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REVELATIONS :


Extrémisme violent dans le Sahel: un rapport accuse les abus des Etats

 C’est un rapport qui sera rendu public le 27 juin prochain. Selon ce document de l’Organisation de consolidation de la paix International Alert, « la montée de l’extrémisme violent au Sahel s’explique essentiellement comme une réaction contre l’incapacité des Etats à assurer la sécurité et la fourniture de services publics de base, loin donc de toute idéologie d’inspiration religieuse ». On y apprend que « les abus d’Etat et la corruption généralisée apparaissent comme les principaux facteurs déclencheurs du ralliement de certains jeunes Peuls aux groupes armés ». Voilà ce que dit la note d’information sur ledit rapport : « Les résultats de l’étude montrent également un manque total de confiance des communautés locales envers les Forces de défense et de sécurité, ce qui constitue une sévère mise en garde envers une approche du « tout-sécuritaire » utilisée pour lutter contre l’extrémisme violent dans la région. Ce rapport révèle que, dans un contexte de pauvreté et de chômage généralisés, améliorer leur statut social au sein de la communauté constitue pour les jeunes, une motivation plus grande pour rallier les groupes armés que l’appât du gain au sens strict. Cela s’explique par la stigmatisation sociale très marquée du chômage dans l’ensemble de la région. Cependant, l’appartenance à un groupe extrémiste violent ne se traduit pas nécessairement par un enrichissement personnel…Plus précisément, ce rapport alerte sur le rôle de la Force conjointe du G5 Sahel. Le déploiement de cette force de lutte contre le terrorisme émanant de cinq armées régionales et soutenue financièrement et politiquement par des acteurs internationaux, risque sérieusement d’aller à l’encontre de ses ambitions de réduction de la violence, et au contraire, de porter préjudice à la stabilisation régionale et au bien-être des populations».

  MINEFID : le mot d’ordre de grève suspendu

La Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des finances et du développement (CS-MEF) a suspendu son mot d’ordre de grève qui courait du 25 au 29 juin 2018. Cette suspension est consécutive à la sortie médiatique du président Roch Marc Christian qui a demandé aux travailleurs du MINEFID de reprendre le travail. « Il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions pas dialoguer », avait rappelé le président du Faso, le 24 juin dernier.

  Fête de l’indépendance 2018: un « prix de la meilleure œuvre journalistique sur le thème du 11 décembre» institué

Le Burkina Faso célébrera, cette année, le 58e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale, à Manga, chef-lieu de la Région du Centre-Sud, sous le thème : « Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère ». Le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation a initié un prix pour les journalistes qui vont traiter de ce thème. « La vulgarisation du thème de la fête nationale 2018 et son appropriation ne sauraient être une réussite totale sans l’implication des femmes et hommes de médias à travers des productions radiophoniques, télévisuelles, presse écrite papier et presse écrite en ligne sur ce thème. Dans le but d’encourager les journalistes dans ces  productions, un prix est institué pour récompenser les meilleures œuvres qui participeront à la sensibilisation des populations au thème du 58e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso ». Voilà ce qu’on peut lire dans les TDR de ce concours.  Le prix dénommé « Prix de la meilleure œuvre journalistique sur le thème du 11 décembre» est destiné à récompenser des œuvres journalistiques, traitant du thème du 11 décembre 2018.  Il sera décerné à : « la meilleure œuvre en presse écrite papier ; la meilleure œuvre en presse écrite en ligne ; la meilleure œuvre en radio ; et la meilleure œuvre en télévision ». Les prix seront composés chacun d’une somme de quatre cent mille  (400 000) F CFA et d’une attestation.

  Vie de la Nation : Ouagadougou va abriter la 6ème édition des journées nationales de concertation Etat-ONG/Associations de développement

 La 6e édition des journées nationales de concertation Etat-ONG/Association de développement, se déroulera les 28 et 29 juin 2018 à Ouagadougou, à la Direction générale de la Coopération (DGCOOP).  Placée sous la présidence de Paul Kaba Thiéba, Premier ministre, ces journées ont pour objectif  de promouvoir et de renforcer le partenariat entre l’Etat et  les Organisations Non gouvernementales et Associations de Développement. Plusieurs activités sont prévues au programme de ces journées, à savoir : des communications sur le thème des journées : «La diversification de l’économie burkinabè : rôle des ONG/AD dans la promotion de la transformation et la commercialisation des produits locaux ».


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