables de résister aux pénuries et aussi dans un élevage moins dépendant des pâturages locaux, très sensibles au manque de pluie ».

  UNESCO : le complexe du W-Arly-Pendjari désormais classé dans sa totalité sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO


« Le siège de l’UNESCO a abrité le 01 juin 2018, la cérémonie de remise du certificat d’inscription du complexe du W-Arly-Pendjari sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, présidée par le Sous-Directeur Général pour la culture de l’UNESCO, M. Ernesto Ottone. M. Abdoul Karim Sango, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, assisté de S.E.M. Alain Francis Gustave Ilboudo, Ambassadeur du Burkina Faso en France, Délégué permanent auprès de l’UNESCO, et M. Oswald Homeky, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports du Bénin, et assisté de M. Irenée Zevounou, Ambassadeur, Délégué permanent du Bénin auprès de l’UNESCO ont reçu le Certificat au nom de leurs pays respectifs ». C’est là l’extrait d’une déclaration de l’Ambassade du Burkina en France. En marge de la cérémonie, Abdoul Karim Sango a évoqué la promotion de la destination Burkina. Une réflexion en cours pourrait conduire à la fusion des deux manifestations phares de promotion touristique du Burkina Faso à savoir le Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), dont la prochaine édition se tiendra en septembre prochain, et la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO).

  Béguédo : une manifestation dégénère et fait quatre blessés

 La journée a été très chaude dans la commune rurale de Béguédo, hier dans la matinée. Selon nos informations, une manifestation de l’Association  des Patriotes de Béguédo a dégénéré entre manifestants et Forces de l’ordre. La confrontation a fait au moins quatre blessés du côté des manifestants qui protestaient contre la gestion de la Coopérative d’électricité. Ils réclament la venue de la SONABEL dans la zone.

  Crise alimentaire : une opération «entraide patriotique d’appui en vivres aux Burkinabè en situation de crise alimentaire » lancée

 Ceci est l’extrait d’un communiqué de presse signé par trois Burkinabè, dans le sens de venir en aide aux populations victimes de la crise alimentaire. Il s’agit de Gisèle Tapsoba/Maré, ingénieur du développement rural/agronomie, Romain Tougma, directeur de crédit et Boureima Ouédraogo, Directeur général de building Business.

« Touchés par les premières séquelles de la famine  dans les localités en particulier le village de Noogo où la vidéo a été tournée, trois personnes, de façon volontaire et spontanée, se sont associées pour lancer l’opération «entraide patriotique d’appui en vivres aux Burkinabè en situation de crise alimentaire». L’opération ainsi que le regroupement de ces personnes, est conjoncturelle pour uniquement cet élan de solidarité nationale. Toutefois, elle n’est pas fermée. L’objectif est de collecter des vivres, des espèces auprès des Burkinabè résidents ou ailleurs, les amis du Burkina Faso, les personnes ayant adhéré à l’initiative en faveur du village de Noogo, puis pour d’autres Burkinabè dans le même besoin. La méthode, les numéros de téléphone des trois personnes de l’opération, pourront être appelés pour les contributions. La situation des personnes physiques ou morales ayant contribué sera dressée ainsi que les acquisitions effectuées avec ces contributions pour un partage afin d’en informer l’opinon publique. Les résultats que nous attendons de cette opération, sont que le Burkinabè se trouvant dans cette détresse se sente soutenu, symbole de fraternité de notre peuple, qu’il retrouve sa force de travail afin d’aborder la présente saison des pluies avec abnégation. La crise alimentaire est un cercle vicieux. Cette année, la faim est liée à l’insuffisance de la pluie, aux invasions acridiennes. Si les actions ne sont pas fortes, l’année prochaine, une crise alimentaire peut naître, liée à une faiblesse d’exploitation des champs. D’autant plus que notre agriculture est dominée par la force humaine ».

 

 

 

 

 

 

 


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